LemĂ©tier. â Le crĂȘpier est chargĂ© de prĂ©parer les plats de la carte dâune crĂȘperie : les crĂȘpes et galettes , les diffĂ©rents plats et salades et les desserts. â Il sâoccupe de la fabrication des diffĂ©rentes pĂątes utilisĂ©es (pĂąte de sarrasin, pĂąte de froment), les garnitures salĂ©es cuisinĂ©es (lĂ©gumes, fruits de mer
Bon, on va rester un peu au pays aujourdâhui et visiter notre belle rĂ©gion Bretonne avec une Mor Braz, alias la biĂšre du grand large » ! La biĂšre est brassĂ©e par la brasserie Ă©ponyme, le mot Mor Braz signifie grande mer » en Breton, selon notre cher WikipĂ©dia, câest une baie dĂ©limitĂ©e par la presquâĂźle de Quiberon Ă lâouest, par Carnac, la presquâĂźle de Rhuys, Damgan au nord et par GuĂ©rande Ă lâest. Vous voyez ou pas ? Ce nâest pas loin dâun Lidl et dâune pharmacie, pas compliquĂ© enfin !! Cette brasserie a Ă©tĂ© crĂ©e par Goulven et LoĂŻc Cras, ils sont chacun devenus brasseurs amateurs sans se connaitre au dĂ©part, Loick faisait une brune appelĂ©e lâabbati zu » lâabbaye noire, et Goulven, elle, faisait de la biĂšre blonde inspirĂ©e par une recette de sa grand-mĂšre. Goulven partira dĂ©couvrir les biĂšres de lâEst et participera Ă un concours Ă Metz en 1988, elle obtiendra une rĂ©compense et rencontrera Loick dont elle tombera amoureuse une biĂšre deux coups ! Notre petit couple de tourtereaux ouvrira une boulangerie dans le Morbihan, dĂ©laissant la biĂšre quelque peu et ne brassant que pour la St Patrick, mais leurs amis ne veulent pas en rester lĂ et ils leur font du pied pour ouvrir une brasserie ! Finalement nos Bretons se laisseront tenter, ils vendront la boulangerie et crĂ©erons leur brasserie, dont lâĂ©laboration du brassin prendra deux bonnes annĂ©es ! Goulven aura lâidĂ©e dâutiliser de lâeau de mer, une chose peu commune et risquĂ©e aux premiers abords ! En effet, boire de lâeau de mer câest pas gĂ©nial, demandez aux passagers du Titanic ! En Juin 1999 la Mor Braz blonde sortira, celle que lâon va gouter dans ce test. MalgrĂ© une petite rĂ©ticence des buveurs, la biĂšre finira par ĂȘtre un succĂšs ! Notre couple de Breton aura un mal fou Ă avoir des financements de la part des banques, mais au final ils parviendront avec de la tĂ©nacitĂ© Ă obtenir leurs financements. Il existe une autre biĂšre, lâOcĂ©ane que nous gouterons une prochaine fois ! Mais ce nâest pas tout ! En 1999 ils obtiendront le cristal de lâinnovation mais aussi et surtout la mĂ©daille dâor du concours LĂ©pine en 2001 ! Ce nâest pas rien ! Dâailleurs on parlait de cette biĂšre dans notre dossier sur les biĂšres Ă©tranges et spĂ©ciales ! Pour information, cette biĂšre est distribuĂ©e par la chaine de magasins Cabesto, donc nâhĂ©sitez pas, elles sont vendues par pack de 4 et en bouteilles de 75cl ! Allez, passons au test maintenant ! Non cette biĂšre nâa pas la couleur de la mer, et câest tant mieux ! On retrouve ici, une belle mousse Ă©paisse et trĂšs persistante, la biĂšre est trouble avec de jolies couleurs cuivrĂ©es. Lâodeur est lĂ©gĂšrement iodĂ©eâŠ.et sucrĂ©eâŠ.oui la biĂšre est ambrĂ©e, ca surprend le sucrĂ© salĂ© Ă lâodeur sur le coup et ca me laisse perplexe au dĂ©part ! Je crois que câest exactement la rĂ©action de beaucoup de monde au dĂ©but, mais la curiositĂ© nâest pas toujours un dĂ©faut ! Aucune impression de boire la tasse! Le gout est finalement une belle surprise, la biĂšre est douce et salĂ©e en attaque puis le cotĂ© ambrĂ© se rĂ©vĂšle en milieu de dĂ©gustation pour une pointe dâamertume iodĂ©e du plus bel effet en finale. En conclusion MalgrĂ© mon avis trĂšs positif nĂ©anmoins avant de la gouter, dites vous bien que vous sortez des sentiers battus, il faudra se faire au gout de la mer ! Pas tout le monde nâarrivera Ă apprĂ©cier mais câest une belle et bonne biĂšre !
8hußtre (s) creuses. 2 échalotes. 50 g de beurre. 1 dl de vin jaune. du comté fruité. Commander en un clic poissons frais et fruits de mer directement auprÚs des mareyeurs, ostréiculteurs
Description Ăditeur / Collection DĂ©tails DĂ©lais d'expĂ©dition Une merveilleuse invitation au voyage, Ă la dĂ©couverte des plus beaux contes du Japon. Ce pays dĂ©voile ainsi ce quâil a de plus prĂ©cieux et de plus subtil une sagesse infinie et une beautĂ© sans nom. Au dĂ©tour de ces rĂ©cits Ă la fois hauts en couleurs et dâune douceur extrĂȘme, on apprend pourquoi la mer est salĂ©e, pourquoi la mĂ©duse nâa pas dâos ou bien pourquoi le chat nâest pas un signe du zodiaque⊠Des histoires au parfum de cerisiers en fleur, qui plongent les petits comme les grands au cĆur de la tradition japonaise. Un recueil de contes traditionnels japonais adaptĂ©s par Mayumi Watanabe. SĂ©lectionnĂ© par le MinistĂšre de lâĂducation nationale Ăditeur / Collection Jasmin Les Ăditions du Jasmin publient des livres pour la jeunesse, de la petite enfance aux jeunes adultes, et des livres de littĂ©rature dans des genres trĂšs variĂ©s albums, contes, romans, biographies, polars, poĂ©sie, essais⊠Leur ligne Ă©ditoriale vise Ă faire dĂ©couvrir Ă leurs lecteurs les cultures du monde entier. Jasmin - Contes d'Orient et d'Occident Auteurs Ăric Puybaret Illustrateurs Eric Puybaret Illustrations IllustrĂ© en couleurs Dimensions - Largeur 150 mm Dimensions - Hauteur 190 mm Dimensions - Ăpaisseur 10 mm Extrait des Livraisons et Retours Un message dans cette fiche produit indique le dĂ©lai sous lequel votre produit sera disponible hors jour d'expĂ©dition. Attention, Le dĂ©lai indiquĂ© en bleu concerne 1 exemplaire commandĂ©. Si vous souhaitez connaĂźtre le dĂ©lai pour les autres exemplaires, merci de nous le demander avant la validation de votre commande. Si le produit est en stock le colis est remis au transporteur sous 24/48 heures maximum. Une fois le colis expĂ©diĂ©, les dĂ©lais pour la France mĂ©tropolitaine sont âą Standard suivi 2-4 jours âą Rapide Colissimo... 48 heures Certains produits Ă©ditoriaux sont envoyĂ©s directement par l'Ă©diteur ou le distributeur et partent alors depuis le pays de leur entrepĂŽt. DĂ©lais indicatifs en jours ouvrĂ©s depuis l'Italie âą Standard suivi 4-6 jours âą Rapide Colissimo... 3-5 jours DĂ©lais indicatifs en jours ouvrĂ©s depuis l'Espagne âą Standard suivi 5-7 jours âą Rapide Colissimo... 3-5 jours Pour les autres pays, veuillez consulter les conditions postales des prestataires de transport choisi et les pays concernĂ©s. Hors stock => Un rĂ©assortiment est en cours ou dĂ©clenchĂ© par votre commande. Le dĂ©lai est celui indiquĂ© en bleu Ă cĂŽtĂ© du prix. Distribution ELi Le message âSous X jours-X jours ouvrĂ©sâ dans la fiche produit indique la tranche moyenne du prochain rĂ©assortiment. Le jour dâexpĂ©dition nâest pas compris dans ce dĂ©lai. Les colis partent le lendemain, ou au maximum 48 heures aprĂšs lâarrivĂ©e du rĂ©assortiment sur le site Enfantilingue. Le deÌlai de reÌassortiment moyen est de 15 jours ouvrĂ©s, Ă savoir environ toutes les 3 semaines. La rĂ©elle disponibilitĂ© des produits Ă©ditoriaux commandĂ©s dĂ©pend donc du moment ouÌ votre commande est valideÌe par rapport au restockage. Des rĂ©assortiments intermĂ©diaires pour les petites commandes ont lieu ponctuellement et rĂ©guliĂšrement pour Ă©viter une attente trop longue aux acheteurs particuliers ou aux organismes dont la commande est conditionnĂ©e par un Ă©vĂ©nement ou une date spĂ©cifiques. Câest ainsi quâune quantitĂ© significative de petites commandes arrivent en 1 semaine alors que le dĂ©lai indiquait 8-14 jours ouvrĂ©s sur la fiche produit. Fermeture annuelle estivale de l'Ă©diteur ELi jusqu'28 aoĂ»t. Les livraisons reprennent Ă partir du 5 septembre.
Pourquoila mer est salĂ©e ? (1) . Ref : 107060. R. Giraud, N. Peña. Ce conte de la cĂ©lĂšbre collection du PĂšre Castor raconte lâhistoire de Ti-Jeannot Ă qui le diable a accordĂ© un moulin
10h58 - 06 octobre 2019 RĂ©my Cochen, conteur. - © notre correspondant Mathieu BOUCHARD Ce festival fait la part belle aux conteurs professionnels. Cette annĂ©e, son programme s'Ă©tablit autour du thĂšme de l'eau. PortĂ© par la mĂ©diathĂšque de CĂŽte-d'Or, Coup de contes » fait rayonner la culture dans le dĂ©partement et anime ses territoires Ă travers la voix de conteurs de talent dans les bibliothĂšques du rĂ©seau dĂ©partemental. Cette 27Ăšme Ă©dition aura proposĂ© neuf spectacles en salle, quatre balades contĂ©es, un conte et dĂ©gustation ainsi que, pour la premiĂšre fois, deux contes en extĂ©rieur au bord de l'eau. En parallĂšle de cette programmation, plusieurs expositions, ateliers ou confĂ©rences se sont Ă©galement dĂ©roulĂ©s sur le territoire cĂŽte-d' conteur breton RĂ©my Cochen est venu prĂ©senter La vieille femme et le vieil Ă©tang » dans la salle chĂątillonnaise Kiki de Montparnasse. Ce passeur de mĂ©moire est nĂ© en 1956 Ă SpĂ©zet dans le dĂ©partement du FinistĂšre. Depuis ses dĂ©buts de conteur en 1999, il s'est imposĂ© comme une rĂ©fĂ©rence dans ce domaine. Il explique sa vision des contes du pommier sont tombĂ©es trois pommes. La premiĂšre est pour le conteur, toujours le premier servi. La deuxiĂšme est pour celles et ceux qui ont Ă©coutĂ© les contes. La troisiĂšme doit ĂȘtre partagĂ©e en deux ; une moitiĂ© pour tous ceux et celles qui, depuis la nuit des temps, ont permis aux contes d'arriver jusqu'Ă nous ; une moitiĂ© pour ceux et celles qui feront vivre les contes quand nous ne serons plus lĂ pour le faire. Pour moi avant d'ĂȘtre un art du spectacle, le conte est un art de la relation ».Il a distillĂ© son conte pendant prĂšs d'une heure et demie. Cette vieille femme, mariĂ©e Ă ce vieil Ă©tang, parlait Ă son mari en nageant doucement et son vieil Ă©tang de mari racontait des histoires de riviĂšre, de mer, de brume, de sirĂšnes, tantĂŽt douces, tantĂŽt salĂ©es. Dans ce spectacle, le public a rencontrĂ© Ćil de mer » au regard si perçant qu'il peut voir ce que les autres ne voient pas. Marmite » le meilleur cuisinier du temps de la marine Ă voile mais aussi des femmes qui lavent leur linge les nuits de grande lune. Le public a Ă©galement appris Ă connaĂźtre le peuple des Korrigans, d'oĂč venaient les chants de marins ou encore pourquoi parfois il pleut...Une belle soirĂ©e poĂ©tique devant une salle comble ! Galerie photos
Pouah que câest salĂ© ! Et pourtant des milliers et des milliers de poissons, de coquillages, de crustacĂ©s et bien dâautres plantes et animaux ne
HĂ©lĂšne Du gouezou vraz Version IntĂ©grale Enregistrement Publication 2018-12-02 Lu par Ar Men Livre audio de 19minFichier mp3 de 17,1 Mo830 - TĂ©lĂ©chargements - Dernier dĂ©compte le TĂ©lĂ©charger clic droit "enregistrer sous"Lien TorrentPeer to peerSignalerune erreur Commentaires Musique Journey's Reflection par Darren Curtis Winters Call par Mattias Westlund Eternityscape par HakVoici ce que m'a expliquĂ© un vieux pĂȘcheur du Dourduff, et vous savez que les vieux pĂȘcheurs, surtout ceux du Dourduff, ne mentent jamais. Et leur mĂ©moire est aussi fertile qu'infaillible [...] Encore un bien joli conte d' HĂ©lĂšne, suivi bien sĂ»r d'une dĂ©licieuse recette...
Learn a new language and get a new soul." ~Czech Proverb. Results for tag: mysterious Posts navigation
ï»żPourquoi la mer est salĂ©e Grande question ! Format imprimable pour imprimer le conte Pourquoi la mer est salĂ©e?Il y a trĂšs longtemps, dans un petit village, vivait un pĂȘcheur trĂšs pauvre accompagnĂ© de sa femme et de ses sept enfants. Ă NoĂ«l, sa femme l'envoya chercher de l'argent chez son frĂšre qui Ă©tait trĂšs riche. Une fois rendu, le pauvre homme demanda Ă son frĂšre un peu d'argent et ce dernier lui rĂ©pondit"Va au diable!" en lui lançant un sabot de s'en alla, le sabot Ă la main en suivant un chemin au hasard. Il rencontra des bĂ»cherons Ă qui il demanda le chemin pour aller chez le diable. Les bĂ»cherons lui indiquĂšrent le chemin. Le pauvre homme s'en alla et il aperçut la maison du diable. Il frappa Ă la porte. Le diable Ă©tait assis devant un poĂȘle de pierre et il rugissa"Bienvenue l'ami". "Je vous ai apportĂ© un cadeau" dit le pauvre homme en lui tendant le sabot. "Tu mĂ©rites une rĂ©compense, dit Heesi le diable, que veux-tu?". "Je voudrais la meule accrochĂ©e au mur!". Heesi ne voulait pas se sĂ©parer de sa meule, mais l'homme Ă©tait bien tĂȘtu. "Bon, d'accord!". Puis le diable lui donna les instructions d'utilisation de la meule et il partit. Rendu chez lui, la meule prĂ©para un trĂšs bon repas pour la famille. Le frĂšre riche arriva et demanda Ă son frĂšre la permission d'utiliser la meule et il accepta sans hĂ©siter. Le frĂšre riche alla pĂȘcher et voulu saler ses poissons tout de suite. Il dit Ă la meule de lui donner autant de sel qu'elle le pouvait. Le frĂšre riche Ă©tait fier. Mais, dans son excitation, il avait oubliĂ© de demander Ă son frĂšre comment arrĂȘter la meule. Pour l'arrĂȘter, il disait n'importe quelle formule sans parvenir Ă l'arrĂȘter. Le bateau devint si lourd de sel qu'il sombra. Le plus souvent, c'est en Finlande qu'on raconte cette lĂ©gende... Les contes sont la propriĂ©tĂ© de leurs auteurs. Envoyez moi vos contes sur ce mail ajoutez votre nom, prĂ©nom et Ăąge, je les mettrai en ligne avec plaisir! Isabelle de
Lapetite URSULA rĂ©cupĂ©rĂ©e aprĂšs le dĂ©cĂšs de ma maman en aoĂ»t 2015 n'est plus depuis le 9 septembre 2017. Elle allait sur 15 ans. BĂȘtement, elle est sortie sur la chaussĂ©e et s'est faite buter par un automobiliste qui reculait. Elle est dĂ©cĂ©dĂ©e sur le coup et repose entre deux noisetiers dans le jardin de mon Ille & Vilaine
Navigate with selected cookies Dear Reader, we use the permissions associated with cookies to keep our website running smoothly and to provide you with personalized content that better meets your needs and ensure the best reading experience. At any time, you can change your permissions for the cookie settings below. If you would like to learn more about our Cookie, you can click on Privacy Policy.
VOILA POURQUOI LA MER EST SALEE (conte chinois) · bébé-calin · LE LOUP ET LES 7 CHEVRAUX (grimm) · . · . · amiti é · nanou · amitié · . · . · . Voir plus . Abonnement au
DĂšs lâantiquitĂ©, en Asie comme en Europe, le sel circule. Il est produit et vendu sur lâensemble du pourtour mĂ©diterranĂ©en, dans la vallĂ©e de lâIndus, en Afrique. Les Romains expĂ©dient le sel des salines dâOstie jus jusquâaux confins de lâEmpire et lâembouchure du Tibre. Les salins de la mer Noire, dâAigues-Mortes en MĂ©diterranĂ©e et de la cĂŽte Atlantique fournissent aussi aux Romains de grandes quantitĂ©s de sel. Ce dernier tient une place considĂ©rable, tant dans notre quotidien que dans notre inconscient collectif. PrĂ©sent dans la plupart des religions, le sel y occupe encore une place de choix ; il est instrument liturgique, il rime avec foi et fidĂ©litĂ©, mais aussi avec stĂ©rilitĂ© et malĂ©diction. Seulement une question sâimpose pourquoi lâeau de mer est-elle salĂ©e ?Lâhistoire du moulin Ă selLorsque le Divin eut ordonnĂ© la ronde des sphĂšres cĂ©lestes, et quâil eut fait la Terre et les eaux, donnĂ© vie aux bĂȘtes et aux gens, il prit quelque repos. Il en profita pour rendre visite aux hommes, sans se faire premier quâil rencontra Ă©tait un pauvre pĂȘcheur qui lâinvita Ă sa pauvre table. Mais le repas Ă©tait sans saveur et le pain si fade. Le bon Dieu ne put rien avaler. Alors , il sortit de sa barbe blanche un petit moulin Ă sel et lui dit Reçois le sel de la sagesse pour le bonheur des hommes. Avec lui tu pourras tanner la peau des bĂȘtes pour en faire le cuir, saler ta viande et ton poisson pour Ă©chapper Ă la disette et ton pain en sera meilleur et plus blond ». Le petit moulin Ă sel apporta lâabondance Ă tout le frĂšre du pĂȘcheur, cupide et jaloux, lui vola le moulin et le cacha dans son grenier. Dieu le vit, et de colĂšre, ordonna au moulin de tourner sans cesse, vomissant le sel sur le plancher qui faillit sâĂ©crouler. Le voleur voulut sâen dĂ©faire et le jeta Ă la mer. Rien nây fit, le moulin continua de tourna. Ainsi, toute la mer fut salĂ©e, et le sel Ă©chut Ă tous en partage. Il est le fruit de lâeau, de la mer, di soleil et du vent, de lâespace et du dit la science ?Les scientifiques nâont pas encore rĂ©pondu Ă cette question. Il semblerait que le sel de la mer provienne de lâĂ©rosion et de lâ lâorigine, la terre porte en elle dâimportantes quantitĂ©s de sel, matiĂšre trĂšs soluble dans lâeau. Les eaux de ruissellement des riviĂšres entrainent ce sel et vont former les mers et les ocĂ©ans. Au fil des millĂ©naires, la gĂ©ologie fait son travail et dĂ©coupe les ocĂ©ans et les mers, façonne les continents, dessine les les sĂ©diments se sont dĂ©posĂ©s et le sel sâenfonce dans lâĂ©paisseur de la croĂ»te terrestre et se cristallise en sel gemme. Une source peut venir se perdre et ressort salĂ©e !Le sel dans la mythologie grecque !HomĂšre considĂ©rait le sel comme dâorigine divine, il dĂ©crit Achille prĂ©parant des brochettes Sur un lit de braises, Achille pose les broches, et pour verser le sel divin, les soulĂšve au-dessus des chenets ».Plutarque a Ă©crit dans ses Propos de table Je pense que les poĂštes appellent Aphrodite halogĂ©nĂ©e nĂ©e du sel et quâils ont rĂ©pandu la lĂ©gende de sa naissance dans la mer par allusion au pouvoir gĂ©nĂ©rateur du sambamara
Pourquoila mer est-elle salĂ©e ? Conte Chinois. Un conte chinois pour parler de la mer. Il y a bien longtemps, en terre de Chine vivaient 2 frĂšres qui ne sâentendaient pas. LâaĂźnĂ© brimait son cadet continuellement. A la mort de leur pĂšre les choses empirĂšrent et la vie de Wang le cadet devint intenable. Wang lâaĂźnĂ© accapara tout l
Les enfants, je vous ai dĂ©jĂ dit quâautrefois, il y a longtemps, trĂšs longtemps, les hommes aimaient inventer des histoires pour expliquer ce quâils ne comprenaient pas. Voici ce quâils disaient pour expliquer pourquoi lâeau de la mer est salĂ©e. Il Ă©tait une fois, un pauvre bĂ»cheron⊠Un soir, alors quâil prĂ©parait son dĂźner, un tout petit homme apparut et lui dit Je suis le nain Flic-Floc, jâai faim. » Assieds-toi Ă cĂŽtĂ© de moi, rĂ©pondit le bĂ»cheron, nous allons partager mon repas. » Ils se mirent Ă table et vidĂšrent ensemble une marmite de soupe. A la fin du repas, le nain Flic-Floc dit au bĂ»cheron » Tu es gĂ©nĂ©reux. Alors, je vais te faire un cadeau. Voici pour toi, un moulin magique. Il suffit de dire Petit moulin, il faut me moudre ceci et le moudre bien vite pour quâil se mette Ă moudre tout ce que tu dĂ©sires. Pour lâarrĂȘter, tu nâauras quâĂ dire maralata-matata-maliba. » Et le nain disparut trĂšs vite. Le bĂ»cheron posa le moulin devant sa vieille cabane et lui dit Petit moulin, il faut me moudre une belle maison et la moudre bien vite. » Et le petit moulin se mit Ă moudre la plus jolie des maisons. Comme le moilin finssait de moudre la derniĂšre tuile du toit, le bĂ»cheron sâĂ©cria »marala-matata-maliba! » et le moulin sâarrĂȘta. EmerveillĂ©, le bĂ»cheron porta le moulin dans le prĂ© et lui dit Petit moulin, il faut me moudre des animaux et les moudre bien vite. » Et le petit moulin se mit Ă moudre des moutons, des chevaux et des cochons. Comme le petit moulin finissait de moudre la queue du dernier cochon, le bĂ»cheron lui cria »marala-matata-maliba! » et le moulin sâarrĂȘta. Ensuite, le bĂ»cheron fit la mĂȘme chose avec les vĂȘtements pantalons, tricots⊠Si bien quâĂ la fin, il eut tout ce quâil lui fallait. Alors, il rangea le moulin magique et nây pensa plus. Un jour, le capitaine dâun bateau de pĂȘche arriva chez le bĂ»cheron. Il venait acheter le plus beau des arbres de la forĂȘt pour remplacer le mĂąt de son bateau qui sâĂ©tait cassĂ© lors dâune tempĂȘte. Il voulait aussi de belles planches bien, solides pour rĂ©parer la coque de son bateau qui sâĂ©tait percĂ©e sur des rochers. Le bĂ»cheron lâĂ©couta et lui dit Ne vous inquiĂ©tez pas. DĂšs demain, tout sera prĂȘt! » Alors, il alla chercher le moulin magique et dit Petit moulin, il faut me moudre de belles planches et les moudres bien vite! » Et le moulin se mit Ă moudre les planches sous les yeux Ă©merveillĂ©s du capitaine. Le lendemain matin, le capitaine vint rĂ©cupĂ©rer les planches et pendant que le bĂ»cheron avait le dos tournĂ©, il vola le moulin et courut jusquâĂ son bateau. DĂ©s quâil fĂ»t en mer, le capitaine appela les matelots Allez chercher les tonneaux de sel, nous allons les remplir! » Puis il prit le petit moulin et lui dit Petit moulin, il faut me moudre du sel et le moudre bien vite! » Et le petit moulin se mit Ă moudre, Ă moudre du sel, du beau sel blanc tout en poudre fine. Quand les tonneaux furent remplis, le capitaine lui dit En voilĂ assez, petit moulin, nous avons de quoi saler toutes les morues et tous les harengs que nous pĂȘcherons! » Mais le moulin continuait de moudre du beau sel blanc tout en poudre fine. Et le sel sâamassait sur le pont du bateau. Assez! crait le capitaine furieux, assez!! ». Mais le moulin ne voulait rien savoir. Et le sel commençait Ă remplir les cales du bateau. A la fin, comme le bateau trop chargĂ© allait couler, le capitaine prit le moulin et le jeta par dessus bord. Le moulin tomba au fond de la mer. Et le moulin continua Ă moudre du beau sel blanc tout en poudre fine⊠Câest depuis ce jour, que lâeau de la mer est salĂ©eâŠ
Autotal, notre tournĂ©e estivale Produit en Bretagne 2022 fera escale dans 30 villes, implantĂ©es dans les 5 dĂ©partements bretons. Venez Ă notre rencontre ! đ
Semaine du jeudi 7 au vendredi 8 juillet 2022 : Jeudi 7 : Nantes â Cours Saint-AndrĂ© | 16h30-21h. Vendredi 8 : Nantes â Cours Saint-AndrĂ© | 16h30-21h.
Radio CompĂšre Morel Aller au contenu Aller au menu Aller Ă la recherche Les Sept corbeaux, un conte merveilleux - Des contes traditionnels » Par AurĂ©lie le mardi, novembre 15 2011, 1211 - FRANĂAIS - Lien permanent Si ça vous intĂ©resse d'Ă©couter ce conte, il est ici Commentaires 1. Le jeudi, dĂ©cembre 29 2011, 1111 par Morgane Tiens tiens euch conte , j'ramaintuve un tcho molet c'Ă©touais pos peindint eune sortie par eul club lecture ?! 2. Le vendredi, janvier 6 2012, 1600 par B. Halit C'est effectivement un conte qui avait Ă©tĂ© lu lors d'une visite Ă la maison de retraite avec le club lecture et qui sait ? peut-ĂȘtre par toi... LĂ , c'est AurĂ©lie qui nous le propose... Et merci, Morgane, pour tous ces gentils commentaires postĂ©s. Fil des commentaires de ce billet
Leconteur breton Rémy Cochen est venu présenter « La vieille femme et le vieil étang » dans la salle chùtillonnaise Kiki de Montparnasse. Ce passeur de mémoire est né en 1956 à Spézet dans le département du FinistÚre. Depuis ses débuts de conteur en 1999, il s'est imposé comme une référence dans ce domaine. Il explique sa vision des contes : « du pommier sont
Le deal Ă ne pas rater Cartes PokĂ©mon oĂč commander le coffret PokĂ©mon Go Collection ... ⏠Voir le deal LJC MYTHES-CONTES-LEGENDES Contes & LĂ©gendes Contes AuteurMessageFaenorRang Administrateur Nombre de messages 742Age 58Localisation Aix-en-ProvenceEmploi Conteuse-MusicienneDate d'inscription 13/11/2004Sujet Et la Mer devint salĂ©e...Breton Mer 27 Sep - 1147 Les Contes de GĂ©nĂšse sont fort nombreux, surtout chez les amĂ©riendiens!les Contes de "Pourquoi", le sont tout autant, et ce fameux "Pourquoi la Mer est-elle salĂ©e" connait plusieurs versions, dont voici la Bretonne!! ET LA MER DEVINT SALEE ... BretonAs-tu jamais goĂ»tĂ© l'eau de mer ? Pouah, que c'est salĂ© ! Eh pourtant des milliers et des milliers de poissons, de coquillages, de crustacĂ©s et bien d'autre plantes et animaux ne peuvent vivrent que dans la mer, et dans la mer ⊠salĂ©e. Mais au fait, sais-tu pourquoi la mer est salĂ©e ? Voici ce que m'a expliquĂ© un vieux pĂȘcheur de Concarneau, et tu sais que les vieux pĂȘcheurs, surtout ceux de Concarneau, ne mentent jamais ⊠chaque fois qu'ils disent la vĂ©ritĂ© ⊠C'Ă©tait il y a si longtemps que le grand-pĂšre de ton grand-pĂšre n'Ă©tait pas encore nĂ©. Le sable du Cabellou Ă©tait encore rocher et les paysans de Lanriec venaient en charrette aux GlĂ©nan pour y faire la moisson. En ce temps-lĂ , le rivage de la mer se trouvait tout lĂ -bas Ă la ligne d'horizon et, chose encore plus curieuse, l'eau de la merâŠn'Ă©tait pas salĂ©e ! Les pĂȘcheurs en rapportaient carpes et goujons, truites et brochets, mais jamais la moindre sardine, jamais le plus petit merluchon. Le pĂšre PĂ©lage Ă©tait le plus ancien marin de TrĂ©vignon. Il Ă©tait venu au monde il y avait si longtemps qu'il ne savait plus lui-mĂȘme son Ăąge. - Il avait dĂ©jĂ plus de cents ans quand j'ai fait ma premiĂšre marĂ©e, affirmait le syndic du port, et son bateau est pour le moins aussi vieux que lui. C'est vrai que sa barque n'inspirait guĂšre confiance. Entre les bordĂ©s disjoints, l'eau filtrait insidieusement. PĂ©lage ne semblait pas en faire cas. On le voyait seulement, lorsqu'il jugeait que l'esquif s'enfonçait trop, dĂ©chausser l'un de ses sabots en guise d'Ă©cope et jeter par-dessus bord juste assez d'eau pour ne pas aller par le fond avant d'atteindre le port. Avec son unique casier couvert d'algues vertes, ce n'est pas lui qui risquait de dĂ©vaster les fonds. Il rapportait chaque jour exactement de quoi faire une fricassĂ©e ou une soupe parfumĂ©e. Vivant seul depuis bien longtemps, cela lui suffisait et jamais on ne l'avait entendu se plaindre. Les jeunes le taquinaient parfois - Alors, PĂ©lage, trois anguilles seulement ? Un bon pĂȘcheur comme toi, si tu voulais embarquer avec nous, avec des filets neufs tu ferais fortune ! PĂ©lage se contentait de lever la main en soir-lĂ , il hissait Ă bord son orin, comme Ă l'accoutumĂ©e, lorsqu'il vit s'agiter au fond du casier une Ă©trange crĂ©ature ce n'Ă©tait ni un poisson ni un crabe comme il l'espĂ©rait mais une sorte de paquets d'algues d'oĂč Ă©mergeaient de minuscules bras et une tĂȘte Ă©bouriffĂ©e. Jamais, de toute sa vie, il n'avait vu chose pareille. Avec prĂ©caution, il la sortit de sa prison, la dĂ©barrassa des algues qui l'entravaient. Il dĂ©couvrit alors une espĂšce de petit homme, grand comme la main et dont les jambes auraient Ă©tĂ© remplacĂ©es par un queue de poisson d'un vert fluorescent. Le curieux petit ĂȘtre s'agitait entre les doigts du pĂȘcheur. En l'examinant de plus prĂšs, PĂ©lage s'aperçut qu'il remuait les lĂšvres comme s'il parlait mais le claquement de la voie empĂȘchait d'entendre si, rĂ©ellement, des sons sortaient de cette bouche en miniature. Pour en avoir le coeur net, il affala la voile, s'assit sur le banc de nage et approcha de son oreille sa bizarre capture. Ce drĂŽle de petit homme-poisson parlait ! D'une voix Ă peine audible, certes, mais il parlait - S'il te plaĂźt, PĂ©lage, rejette-moi Ă la mer. Que pourrais-tu faire de moi ? Je suis le roi des ondins ; mon peuple et moi vivons au fond de la mer et c'est nous qui accrochons les poissons dans les filets des pĂȘcheurs. Je m'apprĂȘtais justement Ă dĂ©poser une carpe dans ton casier quand tu l'as relevĂ© et je suis restĂ© dans le piĂšge. Si tu me relĂąche, je te rĂ©compenserai, car notre pouvoir est trĂšs grand. Aussi Ă©berluĂ© qu'amusĂ©, PĂ©lage ne rĂ©flĂ©chit pas longtemps ce gros coquillage qui restait au fond du casier suffirait bien Ă son repas du soir. Se penchant au-dessus de l'eau, il y dĂ©posa dĂ©licatement le petit ondin. Celui-ci plongea comme un Ă©clair puis rĂ©apparut aussitĂŽt. Sa voix Ă©tait cette fois, beaucoup plus forte -Merci, vieux PĂ©lage, merci de m'avoir libĂ©rĂ©. Pour te remercier, garde bien ce coquillage que tu as pĂȘchĂ©, car il est magique. Chaque fois que tu dĂ©sireras quelque chose, dis exactement " Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne ceci en mes mains ". Pour l'arrĂȘter, il suffira de lui dire " Petit coquillage des ondins, arrĂȘte ton moulin. Repose-toi jusqu'Ă demain ! " Surtout n'oublie pas ces formules, sinon le coquillage ne t'obĂ©irait plus. Et dans un remous turquoise, le petit ondin disparu. ...Ă suivre! _________________Belle et Douce JournĂ©e Ă vous! /I\ FaenorRang Administrateur Nombre de messages 742Age 58Localisation Aix-en-ProvenceEmploi Conteuse-MusicienneDate d'inscription 13/11/2004Sujet Re Et la Mer devint salĂ©e...Breton Sam 28 Oct - 1129 .../... la suite!En dĂ©barquant sur les rochers de TrĂ©vignon, PĂ©lage fredonnait. Cette aventure hors du commun l'avait mis de bonne humeur mais, comme il lui arrivait de s'assoupir dans sa barque, il n'Ă©tait pas sĂ»r, au fond, de n'avoir pas rĂȘvĂ© toute cette histoire. Au moment de se mettre Ă table devant son Ă©ternel bol de soupe, il se prit Ă soupirer -Que j'aimerais, ce soir, manger un rĂŽti de porc bien dorĂ©, comme celui de mes noces, il y si longtemps ! Et si ce coquillage avait rĂ©ellement le pouvoir de⊠Il prit son ton le plus sĂ©rieux et ordonna -Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne un rĂŽti en mes mains. La phrase Ă©tait Ă peine achevĂ©e qu'un Ă©norme rĂŽti, dorĂ© Ă point, lui sautait dans les mains. De surprise, le vieux pĂȘcheur lĂącha ce mets tombĂ© du ciel mais un second rĂŽti semblable vint aussitĂŽt le remplacer. - Oh lĂ ! c'en est trop ! Petit coquillage des ondins, arrĂȘte ton moulin. Repose-toi jusqu'Ă demain. Jamais PĂ©lage n'avait Ă©tĂ© Ă pareil festin. Il s'endormit en rĂȘvant aux mille choses que le coquillage allait lui procurer dĂ©sormais. Avant le soleil levĂ©, il Ă©tait sur le port, mais comme il appareillait, la lourde voile dĂ©corĂ©e et rapiĂ©cĂ©e se dĂ©chira brusquement. Au lieu de se dĂ©soler , il pensa tout de suite au coquillage qu'il avait en poche - Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne une voile en mes mains. Une magnifique misaine rouge se dĂ©roula au pied du mĂąt. Le marin se pressa de lancer la seconde formule. Il n'avait que faire d'une deuxiĂšme voile semblable car la barque Ă©tait bien petite ! En voyant sortir le vieux canot arborant une fine voile rouge, les autres marins n'en croyaient pas leurs yeux. Depuis qu'ils connaissaient PĂ©lage, jamais ils ne lui avaient rien vu de neuf. OĂč pouvait-il avoir trouvĂ© de quoi s'acheter pareil grĂ©ement ? Quand, le lendemain, on le vit sortir de sa chaumiĂšre portant vareuse encore craquante d'apprĂȘt et sabots fleurant le bois fraĂźchement tranchĂ©, l'Ă©tonnement fut Ă son comble. PĂ©lage avait-il vendu son Ăąme au diable ? Il fallait savoir. Le village dormait depuis longtemps dĂ©jĂ . Seule la lampe de PĂ©lage brillait derriĂšre les petits carreaux de la maison. La porte de la chaumiĂšre d'en face s'entrouvrit discrĂštement. Sautant le mur, une silhouette vint se hisser jusqu'Ă la fenĂȘtre Ă©clairĂ©e. Le voisin avait Ă©tĂ© chargĂ© de surveiller les faits et gestes du " nouveau riche ". Le pĂȘcheur Ă©tait assis devant l'Ăątre, un coquillage posĂ© sur les genoux. Le voisin l'entendit nettement prononcer -Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne une bĂ»che en mes mains. Ebahi, le curieux vit une grosse branche de chĂȘne, sortie d'on ne sait oĂč, se placer en travers des genoux du bonhomme. Il en savait assez s'il rĂ©ussissait Ă se saisir de ce coquillage magique, sa fortune Ă©tait assurĂ©e. Ce n'Ă©tait pas des voiles et des habits qu'il demanderait, mais de l'or et des diamants. Tapi dans l'ombre, il attendit que s'Ă©teigne la lampe de PĂ©lage. Il attendit encore et poussa la porte que le marin ne fermait jamais Ă clef car il ne possĂ©dait rien chez lui susceptible d'attirer les voleursâŠLe boulanger du port allumait son four lorsqu'il vit passer le voisin de PĂ©lage , chargĂ© d'un grand sac. - DĂ©jĂ levĂ© Younnic ? OĂč vas-tu si tĂŽt avec ton barda sur le dos ? L'autre parut gĂȘnĂ© et pressa le pas - J'embarque pour Lorient oĂč j'ai Ă faire. Il quittait en rĂ©alitĂ© le pays pour toujours car il emportait le coquillage magique et prĂ©fĂ©rait ĂȘtre loin avant de s'en servir. Ainsi personne ne soupçonnait la raison de sa fortune nouvelle. Une fois au large, il comptait d'abord faire changer sa barque en goĂ©lette, lui faire apparaĂźtre un Ă©quipage et aller aux AmĂ©riques oĂč il aurait carrosse, chĂąteau et jardins. Il lui fallait pour l'instant gagner la haute mer avant que PĂ©lage ne s'aperçût du larcin. Sur le coup de midi, il prĂ©para une omelette sur le fourneau du bord. Mais dans sa prĂ©cipitation il avait oubliĂ© Ă terre sel et poivre. Passe encore une omelette sans poivre, mais sans sel quel triste menu ! - Mais mon coquillage va sĂ»rement me venir en aide ! Que disait le vieux dĂ©jĂ ? Ah, j'y suis petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne du sel en mes mains. Une poignĂ©e de sel blanc bondit dans la poĂȘle. -Oh, oh pas tant, tu vas gĂącher mon omelette ! Une autre poignĂ©e avait rejoint la premiĂšre, puis une autre encore. - Merci ! Merci ! C'est trop, j'en avais bien assez d'une poignĂ©e !ArrĂȘte-toi ! Mais le sel continuait Ă s'amonceler sur le fourneau - Cela suffit ! Vas-tu finir, maudit coquillage ?⊠Le fond de la barque Ă©tait maintenant recouvert d'une Ă©paisse couche blanche qui roulait en vagues au grĂ© du roulis. Younnic en avait jusqu'aux genoux et tentait en vain de se dĂ©gager, tandis que le bateau s'enfonçait lentement. Au prix d'un terrible effort, il put agripper le mĂąt et s'y hisser. Si seulement il avait pu retrouver le coquillage et le jeter Ă l'eau, sans doute cette marĂ©e de sel se serait-elle arrĂȘtĂ©e. Mais le coquillage Ă©tait lui-mĂȘme enseveli on ne sait oĂč. Younnic se sentit perdu. Le sel dĂ©passait le plat-bord et retombait en cascade dans la mer. La barque n'allait pas tarder Ă couler bas. Le marin saisit une brassĂ©e de liĂšges suspendus au mĂąt et sauta Ă l'eau⊠Quelques semaines plus tard, un trois-mĂąts faisait escale aux AmĂ©riques. Le cuisinier du bord s'appelait Younnic. Un drĂŽle de cuisinier, Ă vrai dire, car il refusait toujours de mettre du sel dans le rata de l'Ă©quipage. On racontait qu'il avait Ă©tĂ© repĂȘchĂ© en pleine mer, un paquet de liĂšges en guise de bouĂ©e⊠A TrĂ©vignon comme ailleurs, les pĂȘcheurs s'aperçurent qu'ils ne rapportaient plus les mĂȘmes espĂšces dans leurs filets ; c'Ă©taient maintenant des maquereaux, des sardines et des rougets. VoilĂ des poissons qui avait du goĂ»t ! Et puis un jour, un petit enfant qui apprenait Ă nager au bord de la plage revint en hurlant vers sa mĂšre - Elle est salĂ©e ! Elle est salĂ©e ! On mit un bon moment Ă comprendre il avait avalĂ© une gorgĂ©e d'eau et avait ressenti une soudaine brĂ»lure, l'eau de la mer Ă©tait salĂ©e ! On VĂ©rifia ici, on vĂ©rifia lĂ . Partout la mer Ă©tait maintenant salĂ©e⊠Quelque part, au fond de la mer , un trĂšs vieux coquillage tourne sans cesse sur lui-mĂȘme et l'on raconte qu'au large des GlĂ©nan, l'OcĂ©an est toujours plus salĂ© qu'en tout autre point du Globe. Va savoir pourquoi ?âŠIl y a d'autres versions que je porterai tantĂŽt!si vous-mĂȘme en avez une, n'hĂ©sitez pas!! _________________Belle et Douce JournĂ©e Ă vous! /I\ Et la Mer devint salĂ©e...Breton Page 1 sur 1 Sujets similaires» conte Breton "Scouarn, le Breton"/ Bonne lecture» Le Rhi'Mellen Conte BretonPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumLJC MYTHES-CONTES-LEGENDES Contes & LĂ©gendes ContesSauter vers
16 km. PĂ©destre. Moyen. Dans un jeu d'ombres et de lumiĂšres, la vallĂ©e du Moulin de la Mer prĂ©sente une succession d'ambiances paysagĂšres oĂč l'eau est toujours prĂ©sente. Le sentier dĂ©marre sous une voĂ»te arborĂ©e et nous conduit tout d'abord jusqu'Ă l'ancienne aire de travail du moulin, tĂ©moin de l'utilisation passĂ©e de la vallĂ©e.
Lâune des questions que nous nous posions tous quand on Ă©tait petit, Ă©tait mais pourquoi la mer est salĂ©e ? ». Si vous aviez oubliĂ© la rĂ©ponse qui vous a Ă©tĂ© donnĂ©e dans le temps, nous vous la rappelons ci-dessous. Et si lâon vous a racontĂ© la lĂ©gende de comment lâeau de mer est devenue salĂ©e, nous vous dĂ©voilons aujourdâhui la vraie rĂ©ponse scientifique et ce nâest pas parce que les poissons ont trop pleurĂ© đ !Tout remonte il y a 4 milliards dâannĂ©esâŠBien que lâon puisse avoir du mal Ă le concevoir aujourdâhui, notre planĂšte Terre Ă©tait trĂšs chaude il y a environ 4 milliards dâannĂ©es. Elle nâavait mĂȘme pas dâocĂ©an. En revanche, elle Ă©tait remplie de volcans. Ces derniers ont rempli lâatmosphĂšre dâune Ă©norme quantitĂ© de gaz mais aussi de la vapeur dâ la tempĂ©rature de notre planĂšte diminua, la vapeur dâeau se liquĂ©fia. En dâautres termes, lâeau gazeuse sâest transformĂ©e en de lâeau liquide. Cela entraĂźna plusieurs millions dâannĂ©es de pluie. Ă leur tour, les pluies ont provoquĂ© lâĂ©rosion, câest-Ă -dire quâelles ont grignotĂ© les roches des en sâĂ©coulant sur les roches, cette eau de pluie a absorbĂ© leurs sels minĂ©raux. Enfin, cette eau de pluie chargĂ©e de sels minĂ©raux a fini sa course dans la mer, ce qui explique pourquoi lâeau de mer est de pluie dĂ©verserait les substances chimiques des roches dans la merPrenons une bouteille dâeau minĂ©rale. On y voit sur lâĂ©tiquette plusieurs types de substances chimiques dont du calcium, du sodium, du magnĂ©sium, etc. Or, ces substances sont Ă©galement abondantes dans les roches mĂȘme si le calcium et le sodium sont en plus grandes faut Ă©galement savoir que le sel est formĂ© par la combinaison du sodium avec du chlore, et câest ce qui va saler les ocĂ©ans. Pour information, il y a 35 grammes de sel environ dans un litre dâeau de mer. Si vous songez ainsi Ă prendre un bain dâeau de mer dans votre baignoire, il vous faudrait y verser pas moins de 7 kilogrammes de sel !Certains disent que quand lâeau de mer sâĂ©vapore, elle laisse le sel dans la mer, et va retourner Ă©roder les roches. Dâautres pensent que la salinitĂ© de lâeau de mer nâaugmente pas car le vent emporte les embruns vers les Recevez chaque matin les derniers articles du blog directement dans votre boite cochant cette case, vous confirmez que vous avez lu et que vous acceptez nos conditions d'utilisation concernant le stockage des donnĂ©es soumises par le biais de ce formulaire.
Pourquoila mer est salĂ©e? Il y a trĂšs longtemps, dans un petit village, vivait un pĂȘcheur trĂšs pauvre accompagnĂ© de sa femme et de ses sept enfants. Ă NoĂ«l, sa femme l'envoya chercher de l'argent chez son frĂšre qui Ă©tait trĂšs riche. Une fois rendu, le pauvre homme demanda Ă son frĂšre un peu d'argent et ce dernier lui rĂ©pondit:"Va au diable!"
Il y a fort longtemps vivaient en Chine deux Ă©tait le plus fort et brimait sans cesse son cadet. A la mort de leur pĂšre, les choses ne s'arrangĂšrent pas et la vie devint intenable pour Wang-cadet. Wang-l'aĂźnĂ© accapara tout l'hĂ©ritage du pĂšre la belle maison, le buffle, et tout le bien. Wang-cadet n'eut rien du tout et la misĂšre s'installa bientĂŽt dans sa jour, il ne lui resta mĂȘme plus un seul grain de riz. Il ne pourrait pas manger, alors, il se rĂ©solut Ă aller chez son sur place, il le salua et dit en ces termes -FrĂšre aĂźnĂ©, prĂȘte-moi un peu de son frĂšre, qui Ă©tait trĂšs avare, refusa tout net de l'aider et le cadet sachant que faire, Wang-cadet s'en alla pĂȘcher au bord de la mer Jaune. La chance n'Ă©tait pas avec lui car il ne parvint mĂȘme pas Ă attraper un seul rentrait chez lui les mains vides, la tĂȘte basse, le cœur lourd quand soudain, il aperçut une meule au milieu de la route." Ăa pourra toujours servir!" , pensa-t-il en ramassant la meule, et il la rapporta Ă la qu'elle l'aperçut, sa femme lui demanda -As-tu fait bonne pĂȘche ? Rapportes-tu beaucoup de poisson ?-Non, femme! Il n'y a pas de poisson. Je t'ai apportĂ© une Wang-cadet, tu sais bien que nous n'avons rien Ă moudre il ne reste pas un seul grain Ă la posa la meule par terre et, de dĂ©pit, lui donna un coup de pied. La meule se mit Ă tourner, Ă tourner et Ă moudre. Et il en sortait du sel, des quantitĂ© de sel. Elle tournait de plus en plus vite et il en sortait de plus en plus de sel. Wang-cadet et sa femme Ă©taient tout contents de cette aubaine mais la meule tournait, tournait et le tas de sel grandissait, commençait Ă avoir peur et se demandait comment il pourrait bien arrĂȘter la meule. Il pensait, rĂ©flĂ©chissait, calculait, il ne trouvait aucun moyen. Soudain, il eut enfin l'idĂ©e de la retourner, et elle s' partir de ce jour, chaque fois qu'il manquait quelque chose dans la maison, Wang-cadet poussait la meule du pied et obtenait du sel qu'il Ă©changeait avec ses voisins contre ce qui lui Ă©tait nĂ©cessaire. Ils vĂ©curent ainsi Ă l'abri du besoin, lui et sa le frĂšre aĂźnĂ© apprit bien vite comment son cadet avait trouvĂ© le bonheur et il fut assailli par l'envie. Il vint voir son frĂšre et dit -FrĂšre-cadet, prĂȘte-moi donc ta frĂšre cadet aurait prĂ©fĂ©rĂ© garder sa trouvaille pour lui, mais il avait un profond respect pour son frĂšre aĂźnĂ© et il n'osa pas Ă©tait tellement pressĂ© d'emporter la meule que Wang-cadet n'eut pas le temps de lui expliquer comment il fallait faire pour l'arrĂȘter. Lorsqu'il voulut lui parler, ce dernier Ă©tait dĂ©jĂ loin, emportant l'objet de sa convoitiseIl Ă©tait trĂšs heureux, le frĂšre aĂźnĂ©. Il rapporta la meule chez lui et la poussa du pied. La meule se mit Ă tourner et Ă moudre du sel. Elle moulut sans relĂąche, de plus en plus vite. Le tas de sel grandissait, grandissait sans cesse. Il atteignit bien vite le toit de la maison. Les murs craquĂšrent. La maison allait s' prit peur. Il ne savait pas comment arrĂȘter la meule. Il eut l'idĂ©e de la faire rouler hors de la maison, qui Ă©tait sur une colline. La meule dĂ©vala la pente, roula jusque dans la mer et disparut dans les ce temps-lĂ , elle continue Ă tourner au fond de la mer et Ă moudre du sel. Personne n'est allĂ© la voilĂ pourquoi l'eau de la mer est salĂ©e. Posted on Thursday, 04 February 2016 at 344 PMEdited on Friday, 26 February 2016 at 304 PM
Commentla mer devint salĂ©e ? En ces temps-lĂ , il y a trĂšs longtemps, les hommes aimaient inventer des histoires pour expliquer ce qu'ils ne comprenaient pas. Voici ce quâils racontaient pour expliquer pourquoi lâeau de la mer est salĂ©e. Il Ă©tait une fois, un pauvre bĂ»cheron. Un soir, alors qu'il prĂ©parait son dĂźner, un tout petit
PubliĂ© le 27 dĂ©cembre 2006 Ă 00h00 Dans une piĂšce joliment dĂ©corĂ©e sur le thĂšme de la mer, Manu Le conteur, s'est installĂ© dans un somptueux fauteuil rouge face Ă un public attentif, et impatient de participer au dernier mercredi des histoires de l'annĂ©e. SalariĂ©es de la bibliothĂšque municipale, Françoise, LaĂ«titia et AurĂ©lie qui accueillent, au cours de l'annĂ©e, les enfants des Ă©coles, avaient dĂ©jĂ dĂ©corĂ© la salle de conte aux couleurs de la mer. Pour l'occasion, elles ont bouleversĂ© les habitudes. LaĂ«titia et Françoise qui d'ordinaire captivent les enfants en racontant mille et une histoires merveilleuses avaient, pour ce mercredi particulier, invitĂ© Manu le conteur, non pour conter des histoires de NoĂ«l, mais pour sortir de son Ă©trange sac des histoires absolument incroyables. Le plus beau des trĂ©sors Et cric, et crac, une premiĂšre histoire sort du sac de Manu et les enfants ont pu comprendre pourquoi la mer est salĂ©e et qu'il est toujours dangereux de faire un pacte avec le diable... Ces mĂȘmes enfants ont appris en Ă©coutant l'histoire d'un fils de pĂȘcheur de Madagascar que le plus beau des trĂ©sors peut ĂȘtre une chanson. Ils n'oublieront pas non plus, grĂące Ă l'histoire du loup, du renard et de la mer, qu'il faut se mĂ©fier de ceux, qui comme le renard, sont trĂšs malins. L'histoire terminĂ©e, il ne faut surtout pas oublier de la ranger, et cric et crac, je remets l'histoire dans mon sac et si j'oublie, le soir venu mon sac est vide ». Chaque enfant qui a Ă©coutĂ© l'histoire doit la raconter le jour mĂȘme Ă un ami ou un parent, sinon... Il n'y a que les enfants qui savent ce qui peut arriver !
.