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LaMort rouge sème la désolation et la mort sur son passage. le prince Prospero s'est retranché avec sa cour dans une magnifique abbaye fortifiée. Dans ce sanctuaire, le prince et ses amis vivent dans l'opulence,Auteur Daniel Clowes Editeur Editions Cornélius Date de parution 25 mars 2010 Broché ISBN 2915492891 Acheter sur Résumé Andy est un garçon solitaire, sans famille ni copains, un tantinet misanthrope. Accablé par la médiocrité mêlée d'arrogance de ses contemporains et hanté par un terrible désir de vengeance, il se rêve une destinée exceptionnelle. Las d'une adolescence qui s'éternise, indifférent au monde qui l'entoure, il passe le plus clair de son temps avec Louie, son meilleur - et unique - ami. Tous deux coulent une jeunesse mélancolique dans une banlieue ordinaire, jusqu'au jour où Louie entraîne Andy dans ses frasques, l'initiant au Punk Rock et... aux cigarettes. Surprise, le tabac semble avoir sur Andy un effet inédit, le dotant soudain d'une force extraordinaire et de pouvoirs mystérieux. Le voilà désormais dans la peau d'un super-héros. Les super-méchants n'ont plus qu'à bien se tenir. Mais où les trouver dans une ville sans histoire et sans ambition...? Savant mélange d'élégance, d'aliénation et de déconstruction des genres, Le rayon de la mort est le dernier opus d'Eightball, le comic book dans lequel Daniel Clowes créa les classiques que sont devenus Ghost World, David Boring et Comme un gant de velours pris dans la fonte. En racontant l'histoire d'un criminel avec les artifices du récit de super-héros, Clowes revisite les codes esthétiques de la culture populaire pour en exposer le versant le plus trouble. Hommage et réflexion critique, Le Rayon de la mort met une nouvelle fois en scène l'attachement teinté d'ironie que Clowes porte aux adolescents et à la bande dessinée, fascination synthétisée ici dans une construction parfaite. A l'heure où les bons sentiments sont valorisés sur tous les fronts, cette pépite éclatante de misanthropie viendra rassurer profitablement le sociopathe qui sommeille en tout un chacun. L'avis du ELLE Publié le 11 août 2010 à 17h23 Coquin clopantChaque fois que le cultissime Daniel Clowes dégaine son crayon, c’est pour mieux dégommer les codes des comics » américains. Dans Le Rayon de la mort », il suffit d’une cigarette fumée en cachette pour que son ado d’antihéros se mue en Superman des banlieues, doté d’une force herculéenne et d’un pistolet qui élimine tout ce qui bouge ! Dans le petit monde d’Andy le maigrichon, on se rêve vengeur masqué, mais on finit psychopathe. Car, derrière la comédie potache et les saynètes jubilatoires, il y a en creux toute la médiocrité de l’Amérique des années 90. Le conformisme, le politiquement correct, l’ennui et le mal-être que l’auteur de Ghost World » dessine et assassine à coups de Click », Pop », Boom » ! Le Rayon de la mort », de Daniel Clowes Cornélius. LeMasque de la mort rouge The Masque of the Red Death / The Mask of the Red Death, 1842 (VF : 1857) Première parution : Graham's Magazine, mai 1842. Edgar Allan POE Liste des éditions : Tri : chronologique, chronologique inversé, par nom d'éditeur: in volume : Tous les contes d'Edgar Poe, MARABOUT - GÉRARD (nd) Bibliothèque Marabout - Fantastique, n° 109
Poe, Lorrain et le spectre de la variole Catriona Seth Résumé L’article tente de montrer, à partir d’une célèbre nouvelle de Poe, comment Jean Lorrain réinvestit un topos littéraire bien connu pour le renouveler. Dans La Vengeance du masque, l’auteur normand se sert du déguisement carnavalesque pour montrer une mort qui arrive de manière subreptice, comme une subtile vengeance sans appel. Avec la figure de l’étranger qui contamine de la petite vérole, il se situe dans la représentation de hantises qui n’ont pas disparu de nos jours. Taking a famous short story by Poe as its starting point, the article attempts to show how Jean Lorrain renews a well-known literary topos. In La Vengeance du masque, the Normand author uses carnival disguises to show death arriving surreptitiously like a subtle and unavoidable vengeance. With the figure of a stranger who communicates smallpox, he takes his place in a tradition of the representation of fears which still have currency nowadays. Texte intégral 1 Pierre Fauchery, La Destinée féminine dans le roman européen du XVIIIe siècle 1713-1807. Essai de ... La petite vérole […] est une affection de grande utilité – et de grande tradition – romanesque. Et l’on serait presque tenté de plaindre les romanciers de l’âge futur, que la généralisation du vaccin allait priver d’une ressource aussi assurée. Cette infortune est une des voies royales du destin1. 2 Rappelons que petite vérole » et variole » désignent la même maladie, le premier terme étant p ... 3 Toutes nos citations du Masque de la mort rouge proviennent de la traduction par Baudelaire Edga ... 4 La mort rouge telle que la décrit Poe semble être une sorte de peste sanglante. La variole est par ... 5 Voir en particulier ses Histoires de masques ou un chapitre de Phocas. 1Pierre Fauchery, dans son ouvrage sur La destinée féminine au XVIIIe siècle, est l’auteur de ces quelques lignes plaisantes et érudites. Ne lui en déplaise, l’arrivée du vaccin, dans la foulée des travaux de Jenner, au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, ne suffit pas à mettre un terme à des contagions littéraires et la variole est restée un thème très riche pour les romanciers et nouvellistes2. Poe se souvient de l’horreur inspirée par l’apparence des malades lorsqu’il imagine une épidémie terrible qui fait le fonds du Masque de la mort rouge3. Le prince Prospero s’y barricade dans un palais magnifique avec ses courtisans pour échapper à la pandémie. La Mort rouge4 frappe lors d’un bal masqué. Chez Jean Lorrain, grand amateur de masques, auxquels il consacre plusieurs écrits5, La vengeance du masque réinvestit le thème de la variole. Je souhaiterais, en croisant ces nouvelles, examiner les différents éléments topiques de l’imaginaire de la variole tels qu’ils sont utilisés par les deux écrivains et renouvelés par Lorrain. 6 Jean Lorrain, La Vengeance du masque, Le Crime des riches, Paris, Pierre Douville, 1905, p. 211-22 ... 2Observons tout d’abord quelques faits autour de La vengeance du masque. Le texte figure au sein du Crime des riches et le titre du recueil pourrait également s’appliquer à la nouvelle. Rappelons de quoi il s’agit. Maxence de Mergy raconte à des amis une histoire de masques qui s’est déroulée dans le décor le plus gai et le plus banal, le plus remuant et le plus ensoleillé qui soit au monde ; dans la ville même de la folie et de l’opéra bouffe en plein carnaval de Nice »6. L’année précédente, le narrateur a suivi, parmi la foule, M. et Mme Campalou, des commerçants enrichis qui ont fait fortune dans la passementerie, et qui sont descendus dans le même hôtel que lui. Il les décrit ainsi 7 Ibid., p. 215. […] un ménage toulousain et pas tout jeune ; car madame frisait bien la quarantaine, bonne grosse commère réjouie avec, sur la lèvre, un soupçon de moustache, l’œil vif, le cortège en bastion, une vraie délurée de Toulouse venue exprès pour les fêtes, et qui n’entendait pas chômer à ce carnaval. Le mari, guère plus âgé, avec un beau profil classique un peu empâté par la vie de province, quoique encore solide et l’air d’un luron, était d’aspect plus calme7. 8 Ibid., p. 218. 3Enchantée de l’ambiance, Eudoxie Campalou, charmante par son entrain et son exubérance », a prévenu qu’elle ne supporterait pas d’être l’objet des attouchements de quelque fêtard déluré. Or cela ne manque pas d’arriver, ce qui déclenche la furie de la dame à l’encontre de son agresseur – Cochon, salop ! hurlait-elle, depuis une heure que vous me pelotez ! »8 Elle tente alors d’arracher le masque d’un grand domino de satin noir et y arrive enfin L’homme démasqué avait poussé un effroyable cri. Le treillage de fer, en se déchirant, lui avait labouré le visage. Une rigole rouge coulait de l’œil gauche ; le nez, le front n’étaient qu’une éraflure, l’homme avait toute la face en sang. 9 Moi, la vision m’obsédait de cet homme défiguré et sanglant. Sa dernière recommandation à son co ... 4L’homme est un Américain. Mergy apprend qu’on craint pour son œil gauche9. 5On observe que le point de non-retour est celui lors duquel le masque est arraché à l’inconnu. Mergy avait rappelé à son auditoire qu’il s’agissait là d’une transgression inacceptable car le carnaval a ses règles. Malheur à celui – ou à celle – qui les oublie 10 Ibid., p. 213-214. Par une convention tacite et acceptée de tous le masque seul est respecté ce jour-là. Sous aucun prétexte on n’a le droit de l’enlever au domino ou au clown qui vous attaque et vous houspille. C’est ce masque inviolable et préservateur qui fait la gaieté de la rue, les jours de corso10. 6Chez Poe, le prince Prospero a souhaité voir ses convives masqués mais, apercevant dans son palais un inconnu travesti en mort, il commence par exiger qu’on lui enlève son déguisement Emparez-vous de lui, et démasquez-le. » Là encore, une convention semble avoir été bafouée. On découvrira que sous le linceul et le masque cadavéreux […] ne logeait aucune forme humaine. » 11 Ibid., p. 221. 7Une année après l’altercation entre Eudoxie et l’inconnu devant la pharmacie de l’avenue de la Gare, Mergy retrouve le ménage Campalou. L’épouse paraît moins enthousiasmée que lors du précédent carnaval. Son entrain a disparu et, surtout, les bruits d’épidémie, qu’une presse malveillante s’obstinait à faire courir sur Nice, ne laissaient pas d’inquiéter la grosse dame. […] Eudoxie Campalou craignait pour son joli physique. »11 Une famille américaine – et étant donnée la nationalité de l’indiscret qui avait peloté » la Toulousaine l’année d’avant, il n’est pas surprenant que la famille soit originaire du nouveau monde – vient de quitter l’hôtel. Le soir même, deux autres Américains y descendent 12 Ibid., p. 221. On leur donnait justement deux chambres voisines de celles des Campalou. C’étaient deux grands jeunes gens de vingt-cinq à trente ans, à la face rasée et singulièrement énergique ; des traits accusés et modelés dans le genre de ceux d’Iwing, l’acteur anglais. Tous deux très graves et très froids, avec, chez le plus jeune, une étrange fixité des yeux. D’ailleurs, nous ne les vîmes pas longtemps car, trois jours après leur arrivée, le plus jeune tombait malade. Il s’alitait et bientôt l’autre cessa de prendre ses repas à la table d’hôte l’état de son ami empirait. C’étaient de perpétuelles allées et venues de médecins et de garçons de pharmacie le maître de l’hôtel interrogé répondait que c’était une fièvre, mais à son air embarrassé, Mme Campalou ne douta plus que ce ne fût la variole12. 13 Ibid. 8Où fuir, si c’était le cas ? Aucune chambre n’est libre dans la ville en période de carnaval. Et puis l’épidémie était partout ; c’était ces sacrés Anglais qui l’avaient apportée »13. Il est de tradition d’incriminer un étranger lorsque frappe une pandémie. Le marin débarqué, le voyageur de commerce, le touriste, apportant l’infection dans une ville, sont à l’image du germe étranger s’infiltrant dans le corps. Le mal vient d’ailleurs. Anglais ou Américains deviennent les porteurs d’une corruption invisible. 14 Chez Lorrain, qui donne un cadre réaliste, celui de cette Côte d’Azur qui lui était si chère, l’ho ... 9On n’échappe pas à la petite vérole, les deux écrivains l’assurent14. Le prince Prospero a beau avoir construit une forteresse imprenable, rien n’y fera C’était un vaste et magnifique bâtiment, une création du prince, d’un goût excentrique et cependant grandiose. Un mur épais et haut lui faisait une ceinture. Ce mur avait des portes de fer. Les courtisans, une fois entrés, se servirent de fourneaux et de solides marteaux pour souder les verrous. Ils résolurent de se barricader contre les impulsions soudaines du désespoir extérieur et de fermer toute issue aux frénésies du dedans. L’abbaye fut largement approvisionnée. Grâce à ces précautions, les courtisans pouvaient jeter le défi à la contagion. Le monde extérieur s’arrangerait comme il pourrait. En attendant, c’était folie de s’affliger ou de penser. Le prince avait pourvu à tous les moyens de plaisir. Il y avait des bouffons, il y avait des improvisateurs, des danseurs, des musiciens, il y avait le beau sous toutes ses formes, il y avait le vin. En dedans, il y avait toutes ces belles choses et la sécurité. Au-dehors, la Mort rouge. 15 Lorrain, La Vengeance du masque, p. 222. 10Dans Nice contaminée, la maladie du jeune homme n’est peut-être pas celle que l’on croit. Le nom même de variole désigne, étymologiquement, la variété. Elle a des formes multiples et l’on peine parfois à la distinguer d’autres pathologies semblables comme la rougeole. Surtout, elle partage traditionnellement son nom avec un mal moins grave mais plus honteux. À la petite vérole ou variole répond sa grande sœur, la vérole tout court ou la grosse ou grande vérole la syphilis. Lorsque Louis xv meurt, en 1774, de la petite vérole, un bon mot court dans les salons parisiens Il n’est rien de petit chez les rois. La même idée est reprise par Lorrain. La nature de la fièvre du jeune homme inquiète Eudoxie Campalou qui interroge l’hôtelier ne serait-ce pas la petite vérole ? – Non, c’est l’autre… » La réponse clou [e] le bec à la dame de Toulouse »15 et la rassure du même coup. La fête peut continuer. 16 Ibid., p. 220. 11Les univers de nos deux écrivains semblent marqués par une insouciance criminelle. La mort rôde alentour. Le prince Prospero organise son bal pendant que le fléau sévissait au-dehors avec le plus de rage ». Chez Lorrain, les Histoires de masques sont souvent l’occasion de mettre en scène des jalousies, des crimes, des assassinats. Dans la nouvelle qui nous intéresse, au moment du carnaval, les bruits d’épidémie font fuir les touristes C’étaient tous les jours des départs d’hiverneurs pour le Caire ou l’Italie. La saison était menacée. »16 Une angoisse sourde étreint la dame toulousaine. Chez l’auteur américain, le temps – emblématisé par la pendule qui sonne les heures – introduit un malaise chez les danseurs et les membres de l’orchestre, convertissant leur sentiment de bonheur en une hilarité légère et mal contenue », un peu comme chez Lorrain où la conscience d’une épidémie paraît hanter l’environnement. 17 Je souligne. 12Malgré ce climat délétère, les masques s’en donnent à cœur joie. Dans le palais du prince, marqué par une licence carnavalesque »17, les déguisements sont surprenants et bigarrés Il y avait des figures vraiment grotesques, absurdement équipées, incongrûment bâties ; des fantaisies monstrueuses comme la folie ; il y avait du beau, du licencieux, du bizarre en quantité, tant soit peu de terrible, et du dégoûtant à foison. Bref, c’était comme une multitude de rêves qui se pavanaient çà et là dans les sept salons. 18 Lorrain, La Vengeance du masque, p. 221. 13À Nice, Mergy et ses amis toulousains rejoignent les foules harnachés de dominos et affublés de masques de combat »18 au milieu d’une bataille de confetti. Le narrateur a rappelé à ses auditeurs, au début de l’histoire, ce qu’est le climat particulier de cette période de fête 19 Ibid., p. 212. Vous connaissez tous, n’est-ce pas, le carnaval de la Riviera ? Trois jours entiers, la joie de sauter et de se déhancher tient tous les quartiers. Nice est une ville de possédés ; une folie de mascarade est déchaînée du Vieux-Port aux Baumettes. C’est un cauchemar de farandoles et de carmagnoles, un hourivari de bonds, d’entrechats, de pirouettes et de cris. Il y a des rondes d’alpins et d’artilleurs de forteresse, pêle-mêle avec des pierrots de satinette, des clowns de percale rose et des dominos de serge verte19. 20 Ibid., p. 222. 21 Lawrence Durrell, Mountolive, Le Quatuor d’Alexandrie, Paris, Librairie générale française, La Po ... 14Sur le lieu même où, l’année précédente, elle a été victime d’attouchements et s’est vengée en arrachant le masque de son agresseur, Mme Campalou aura à subir un nouvel affront. Aux deux masques noirs du carnaval antérieur ont succédé deux pénitents rouges ». Ils ont la couleur de la variole. L’un d’entre eux palpe la Toulousaine d’une main indiscrète ». Effarée la femme voit l’un des deux pénitents se démasquer Une face purulente, toute de croûtes et de sanies, avec à la place de l’œil, un trou rouge et saigneux, se penchait sur elle. »20 La description rappelle celle de nombreux malades de la petite vérole, le visage éraillé, un œil perdu, les traits déformés au point d’être devenus méconnaissables à eux-mêmes. Un personnage fictif du XXe siècle, victime de la variole, la Léila de Lawrence Durrell, décrit ainsi l’étrange expérience de voir son propre visage criblé de petits cratères, ses traits boursouflés – comme un paysage familier ravagé par une explosion »21. L’abbé Roman, quant à lui, auteur, en 1773, d’un poème de quatre chants en alexandrins sur L’inoculation, dédié à l’impératrice de toutes les Russies, brosse un tableau des traces cutanées de la variole 22 [Jean-Joseph-Thérèse Roman], L’Inoculation, poème en quatre chants par M. L. R., Paris, Lacombe, 1 ... Mais déjà sur la peau le mal s’ouvre un passage,D’innombrables boutons aplatis, entassés,De leur masque hideux couvrent un beau l’épiderme enflé, réunis et pressés,Ils forment une écaille et luisante et blanchâtre,Qui se brise bientôt et change de couleur ;Enfin le masque tombe, ô surprise ! ô douleur !Est-ce donc là ce teint d’incarnat et d’albâtre,Cette bouche de rose et ce regard vainqueur ?Je ne vois qu’une peau sillonnée et rougeâtre,Que des yeux éraillés dont le regard fait peur22. 15Marqué par de tels stigmates, l’homme au visage déformé, affreuse vision en plein carnaval, remet dans la main d’Eudoxie Campalou un œil de verre et lui dit La petite vérole noire, madame, la variole en personne. Vous l’avez. » L’œil en verre rappelle celui qui manque à l’homme mystérieux et semble être un don par anticipation, avertissant la destinatrice qu’elle risque elle-même les pires effets de la maladie, la variole entraînant souvent, parmi ses effets, la perte d’un œil. Par ailleurs, le propos de l’inconnu est ambigu. Il avertit MmeCampalou de sa contamination mais les termes choisis font qu’il devient lui-même non seulement métonymie de la contagion, mais encore personnification du mal. Cet homme s’est présenté en pénitent rouge mais représente la variole purulente et noire aux plaies non encore cicatrisées. Il me semble être le double inversé du masque qui s’introduit, chez Poe, dans le château du prince. Le futur assassin est décrit ainsi par l’auteur américain Le personnage en question avait dépassé l’extravagance d’un Hérode, et franchi les bornes, cependant complaisantes, du décorum imposé par le prince. Il y a dans les cœurs des plus insouciants des cordes qui ne se laissent pas toucher sans émotion. Même chez les plus dépravés, chez ceux pour qui la vie et la mort sont également un jeu, il y a des choses avec lesquelles on ne peut pas jouer. […] Le personnage était grand et décharné, et enveloppé d’un suaire de la tête aux pieds. Le masque qui cachait le visage représentait si bien la physionomie d’un cadavre raidi, que l’analyse la plus minutieuse aurait difficilement découvert l’artifice. Et cependant, tous ces fous joyeux auraient peut-être supporté, sinon approuvé, cette laide plaisanterie. Mais le masque avait été jusqu’à adopter le type de la Mort rouge. Son vêtement était barbouillé de sang, et son large front, ainsi que tous les traits de sa face, étaient aspergés de l’épouvantable écarlate. 23 Lorrain, La Vengeance du masque, p. 223. 16Chez Lorrain, Le pénitent rouge découvre son vrai visage et tue presque sur-le-champ Mme Campalou s’effondrait comme une masse ; à son tour on la portait chez le pharmacien » – celui-là même qui avait prodigué les premiers secours au domino à l’œil éraillé une année plus tôt. L’ancienne commerçante mourut le soir même, sans avoir repris connaissance, stupide et muette, d’une congestion au cerveau ».23 De la même façon, le seigneur du Masque de la mort rouge périt instantanément. À la suite du prince Prospero, ses invités périssent tous les convives tombèrent un à un dans les salles de l’orgie inondées d’une rose sanglante, et chacun mourut dans la posture désespérée de sa chute. » La mort foudroyante n’est pas due directement à la pathologie dans le sens où nous n’assistons pas aux différents stades de l’évolution de la maladie. Il n’empêche que Prospero et Eudoxie sont tous les deux victimes de la petite vérole. La Mort rouge de Poe est un spectre et son déguisement apparent ne cache aucune forme humaine. Lorsque l’on enquête, chez Lorrain, sur les deux jeunes Américains, on trouve leurs valises ; les noms sous lesquels ils se sont inscrits ne sont pas les leurs. 17Le masque est costume mais aussi absence d’identité, d’état-civil, plus encore que volonté de feindre. Les individus deviennent la maladie pour mieux achever leurs victimes. L’on pourrait appliquer aux deux histoires le propos de Maxime de Mergy à la fin de sa narration N’est-ce pas une belle vengeance de masque ? » Chez Lorrain, la petite vérole est celle qui s’est dissimulée, la maladie invisible qui circulait dans la foule sous l’apparence d’un pénitent. Chez Poe, au contraire, la petite vérole devient déguisement sous lequel ne rôde que la Mort. La fête se mue en danse macabre. 18Dans les deux cas, la vengeance est un plat qui se mange froid. La petite vérole noire frappe la Toulousaine un an après l’agression de l’avenue de la Gare. La Mort Rouge s’insinue dans les salons du prince vers la fin du cinquième ou sixième mois de sa retraite. » Le palais du seigneur est la conversion de l’une de ses abbayes fortifiées ». Les agresseurs d’Eudoxie Campalou sont déguisés en pénitents rouges. Chez Poe, la mort s’abat au milieu d’un bal masqué de la plus insolite magnificence » dans une pièce marquée à ses couleurs les murs, rideaux et tapis sont noirs, les carreaux écarlates. Seule des sept qui s’enchaînent en enfilade, la salle rouge et noire du palais du prince Prospero est marquée par le temps et lorsque l’heure sonne, elle paralyse les musiciens et arrête les valseurs. 19Le lien entre petite vérole et masque est souvent mis en évidence dans la littérature. On semble vouloir conjurer le mal en cachant ses traits sous un loup de satin ou un échafaudage de papier mâché. Si la maladie frappe, on risque de se voir affubler, à vie, de ce qui paraît être un masque déformant. Du symbole de la fête et de l’oubli de la mortalité, les deux auteurs font un emblème au mieux d’équivoque, au pire d’une perversité macabre. 24 24 février 1765. Isabelle de Charrière, Une liaison dangereuse correspondance avec Constant d’He ... 25 On ne m’en voudra pas de citer une comparaison proposée par Flaubert et ses amis entre le visage d ... 26 Lorrain, La Vengeance du masque, p. 212. 20Vers la fin du XVIIIe siècle, Constant d’Hermenches écrit à Isabelle de Zuylen, la future Mme de Charrière, que la marquise de Ségur, âgée de trente ans et mère de deux enfants, est plongée dans les horreurs d’une affreuse petite vérole. » Huit jours plus tôt, rapporte-t-il, nous étions dans les délices d’un bal masqué dont elle faisait l’ornement et le charme, et peut-être n’allons-nous plus voir qu’un cadavre ou qu’un monstre »24. L’inversion tragique fait qu’un masque déformant pourrait altérer à jamais les jolis traits de la marquise cachés une semaine plus tôt sous un loup. Les flétrissures de la variole déshumanisent25 et rendent méconnaissable. Le lien trouble entre déguisement et maladie s’esquisse chez Constant d’Hermenches comme chez les auteurs de fiction. La marquise de Ségur paraît avoir été frappée lors d’une soirée mondaine. C’est ce que laisse croire le raccourci de l’épistolier. Lorrain, quant à lui, semble conscient de choisir un lieu inhabituel pour le dénouement de sa tragédie. Maxime de Mergy répond aux ricanements de Jacques Baudran, son seul auditeur nommé Oh ! ce n’est pas une intrigue de bal masqué, c’est une aventure de plein air ! »26 En effet, elle se déroule, on l’a vu, sous le soleil du carnaval niçois. En cela, en effet, la nouvelle de Lorrain renouvelle la tradition tout en gardant le topos du déguisement et en plaçant la contamination d’Eudoxie Campalou au printemps, l’un des moments où les épidémies sont au plus fort. 21Il convient peut-être de réfléchir aux raisons du succès d’un tel thème. Dans les discours des spécialistes comme du commun des mortels revient l’idée que la contagion invisible devrait pouvoir être matérialisée. Or le malade de la petite vérole est en incubation avant même que son physique l’indique. Au-delà, l’aspect de l’individu atteint de la variole effraie. Certains craignent la simple vue des varioleux qui serait suffisante, pensent-ils, pour infecter immédiatement le spectateur. Nous retrouvons les anciennes superstitions auxquelles la peste a donné naissance. Sous l’Ancien Régime, les bals masqués sont de hauts lieux de contagion. Le comte de Cheverny évoque les réticences de son épouse 27 Jean-Nicolas Dufort de Cheverny, Mémoires du comte Dufort de Cheverny introducteur des ambassadeur ... Ma femme allait avec répugnance dans les lieux publics ou s’en privait. La vue d’une personne encore rouge de cette maladie [la petite vérole] la troublait singulièrement, et les automnes et les printemps étaient des moments de deuil pour elle, à cause de la mort subite de plusieurs personnes mourant de cette maladie27. 28 De Saint, Lettre à M.*** contre l’inoculation, qui combat le Mémoire historique de M. de la Condam ... 22Les traits bouffis des anciens malades, les traces des boutons, inspirent l’effroi et pourraient déclencher des réactions extrêmes si nous en croyons certains écrivains. Pour le mystérieux de Saint, auteur, au milieu du XVIIIe siècle, d’un ouvrage contre l’inoculation, la méthode prophylactique antérieure à la vaccination et par laquelle l’on communiquait la maladie même au patient, si dans le temps que l’épidémie règne, on présentait à une personne dont le sang serait disposé à recevoir ce venin et le manifester, un homme factice, dont le visage aurait l’apparence d’être plein de boutons virulents », l’effet serait certain l’effroi, sans doute, que lui causerait ce spectacle hideux, ferait, qu’en frémissant d’horreur et de crainte, une attraction virulente concentrerait en elle l’esprit venimeux répandu dans l’air ; ce qui lui causerait la petite vérole. »28 Nous ne sommes pas loin des créatures mythologiques, comme le basilic ou la méduse, qui pouvaient tuer d’un seul regard. Poe et Lorrain – dont on peut rappeler qu’il signe du pseudonyme Le Cadavre des articles presque contemporains de la publication du Crime des riches – revisitent un thème romanesque et offrent, l’un comme l’autre, une exploration individuelle d’un thème qui plonge ses racines au plus profond de l’imaginaire humain. Ils nous rappellent ainsi, par leurs nouvelles, la fragilité de la vie humaine face à des épidémies sur lesquelles nous pourrions, de nos jours, mettre d’autres noms pour exprimer les mêmes angoisses. Notes 1 Pierre Fauchery, La Destinée féminine dans le roman européen du XVIIIe siècle 1713-1807. Essai de gynécomythie romanesque, Paris, Colin, 1972, p. 201. 2 Rappelons que petite vérole » et variole » désignent la même maladie, le premier terme étant plus habituel à l’époque classique. 3 Toutes nos citations du Masque de la mort rouge proviennent de la traduction par Baudelaire Edgar A. Poe, Œuvres en prose, texte établi et annoté par Le Dantec, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade », 1951, p. 392-398. 4 La mort rouge telle que la décrit Poe semble être une sorte de peste sanglante. La variole est parfois désignée sous le vocable de Mort rouge. Le nouvelliste américain est moins intéressé par la nature même de la maladie qu’il évoque que par ses effets dont bon nombre sont empruntés aux discours sur la petite vérole. 5 Voir en particulier ses Histoires de masques ou un chapitre de Phocas. 6 Jean Lorrain, La Vengeance du masque, Le Crime des riches, Paris, Pierre Douville, 1905, p. 211-223, ici p. 211. 7 Ibid., p. 215. 8 Ibid., p. 218. 9 Moi, la vision m’obsédait de cet homme défiguré et sanglant. Sa dernière recommandation à son compagnon m’inquiétait surtout. Dans la soirée, l’effervescence de la fête un peu calmée, j’entrais dans la pharmacie où les premiers soins avaient été donnés au blessé. Je m’informais de la gravité des plaies et cherchais en même temps à savoir le nom. “C’est un Américain de l’hôtel West End. On a dû attendre la fin du corso pour le reconduire chez lui, le cas est très grave, on craint beaucoup pour l’œil gauche. La sclérotique est atteinte ; ils repartent tous les deux, ce soir, pour Paris. – Tous les deux ? – Oui, il y a un autre Américain avec lui. Une consultation chez un grand oculiste s’impose.” », ibid., p. 219-220. 10 Ibid., p. 213-214. 11 Ibid., p. 221. 12 Ibid., p. 221. 13 Ibid. 14 Chez Lorrain, qui donne un cadre réaliste, celui de cette Côte d’Azur qui lui était si chère, l’homme attaqué par Mme Campalou râle, déformé par la douleur Le nom, l’adresse de cette femme, […] laissez-moi, Tomy, attachez-vous à ces gens » dit-il à son compagnon. 15 Lorrain, La Vengeance du masque, p. 222. 16 Ibid., p. 220. 17 Je souligne. 18 Lorrain, La Vengeance du masque, p. 221. 19 Ibid., p. 212. 20 Ibid., p. 222. 21 Lawrence Durrell, Mountolive, Le Quatuor d’Alexandrie, Paris, Librairie générale française, La Pochothèque, 1992, p. 494. 22 [Jean-Joseph-Thérèse Roman], L’Inoculation, poème en quatre chants par M. L. R., Paris, Lacombe, 1773, p. 14. 23 Lorrain, La Vengeance du masque, p. 223. 24 24 février 1765. Isabelle de Charrière, Une liaison dangereuse correspondance avec Constant d’Hermenches 1760-1776, Paris, éditions La Différence, 1991, p. 269. 25 On ne m’en voudra pas de citer une comparaison proposée par Flaubert et ses amis entre le visage déformé et une écumoire De la vierge, par lui [le mal], j’ai vu le doux visage/Horrible désormais, nous présenter l’image / De ce meuble vulgaire, en mille endroits percé / Dont se sert la matrone, en son zèle empressé / Quand aux bords onctueux de l’argile écumante, / Frémit le suc des chairs, en mousse bouillonnante », Louis Bouilhet, Maxime Du Camp et Gustave Flaubert, La Découverte de la vaccine. Tragédie en cinq actes et en vers, dans Gustave Flaubert, Œuvres complètes, Paris, Club de l’Honnête Homme, 1972, t. VII, p. 380. 26 Lorrain, La Vengeance du masque, p. 212. 27 Jean-Nicolas Dufort de Cheverny, Mémoires du comte Dufort de Cheverny introducteur des ambassadeurs lieutenant général du blaisois, introduction et notes par Robert de Crèvecœur, 4e édition, Paris, Plon, 1909, p. 290. Cheverny ajoute que lors de l’inoculation de son fils, il n’a gardé auprès de lui que les domestiques qui avaient eu la maladie Le premier devoir étant de ne faire courir aucun risque à ceux qui vous entourent. » 28 De Saint, Lettre à M.*** contre l’inoculation, qui combat le Mémoire historique de M. de la Condamine, lu à l’Académie royale des sciences, sur l’insertion de la petite vérole, dans laquelle sont insérés des principes pour la connoissance et guérison de cette maladie, Paris, Valleyre fils, 1763, p. 80-81. Le catalogue de la BnF ne donne ni prénom ni dates pour cet auteur. Auteur Membre associée du CÉRÉDIProfesseur de littérature française du XVIIIe siècle à l’université de Nancy. Elle est l’auteur de nombreuses publications sur la poésie et le roman des Lumières Anthologie de la poésie française, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade », 2000 – en collaboration ; André Chénier. Le miracle du siècle, Paris, Presses de l’université de Paris-Sorbonne, 2005, etc.. Également spécialiste de l’histoire des idées, elle a beaucoup travaillé sur l’inoculation et son imaginaire. Elle a dirigé plusieurs ouvrages collectifs dont Destins romanesques de l’émigration Paris, Desjonquères, 2007 – avec Claire Jaquier et Florence Lotterie. Son volume intitulé Marie-Antoinette. Anthologie et dictionnaire a paru aux éditions Robert Laffont, dans la collection Bouquins », en 2006. Du même auteur De l’éducation des princesses in Femmes éducatrices au siècle des Lumières, Presses universitaires de Rennes, 2007 La plume ou l’épée. Réflexions sur quelques mémorialistes in Les noblesses françaises dans l'Europe de la Révolution, Presses universitaires de Rennes, 2010 Ginguené et Parny in Ginguené 1748-1816, Presses universitaires de Rennes, 1995 Tous les textes
- ቮκυщቶвоր ипибосуዛ αрօλиςиτ
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- О уг юλосно
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InfosDiffusionsCastingRésuméRyan tente d'arrêter Carroll. Ce dernier, qui retient Claire prisonnière, quitte la bateau avec elle et l'emmène dans un phareGenreSérie - PolicierAnnée de sortie2013AvecKevin Bacon, James Purefoy, Natalie Zea, Shawn Ashmore, Valorie Curry, Annie Parisse, Joshua Butler, Adam Armus, Nora Kay FosterInfos supplémentairesProgramme déconseillé aux moins de 12 ansAvis des internautes 1Vous avez aimé ce programme ? The FollowingThe Following - Saison 315 épisodesThe Following - Saison 215 épisodesThe Following - Saison 115 épisodes
Livreaudio complet : "Le masque de la mort rouge" de Edgar Allan Poeenregistrement : EricCe livre audio a été enregistré par l'associati
1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 2203 Titre 10 Nouvelles Fantastiques. Collection Castor Poche. Edition Flammarion. Titres Auteurs 1. La maison hantée Le Jeune 2. Bisclavret De France 3. Des nouvelles de l’Autre monde Calmet 4. Le château du diable De Nerval 5. Le masque de la Mort Rouge Allan Poe 6. Qui sait ? De Maupassant disparition d’Honoré Subrac Apollinaire 8. Le coquillage Bradbury 9. Popsy King 10. Fonds d’écran Bordage maison hantée Pline Le Jeune. L’histoire se passe dans l’Antiquité, à Athènes. Les principaux personnages de ce récit sont Le philosophe Athénodore et le spectre d’un vieillard. -Athénodore Il est courageux et déterminé à faire face au spectre qui occupe la maison. Son métier est philosophe. -Le spectre C’est un vieillard accablé de misère et de maigreur. Il possède une longue barbe ainsi que des cheveux hirsutes. Il est enchaîné aux main et aux pieds, il inspire la peur. Extrait Le fracas augmente, se rapproche et voilà qu’il retentit sur le seuil . […] Elle se dressait immobile et d’un signe du doigt semblait l’appeler […] .Alors sans plus attendre il prend la lumière et suit l’apparition. Arrivé dans la cour de la maison, elle s’évanouit tout à coup, plantant là son compagnon. » Justification J’ai choisi ce passage car c’est le moment où l’apparition fait son entrée dans l’histoire. Marie De France. L’histoire se déroule au Moyen-âge, en Bretagne. Les principaux personnages sont Le seigneur Bisclavret/Le loup-garou, l’épouse de Bisclavret /la Dame et le roi. Bisclavret C’est un beau chevalier, d’une conduite irréprochable. Il est courtois et gentil, brave et de bonne nature. La Dame C’est une femme de grande valeur au visage très affable. Elle est aussi peureuse et traîtresse. Le Roi Il est attentionné et aimant auprès du loup-garou. C’est un homme courtois et avisé. Extrait Une année entière passa ainsi, jusqu’au jour où le roi partit à la chasse. Il se rendit tout droit dans la forêt où se trouvait le loup-garou. Chiens et veneurs le poursuivirent toute la journée. Dès que le loup-garou aperçut le roi, il courut vers lui pour implorer sa pitié[…] »Page 16-17. Justification J’ai choisi ce passage de la nouvelle Bisclavret car on voit comment le loup-garou utilise son intelligence pour s’en sortir. 3. Des nouvelles de l’Autre monde Augustin Calmet. L’histoire se passe au XVIIIème siècle, à Valogne. Les personnages principaux sont Le prêtre et Des Fontaines Son métier est prêtre .Il est attaché à Des Fontaines, son ami d’enfance. Il est croyant et chrétien. Des Fontaines Il est gai ,complaisant et spirituel. Extrait En allant le matin à Notre-Dame-De-La-Victoire ,il m’apparut encore mais pour moins de temps et me pressa toujours de parler à son frère en disant toujours Jusques,jusques »et sans vouloir répondre à mes questions. » Page 32. Justification J’ai choisi ce passage car on découvre comment se comporte le fantôme de Des Fontaines avec château du diable Gérard De Nerval. L’histoire se passe au début du XIXème siècle, à Paris. Le personnage principal est le sergent. Le sergent C’est un homme hardi , ambitieux et brave, plus amoureux que crédule . Extrait représentatif Des rires frénétiques partirent de tous côtés ;le sergent intrigué, laissa tomber la bouteille, qui se brisa en mille morceaux. La danse s’arrêta, des cris d’effroi se firent entendre dans tous les coins de la cave, et le sergent sentit ses cheveux se dresser en voyant que le vin répandu paraissait former une mare de sang. Le corps d’une femme, dont les blonds cheveux se répandaient à terre et trempaient dans l’humidité, était étendu à ses pieds. » Page 41. Justification J’ai choisi ce passage car on voit sous quelle forme se manifeste le diable dans l’histoire. 5. .Le masque de la Mort Rouge Edgar Allan Poe L’histoire se passe au début du XIXème siècle, dans une abbaye personnages principaux sont -Le Prince Prospero, La Mort Rouge. -Prospero C’est un homme intrépide, sagace, excentrique . -La Mort Rouge C’est un personnage grand et décharné ,enveloppé dans un suaire de la tête aux pieds .Le masque qui couvre son visage représente la physionomie d’un cadavre raidi. Il est froid et meurtrier. Extrait Quand les yeux du Prince Prospero tombèrent sur cette figure du spectre –qui d’un mouvement lent, solennel ,emphatique comme pour mieux soutenir son rôle se promenait ça et là à travers les danseurs-on le vit d’abord convulsé par un vilain frisson de terreur ou de dégoût ; mais une seconde après ,son front s’empourpra de rage.[…]Et le poignard glissa avec un éclair sur le tapis funèbre où le prince Prospero tombait mort une seconde après.[...]On reconnut alors la présence de la Mort Rouge .Elle était venue comme un voleur de nuit .Et tous les convives tombèrent un a un dans les salles de l’orgie inondées d’une rosée sanglante ,et chacun mourut dans la posture désespérée de sa chute. » Justification J’ai choisi ce passage car c’est le moment où la Mort Rouge entre dans l’histoire et passe à l’action. 6. Qui sait ? Guy De Maupassant L’histoire se passe à la fin du XIXème siècle, dans deux endroits différents À Paris et dans la maison du personnage principal, à la campagne dans un lieu isolé des routes mais à la porte d’une ville en cas de besoin. Le personnage principal n’a pas de nom, on le nomme Monsieur. Monsieur C’est un homme solitaire rêveur, philosophe, bienveillant, content de peu et sans aigreur contre les hommes et sans rancune contre le ciel. Il est mal a l’aise avec les hommes mais très attaché aux objets de son quotidien ainsi qu’à sa maison. Extrait Et voilà que j’aperçus tout à coup, sur le seuil de ma porte, un fauteuil, mon grand fauteuil de lecture, qui sortait en se dandinant. Il s’en alla par le jardin. D’autres le suivaient, ceux de mon salon, puis les canapés bas se traînant comme des crocodiles sur leurs courtes pattes, puis toutes mes chaises, avec des bonds de chèvres, et les petits tabourets qui trottaient comme des lapins. Oh ! Quelle émotion ! » Justification J’ai choisi ce passage car c’est l’élément déclencheur de l’histoire, le moment ou le fantastique apparaît dans l’histoire Qui Sait ? » 7. La disparition d’Honoré Subrac Guillaume Apollinaire L’histoire se passe dans une rue accolée à une muraille. Elle se déroule au début du XXème siècle. Le personnages principal est Honoré Subrac. Honoré Subrac Il est habillé d’une houpelande et de pantoufles. C’est un homme qui a le pouvoir de se rendre invisible.* Extrait Et je dis à haute voix -La rue est déserte, mon ami, vous pouvez apparaître. Brusquement, Honoré Subrac se détacha en quelque sorte de la muraille contre laquelle je ne l’avais pas aperçu. Il était complètement nu et, avant tout, il s’empara de sa houpelande qu’il endossa net boutonna le plus vite possible. Il se chaussa ensuite et, délibérément, me parla en m’accompagnement jusqu’à ma porte. » Justification J’ai choisi ce passage car il explique où était caché d’Honoré Subrac pendant tout le temps de sa disparition. 8. Le Coquillage Ray Bradbury L’histoire se déroule au milieu du XXème siècle, Dans la maison d’un jeune garçon. Le personnage principal est Johnny Bishop. Johnny Bishop C’est un petit garçon malade de 11 ans, impatient d’être guéri et curieux. Extrait Ce coquillage allait être précieux dans les jours à venir .Chaque fois que l’après-midi s’étirerait en longueur et que l’ennui s’installerait, il le collerait à son oreille et prendrait des vacances là-bas, tout là-bas, sur quelque péninsule exposée au vent du large. » J’ai choisi ce passage pour montrer comment s’occupe Johnny en attendant sa guérison. 9. Popsy Stephen King L’histoire se déroule à la fin du XXème siècle, elle se passe dans un centre commercial du nom de Cousingtown. Les personnages principaux sont -Shéridan et le petit garçon. -Shéridan Il est obligé d’enlever des enfants pour le compte de son patron à qui il doit beaucoup d’argent. Il se sent honteux d’enlever des enfants. -Le Petit Garçon C’est un garçon perdu dans un centre commercial après s’être séparé de son ami Popsy. C’est un vampire, ses yeux sont rouges. Extrait […]Shéridan entrevit l’ongle du pouce de Popsy, juste avant qu’il disparaisse sous son propre menton..Un ongle irrégulier, épais et brutal. Qui lui trancha la gorge avant qu’il ait eu le temps de comprendre ce qu’il lui arrivait. La dernière chose qu’il vit avant que sa vision s’obscurcisse définitivement, ce fut d’abord le gamin qui mettait ses mains en coup pour recueillir le liquide … » Justification J’ai choisi ce passage car on découvre qui est le fameux Popsy que cherchait le petit garçon. 10. Fonds d’écran Pierre Bordage L’histoire se passe à notre temps, elle pourrait se dérouler aujourd’hui. L’histoire se passe dans un collège. Le personnage principal est Balthazar. Balthazar C’est un jeune homme débrouillard qui aime la technologie, il est également amoureux d’une fille de son âge nommée Tania qui est scolarisée dans le même collège que le garçon. Extrait […]Une image le sidéra. Le pétrifia. Le visage de Tania. Pas le visage mignon et souriant qu’il avait entrevu la dernière fois, non un visage horrifié, les yeux écarquillés par l’épouvante, la bouche grande ouverte. » On découvre quel est le problème de Balthazar dans la nouvelle. Avis sur ce recueil J’ai bien aimé ce livre car -On découvre à chaque récit de nouveaux auteurs. -Les nouvelles sont fantastiques. -À chaque nouvelle l’époque change. Evaelle, 4ème A , 1er Octobre 2015. Publié par Evaelle, 4A - dans C
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Le Masque de la mort rouge Illustration de Harry Clarke en 1919. Publication Auteur Edgar Allan Poe Titre d'origine The Masque of the Red Death Langue Anglais Parution mai 1842, Graham's Lady's and Gentleman's Magazine Recueil Nouvelles histoires extraordinaires Traduction française Traduction Charles Baudelaire Intrigue Genre Nouvelle fantastique Le Masque de la mort rouge The Masque of the Red Death est une nouvelle d'Edgar Allan Poe publiée pour la première fois en mai 1842 dans le Graham's Lady's and Gentleman's Magazine sous le titre The Mask of the Red Death, avec le sous-titre A Fantasy. Une version révisée est parue le 19 juillet 1845 dans le Broadway Journal sous son titre définitif. Traduite en français par Charles Baudelaire, elle fait partie du recueil Nouvelles histoires extraordinaires. La nouvelle se situe dans la tradition du roman gothique et a souvent été analysée comme une allégorie sur l'inéluctabilité de la mort, bien que d'autres interprétations aient été faites. Résumé L'histoire se situe dans une abbaye fortifiée, dans laquelle le prince Prospero s'est enfermé, avec mille de ses courtisans, afin de fuir l'épidémie foudroyante de la Mort Rouge », terrible fléau qui frappe le pays. Indifférents aux malheurs des populations frappées par la maladie, ils mènent alors une vie parsemée de vices et de plaisirs en toute sécurité derrière les murs de l'abbaye. Une nuit, Prospero organise un bal masqué dans sept pièces de l'abbaye, décorées et illuminées chacune d'une couleur différente bleu, pourpre, vert, orange, blanc, violet. La dernière est tapissée de noir et éclairée par une lumière rouge sang. Elle inspire une si grande crainte aux invités que rares sont ceux qui osent s'y aventurer. Il s'y trouve une grande horloge d'ébène qui sonne sinistrement à chaque heure ; alors, chacun arrête de parler et l'orchestre cesse de jouer. Durant la soirée, Prospero remarque une figure dans une robe qui ressemble à un linceul, avec un masque semblable au crâne dépeignant une victime de la Mort Rouge. Se sentant gravement insulté, Prospero exige qu'on lui donne l'identité de l'invité mystérieux et ordonne également que l'on s'empare de l'individu. Mais, comme nul n'ose obéir, il tire un poignard et le poursuit à travers les sept pièces. Quand il arrive dans la septième pièce, le mystérieux personnage se retourne et fait face à Prospero, qui s'effondre, mort. Les courtisans, horrifiés et furieux, se jettent sur l'inconnu et lui arrachent son masque, mais ils découvrent que le costume est vide. Tous comprennent qu'il s'agit de la Mort Rouge elle-même et ils meurent les uns après les autres. Les sols des chambres sont remplis de sang et l'horloge s'arrête de sonner. Analyse Dans Le Masque de la mort rouge, Poe adopte plusieurs conventions du roman gothique traditionnel, notamment le cadre de l'intrigue une abbaye médiévale fortifiée. Les différentes pièces décorées dans une couleur unique ont été vues comme des représentations de l'esprit humain, indiquant différents types de personnalités. L'imagerie du sang et du temps est associée au domaine corporel alors que l'épidémie peut représenter les attributs typiques de la vie et de la mortalité[1]. Ceci implique que toute l'histoire est une allégorie à propos des vaines tentatives de l'être humain pour conjurer la mort, interprétation qui est communément acceptée[2]. Toutefois, certains analystes de l'œuvre de Poe la contestent et soutiennent que la nouvelle n'est pas allégorique, s'appuyant en cela sur le mépris du didactisme en littérature affiché par Poe[3]. Si l'histoire a vraiment une morale, Poe n'établit pas explicitement quelle est cette morale[4]. La nouvelle pourrait donc aussi traiter du thème de la vengeance, imaginée par Poe d'après ses observations des distinctions des classes sociales et sublimée par ses propres frustrations, où les riches indifférents subissent le sort qu'ils méritent ». Le narrateur omniscient du récit présente l'arrivée de la Mort Rouge de façon impassible, comme une conséquence logique de la dépravation morale. Le sang, mis en avant dans l'histoire à travers la couleur rouge, représente à la fois la vie et la mort. La figure masquée, qui n'est jamais explicitement désignée comme la Mort Rouge elle-même mais seulement comme un invité costumé, fait en effet son apparition dans la pièce décorée en bleu, couleur souvent associée avec la naissance[5]. Bien que l'abbaye fortifiée ait pour fonction de préserver ses habitants de l'épidémie, elle est en fait un élément oppressant. Sa conception à la façon d'un labyrinthe et ses fenêtres grandes et étroites deviennent presque burlesques dans la pièce noire, tellement oppressante que bien peu de danseurs se sentaient le courage de mettre les pieds dans son enceinte magique »[6]. De plus, l'abbaye est censée être un espace clos et impénétrable mais l'étranger en costume de Mort Rouge s'y introduit aisément, suggérant que le contrôle est une illusion[7]. Comme nombre de récits de Poe, Le Masque de la mort rouge peut également être vu de façon autobiographique. De ce point de vue, le prince Prospero représente Poe, un riche jeune homme faisant partie d'une famille distinguée comme l'étaient les parents adoptifs de Poe. Suivant cette interprétation, Poe cherche à se protéger des dangers du monde extérieur, et son portrait de lui-même comme la seule personne voulant se confronter à l'étranger est emblématique de la propension de l'écrivain à se précipiter dans les ennuis[8]. La maladie appelée Mort Rouge » est fictive. Poe la décrit comme causant des douleurs aigües, un vertige soudain, et puis un suintement abondant par les pores, et la dissolution de l'être » avec comme symptôme des taches pourpres… sur le visage de la victime », et entraînant la mort en une demi-heure. Il est probable que cette maladie soit inspirée par la tuberculose puisque l'épouse de Poe, Virginia, en souffrait au moment où la nouvelle a été écrite. Poe, tout comme le personnage du prince Prospero, tente d'ignorer l'issue fatale de cette maladie, qui a déjà emporté sa mère et son frère[9]. Mais la Mort Rouge peut aussi faire référence au choléra, Poe ayant été témoin d'une épidémie de cette maladie à Baltimore en 1831[10]. D'autres analystes ont suggéré qu'il s'agissait en fait de la peste bubonique représentant plus particulièrement l'épidémie de peste noire en se basant sur la fin du récit représentant la Mort Rouge » dans la pièce noire[11]. Enfin, il a également été suggéré que la Mort Rouge n'est pas une maladie mais quelque chose qui est partagé de façon inhérente par toute l'humanité[12]. Adaptations et influences de la nouvelle Adaptations cinématographiques Le Fantôme de l'Opéra costumé en Mort Rouge dans le film de 1925. 1964 Le Masque de la mort rouge The Masque of the Red Death, film de Roger Corman. 1989 Le Masque de la mort rouge Masque of the Red Death, film de Larry Brand. 2005 Le Masque de la mort rouge, dessin animé de Jean Monset et Timothy Hannem. De plus, plusieurs adaptations du Fantôme de l'Opéra celles de 1925, 1989 et 2004, ainsi que la comédie musicale de 1986 présente le fantôme dans un costume de la Mort Rouge. Fritz Lang s'est inspiré de la nouvelle pour créer le scénario de La Peste à Florence 1919. Influences littéraires Dans Le Fantôme de l'Opéra 1911, roman de Gaston Leroux, Erik le fantôme se déguise en Mort rouge à l'occasion d'un bal costumé, affichant au grand jour son visage de lépreux à l'insu des invités, qui s'ébahissent devant le réalisme de son soi-disant masque. Stephen King fait quelques références à la nouvelle dans son roman Shining, l'enfant lumière 1977. L'histoire est évoquée dans un passage du roman de Tom Wolfe, Le Bûcher des vanités 1987. Dans les romans de Terry Pratchett, Le Huitième Sortilège 1986 et Masquarade 1995, le personnage de La Mort fait référence au récit. Neil Gaiman mentionne brièvement l'histoire dans son roman Neverwhere 1996, et la première histoire de Nuits éternelles 2003 a été influencée par la nouvelle. Le dernier chapitre du roman Le Corps et le sang d’Eymerich 1999, de Valerio Evangelisti, porte le même titre que la nouvelle et reprend son intrigue. À l'estomac 2005, roman de Chuck Palahniuk, commence par une citation du récit de Poe. Une scène centrale du roman Terreur 2007 de Dan Simmons fait directement allusion à la nouvelle. Dans Chroniques martiennes 1950, Ray Bradbury fait allusion à la Mort Rouge dans Usher II à la fin de la nouvelle, la Mort Rouge apparaît après qu'aient retenti les douze coups de minuit dans les sept pièces de la Maison Usher. Adaptations musicales La nouvelle a inspiré plusieurs œuvres musicales dont Un ballet de Joseph Holbrooke 1913. Le Conte fantastique d'André Caplet, pour harpe et quatuor à cordes 1923. Un ballet de Cyril Scott 1930. Masque of The Red Death, chanson du groupe Stormwitch qui fait partie de leur album Tales of Terror 1985. Masque of the Red Death, chanson du groupe Manilla Road qui fait partie de leur album Mystification 1987. Masque of the Red Death, chanson du groupe Crimson Glory qui fait partie de leur album Transcendence 1988. Masque of the Red Death, instrumental du guitariste Michael Romeo qui fait partie de son album The Dark Chapter 1994. Mask of the Red Death, chanson du groupe Samael qui fait partie de leur album Ceremony Of Opposites 1994. Lettera al futuro, chanson d'Eros Ramazzotti qui fait partie de son album Dove c'è musica 1996. And When He Falleth chanson du groupe Theatre of Tragedy qui fait partie de leur album Velvet Darkness They Fear 1996. The Red Death, chanson du groupe Thrice qui fait partie de leur album The Illusion of Safety 2002. Masque of the Red Death, chanson du groupe Nox Arcana qui fait partie de leur album Shadow of the Raven 2007. Le Fantôme du Château, ballet de Igor Piovano et Kathryn Bradney 2008. The Red Death Bal, chanson de Hana Pestle qui fait partie de son album This Way 2009. Beneath The Mask, chanson du groupe Bell Witch qui fait partie de leur album Longing 2012, utilise un sample du film de Roger Corman 1964. Le Masque de la Mort Rouge, concept album de Corvus Corax groupe 2021, avec une lecture du texte de la nouvelle par Alan Simon. Autres médias Le jeu vidéo Under a Killing Moon 1994 comprend des interludes dans lesquels l'acteur James Earl Jones lit des passages de la nouvelle. Un décor de campagne du jeu de rôle Donjons et Dragons s'intitule The Masque of the Red Death and other tales 1994. À l'origine simple extension de son homologue Ravenloft, il met en scène notre monde dans les années 1890 et s'incrit dans le genre de la fantasy urbaine de nombreux êtres surnaturels mages, vampires, zombies, rakshasas... au service d'une entité maléfique la "Mort Rouge" du titre vivent à l'écart de notre société et planifient sa chute. Le tout est inspiré d'auteurs comme Conan Doyle, Stoker, Shelley, Poe ou encore Lovecraft. La Trilogie de la Mort Rouge écrite par Robert Weinberg en 1995, se situant dans l'univers de jeu de rôle du Monde des ténèbres reprend volontairement le titre en hommage à Poe. Un roman graphique de Wendy Pini, Masque of the Red Death 2007, est une adaptation futuriste de la nouvelle. Dans le jeu de rôle Warhammer, l'intrigue du récit a été transposé dans la ville de Moussillon, en Bretonnie. Dans un des comics relié au jeu Overwatch, jouant sur la référence de la nouvelle, l'un des personnages, Faucheur, porte le costume de la Mort Rouge. Dans le jeu vidéo Persona 5 la chanson Beneath the mask fait référence à Edgar Allan Poe et à son livre le Masque de la mort rouge. Pour sa collection Automne-Hiver 2020-2021, le directeur artistique de la maison italienne Marni, Francesco Risso, s'inspira du Prince Prospero et de la nouvelle Le Masque de la Mort rouge pour son défilé[13]. Références en Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé The Masque of the Red Death » voir la liste des auteurs. ↑ en Benjamin Fisher, The Cambridge Companion to Edgar Allan Poe, Cambridge University Press, 2002, Poe and the Gothic tradition », p. 88 ↑ en Joseph Roppolo, Poe A Collection of Critical Essays, Prentice-Hall, Inc., 1967, Meaning and 'The Masque of the Red Death », p. 137 ↑ en Joseph Roppolo, Poe A Collection of Critical Essays, Prentice-Hall, Inc., 1967, Meaning and 'The Masque of the Red Death », p. 134 ↑ en Arthur Hobson Quinn, Edgar Allan Poe A Critical Biography, Johns Hopkins University Press, 1998, p. 331 ↑ en Joseph Roppolo, Poe A Collection of Critical Essays, Prentice-Hall, Inc., 1967, Meaning and 'The Masque of the Red Death », p. 141 ↑ en Sabrina Laurent, Metaphor and Symbolism in The Masque of the Red Death », Boheme An Online Magazine of the Arts, Literature, and Subversion, juillet 2003 ↑ en Scott Peeples, The Cambridge Companion to Edgar Allan Poe, Cambridge University Press, 2002, Poe's 'constructiveness' and 'The Fall of the House of Usher' », p. 186 ↑ en David M. 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Cummings, The Masque of the Red Death A Study Guide », sur consulté le 23 novembre 2011 ↑ en Joseph Roppolo, Poe A Collection of Critical Essays, Prentice-Hall, Inc., 1967, Meaning and 'The Masque of the Red Death », p. 139-140 ↑ en-US Tiziana Cardini, Marni Fall 2020 Menswear Collection », sur Vogue consulté le 4 mars 2021 Liens externes Edgar Allan Poe 1809-1849 Nouvelles Metzengerstein 1832 Le Duc de l'Omelette 1832 Un événement à Jérusalem 1832 Manuscrit trouvé dans une bouteille 1833 Bérénice 1835 Morella 1835 Lionnerie 1835 Aventure sans pareille d'un certain Hans Pfaall 1835 Ombre 1835 Le Roi Peste 1835 Quatre bêtes en une 1836 Silence 1837 Ligeia 1838 Le Diable dans le beffroi 1839 La Chute de la maison Usher 1839 William Wilson 1839 Conversation d'Eiros avec Charmion 1839 L'Homme des foules 1840 Double Assassinat dans la rue Morgue 1841 Une descente dans le Maelstrom 1841 L'Île de la fée 1841 Colloque entre Monos et Una 1841 Éléonora 1841 La Semaine de trois dimanches 1841 Le Portrait ovale 1842 Le Masque de la mort rouge 1842 Le Mystère de Marie Roget 1842 Le Puits et le Pendule 1842 Le Cœur révélateur 1843 Le Scarabée d'or 1843 Le Chat noir 1843 Les Lunettes 1844 Le Canard au ballon 1844 Souvenirs de M. Auguste Bedloe 1844 La Lettre volée 1844 Révélation magnétique 1844 La Caisse oblongue 1844 L'Ange du bizarre 1844 Petite discussion avec une momie 1845 Puissance de la parole 1845 Le Démon de la perversité 1845 Le Système du docteur Goudron et du professeur Plume 1845 La Vérité sur le cas de M. Valdemar 1845 Le Sphinx 1846 La Barrique d'amontillado 1846 Le Domaine d'Arnheim 1847 Hop-Frog 1849 Le Cottage Landor 1849 Roman Les Aventures d'Arthur Gordon Pym 1837 Le Journal de Julius Rodman 1840, inachevé Poèmes Lénore 1843 Le Corbeau 1845 Eureka 1848 Les Cloches 1849 Annabel Lee 1849 Famille Edgar Allan Poe procureur général Elizabeth Poe John Prentiss Poe Neilson Poe Neilson Poe football américain Rosalie Poe Virginia Poe William Henry Poe Entourage Charles Frederick Briggs William Evans Burton Thomas Holley Chivers Thomas Dunn English George Rex Graham Rufus Griswold John P. Kennedy George Lippard Frances Sargent Osgood Sarah Elmira Royster Sarah Helen Whitman Traducteurs Charles Baudelaire Christian Garcin Thierry Gillybœuf Émile Hennequin William Little Hughes Alain Jaubert Léon Lemonnier Stéphane Mallarmé Jean-Pierre Naugrette Félix Rabbe Claude Richard Articles connexes Influence littéraire d'Edgar Allan Poe Influence d'Edgar Allan Poe Edgar Allan Poe dans la culture populaire Liste d'adaptations d'œuvres d'Edgar Allan Poe à la télévision et au cinéma Hommages Cottage Edgar Allan Poe Edgar Allan Poe National Historic Site Maison et musée Edgar Allan Poe Musée Edgar Allan Poe Richmond Rue Edgar-Poe Prix Edgar-Allan-Poe .