17 août 2018 5 17 /08 /août /2018 2010 Résumé établi par Bernard Martial professeur de lettres en CPGERéférences des pages entre parenthèses édition GF n°1119 et résumé ne remplace pas la lecture du texte intégral dont il ne prétend pas reproduire les qualités NEUVIÈMEExalté par les discours du vieillard, Fabrice eut du mal à s’endormir et son sommeil fut agité par les présages. Il fut réveillé à dix heures par le son de la cloche animée par quarante paysans et se crut en prison. Il chercha un endroit pour voir sans être vu. Il avait une vue plongeante sur la cour intérieure du château 241. L’affaiblissement de son père qui n’avait que cinquante-huit ans soit trente-cinq ans de plus que lui le toucha au point qu’il crut le voir sur une terrasse ; mais ce n’était qu’un valet de chambre. Des jeunes filles étaient occupées à tracer des dessins avec des fleurs dans les rues où devait passer la procession. Le spectacle du lac ravivait en lui des souvenirs d’enfance et cette journée passée en prison dans un clocher fut peut-être l’une des plus heureuses de sa vie. » Il considérait sa vie avec hauteur 242. Il n’avait pas le cœur à haïr mais il se souvenait de Giletti. Il compara aussi sa relation compliquée et ennuyeuse avec la duchesse d’A*** que j’étais obligé d’aimer à Naples puisque je lui avais dit que j’étais amoureux d’elle » et celle, beaucoup plus simple avec la petite Marietta. Il continuait ses considérations sur la vie qu’on lui destinait, sur la pension que lui réservait sa mère. Il compara aussi le champ de bataille de Waterloo et le lac de Côme À quoi bon aller si loin chercher le bonheur, il est là sous mes yeux ! » 243 Fabrice eut besoin de deux ou trois minutes pour réaliser que là où il était, on ne pouvait pas le voir. Il rajouta cependant une toile dans laquelle il fit deux trous pour observer. Les cloches sonnaient depuis dix minutes et comme la procession sortait de l’église, la tradition des mortaretti commença 244 fusils à canons sciés remplis de poudre et plantés à terre qu’on fait exploser en même temps. Avec les lunettes de l’abbé, il reconnut beaucoup de gens et observa les femmes qu’il avait connues jeunes filles. La procession passée, la chaleur se faisait écrasante, il regarda la population se disperser dans les rues et sur le lac 245. Soudain, il entendit la porte d’en bas du clocher s’ouvrir. C’était la Ghita, la vieille servante de l’abbé Blanès qui lui apportait un panier. Il eut la tentation d’aller la saluer mais il y résista de peur de la compromettre et de déplaire à l’abbé. Il dîna, fit un somme et fut réveillé à huit heures et demie par l’abbé. Il semblait avoir vieilli de cinquante ans depuis la veille. Il lui parla de la bourse laissée à la Ghita, lui rappela de ne rien attende de son frère et lui dit de partir rapidement 246.Fabrice se hâta de partir. Il était à peine arrivé devant le château que la cloche de dix heures sonna. Il se vit soudain au milieu de quatre gendarmes et se voyait déjà arrêté mais il réussit à leur échapper. Puis, il pressa le pas et se mit à courir 247. Il était partagé entre les sentiments de peur et de honte. Pourtant, au lieu d’aller directement sur les bords du lac Majeur où sa barque l’attendait, il fit un énorme détour pour aller voir le marronnier que sa mère avait planté vingt-trois ans plus tôt. Il s’occupa d’une branche cassée et de bêcher autour de l’arbre puis se mit en route 248. Il n’avait pas fait une lieue qu’une bande éclatante de blancheur dessinait à l’orient les pics du Resegon di Lek. Il se laissa attendrir par la beauté des lieux, ce qui était dangereux dans sa situation. Il pouvait à tout moment tomber sur des gendarmes ou des douaniers. Soudain, il entendit un homme s’avançant dans le bois en chantant un air de Mercadante 249. C’était un valet de chambre. Devait-il lui casser la tête sans demander son reste ? 250CHAPITRE DIXIEMEFabrice se trouvait sur la route qui va de Lombardie en Suisse à dix pas du valet de chambre qui ne chantait plus. En saisissant la bride de son cheval, Fabrice inventa une histoire il était le marchesino Ascanio del Dongo et fuyait les quatre frères Riva qui l’avaient surpris dans la chambre de leur sœur. Il voulait trouver refuge chez le vice-roi à Milan. Il menaça le valet de mettre à ses trousses son 251 cousin, le comte Alari s’il avertissait les gendarmes. Au contraire, il lui promit de l’argent qu’il faillit oublier en s’enfuyant. A deux heures du matin, il était sur les bords du lac Majeur, puis il rejoignit Belgirate. Il était heureux d’avoir revu l’abbé Blanès et son arbre 252. Le surlendemain, Fabrice était à Parme où il raconta son voyage à la duchesse et au apprit que le Duc Sanseverina venait de mourir à Baden. Il lui léguait le palais et francs. La duchesse était ennuyée de cet héritage à cause de la marquise Raversi et des neveux du duc qui l’accablaient de lettres anonymes et de dénonciations infâmes. Fabrice recommanda au comte de leur faire rendre justice de leur comportement 253 mais celui-ci lui fit une réponse habile en rappelant au passage le vol du cheval par Fabrice. Il comptait bien rendre justice au propriétaire du cheval. Le comte évoqua son imprudence 254. Il aurait pu lui fournir un passeport pour aller en Lombardie et il serait intervenu pour lui en cas d’arrestation. Il eût été légitime de se défendre contre le valet de chambre. Le comte lui promit de l’aider à faire sa fortune comme il l’avait dit à la duchesse. Il commencerait par le faire évêque car il ne pouvait pas lui donner tout de suite l’archevêché de Parme 255. Fabrice raconta une anecdote concernant son ancêtre qui construisit le château de Grianta Galéas Sforza, Duc de Milan avait remis à Vespasien del Dongo une lettre pour le commandant du château. Vespasien décacheta la lettre et y découvrit l’ordre donné au commandant de le mettre à mort. IL modifia la lettre, se faisant reconnaître comme commandant du château puis il jeta le commandant dans un puits et déclara la guerre aux Sforza. En échangeant la forteresse contre des terres, il fit fortune. Le comte apprécia l’histoire 256 et évoqua la reddition de Napoléon aux Anglais. Il lui recommanda de ne pas commettre d’imprudence comme celle qui aurait pu le conduire à une prison éternelle ». En entendant ces mots, Fabrice pensa à la prophétie de l’abbé Blanès. La duchesse remarqua sa gravité 257. Le comte lui parla de l’archevêque Landriani. Il le ferait bientôt grand-vicaire. Pour cela, il avait fait nommer capitaine le neveu du plus ancien des vicaires-généraux ; il était lieutenant depuis le siège de Tarragone par le maréchal Suchet. Il recommanda à Fabrice de faire une visite de courtoisie à l’archevêque. Ce qu’il fit en songeant aux présages de l’abbé Blanès 258-259.CHAPITRE ONZIÈMEAu sortir de l’archevêché, Fabrice courut chez la petite Marietta ; il entendit la voix de Giletti mais c’est la mammacia, qui faisait fonctions de mère, qui lui répondit. Elle évoqua l’ordre donné à la troupe de quitter les Etats de Parme. Giletti et Marietta avaient reçu de l’argent Elle est toujours bien amoureuse de toi, mais Giletti lui fait peur ; il y a trois jours, à la dernière représentation que nous avons donnée, il voulait absolument la tuer » dit la mammacia Il lui a lancé deux soufflets et a déchiré son châle bleu. Le tambour-maître des carabiniers devait donner un assaut le lendemain 260. Marietta t’aime à la passion » ajouta-t-elle. En descendant de l’escalier, Fabrice sentit que ses belles résolutions s’étaient envolées. Il se rendit de nouveau au palais Sanseverina et remercia la duchesse de l’attitude du comte à son égard. Il voudrait lui proposer d’aller avec lui vers des fouilles à Sanguigna pour faire des fouilles. La duchesse lui reprocha de vouloir s’éloigner d’elle. Il médita sur ce qu’elle venait de lui dire — Voici une belle occasion de parler, se dit Fabrice. Mais sur le lac j’étais un peu fou, je ne me suis pas aperçu dans mon enthousiasme de sincérité que mon compliment finit par une impertinence ; il s’agirait de dire Je t’aime de l’amitié la plus dévouée, etc., etc., mais mon âme n’est pas susceptible d’amour. N’est-ce pas dire Je vois que vous avez de l’amour pour moi ; mais prenez garde, je ne puis vous payer en même monnaie ? Si elle a de l’amour, la duchesse peut se fâcher d’être devinée, et elle sera révoltée de mon impudence ; si elle n’a pour moi qu’une amitié toute simple… et ce sont de ces offenses qu’on ne pardonne point. » […] La duchesse le regardait avec admiration ; ce n’était plus l’enfant qu’elle avait vu naître, ce n’était plus le neveu toujours prêt à lui obéir ; c’était un homme grave et duquel il serait délicieux de se faire aimer. Elle se leva de l’ottomane où elle était assise, et, se jetant dans ses bras avec transport — Tu veux donc me fuir ? lui dit-elle.— Non, répondit-il de l’air d’un empereur romain, mais je voudrais être sage. »[…] Par un transport naturel et malgré tout raisonnement, il prit dans ses bras cette femme charmante et la couvrit de baisers. » A cet instant parut le comte qui eut l’air tout ému de cette scène. — Vous inspirez des passions bien singulières, dit-il à Fabrice, qui resta presque confondu du mot. »Le comte raconta l’audience de l’archevêque chez le prince 262, demandant que Monsignore Fabrice del Dongo fût nommé son premier vicaire général, et, par la suite, dès qu’il aurait vingt-quatre ans accomplis, son coadjuteur avec future succession. » Le comte, lui-même, craignant que tout cela aille trop vite, avait demandé un petit évêché pour Fabrice 263. Il avait été question de recommandations pour lui, de l’enthousiasme de Fabrice, comparé à celui du pape Pie VII. L’affaire s’était ainsi conclue. Pendant le long récit du comte, Fabrice avait eu le temps de se remettre 264. Il voulut montrer sa reconnaissance au comte. Il se proposa de partir pour le chantier de fouilles de Sanguigna. La duchesse se demandait d’où pouvait venir la passion subite de l’archevêque pour Fabrice. Le comte expliqua le respect de l’archevêque pour la naissance de Fabrice et sa haine pour l’évêque de Plaisance qui songeait à lui succéder sur le siège de Parme et s’était allié à la marquise surlendemain, Fabrice dirigeait les travaux des fouilles de Sanguigna 265 qui s’étendaient sur la route conduisant de Parme au pont de Casal-Maggiore. Les ouvriers cherchaient les ruines d’un temple. La journée était belle. Il pouvait être six heures du matin. Avec un fusil, Fabrice avait tiré quelques alouettes quand il aperçut une voiture venant de Parme et se dirigeant vers la frontière de Casal-Maggiore. Dans la voiture, il reconnut Marietta, Giletti et la vieille femme. Giletti s’imagina que Fabrice était là pour l’insulter et lui enlever Marietta. Il tenait dans la main gauche un pistolet et dans la main droite une épée 266. Il menaça Fabrice qui écarta violemment le pistolet proche de sa poitrine en se servant de son fusil comme d’un bâton sans blesser personne. Giletti sauta en bas de la voiture et commençait à s’emparer du fusil quand Fabrice fit partir le coup qui éclata près de l’oreille de Giletti qui se jeta sur lui avec son épée. Fabrice essaya de lui échapper, encouragé par Marietta. Mais quand il se baissa pour ramasser un couteau de chasse, Fabrice fut touché à l’épaule 267 par un coup d’épée que lui lançait Giletti puis il reçut dans la figure un coup furieux avec le pommeau de son épée. A ce moment-là, il fut sur le point d’être tué. Fabrice se dégagea et s’enfuit en jetant le fourreau du couteau de chasse. Subitement, il se trouva près de Giletti qui le poursuivait et qui reçut un coup dans la joue gauche. Fabrice se sentit percer la cuisse. Le coup de pommeau d’épée dans la figure faisait souffrir Fabrice et son nez saignait. Il para plusieurs coups, en porta d’autres sans trop savoir ce qu’il faisait. Vingt-cinq ou trente ouvriers faisaient corde autour de lui. Le combat sembla ralentir. Puis Fabrice sauta sur son ennemi pointe du couteau de chasse en avant Cette pointe entra dans le côté droit de la poitrine de Giletti et sortit vers l’épaule gauche ; au même instant l’épée de Giletti pénétrait de toute sa longueur dans le haut du bras de Fabrice, mais l’épée glissa sous la peau, et ce fut une blessure insignifiante. » 268 Giletti était tombé. Fabrice laissa échapper son couteau. Giletti crachait beaucoup de sang. Fabrice courut à la voiture et demanda un miroir pour évaluer ses blessures. La vieille lui fit remarquer qu’il était touché sur le haut de la joue ; elle lui recommanda les sangsues. Fabrice demanda aux ouvriers de prendre soin de Giletti quand il vit cinq ou six gendarmes arriver. Il jeta de l’argent aux ouvriers et s’élança dans la voiture, en demandant au vetturino cocher de partir au galop 269. Le cocher le rassura les gendarmes étaient à admira son courage et la vieille femme conseilla de diminuer l’allure pour ne pas éveiller les soupçons de la police autrichienne. Fabrice prendrait le passeport de Giletti mais c’était lui qui avait tout l’argent 40 écus selon la vieille femme… 6, selon Marietta 270. Ces 34 écus de différence étaient le prix de sa protection depuis la mort de Giletti, justifia la vieille. Fabrice lui donna quelques napoléons. On arriva à la frontière autrichienne. La vieille conseilla à Fabrice d’entrer seul, de traverser Casal-Maggiore et de filer. La police serait bientôt informée de la mort d’un homme. Il devait se réfugier à Ravenne ou à Ferrare. En approchant du pont de bateaux de Casal-Maggiore, Fabrice considéra le passeport de Giletti 271. Il n’avait guère le choix. Il brûla son passeport au nom de del Dongo. Mais Fabrice différait de Giletti par la taille et par l’âge. Il décida de se séparer de tout ce qui pouvait l’identifier 272. Au bout du pont, un petit homme vêtu de gris lui demanda d’entrer au bureau de police. L’employé au bijou de laiton 273 parut surpris en lisant le passeport et lui demanda s’il avait eu un accident. Fabrice s’attendait au pire. De fait, le commis était un ami de Giletti et il ne savait comment réagir pour ne pas le compromettre 274. Fabrice songeait déjà à repasser de l’autre côté de la frontière. Le commis décida de sortir et un jeune homme s’occupa du visa du visa pour Mantoue, Venise et Ferrare. Fabrice s’éloignait déjà quand il fut rattrapé 275 par… l’employé qui lui demandait s’il n’avait rien à déclarer. Fabrice répondit qu’il allait chez un de ses parents. A peine entré dans Casal-Maggiore, Fabrice pénétra dans la Trattoria. Une femme à demi-nue le reçut. Pendant qu’elle préparait le déjeuner, un homme d’une trentaine d’années entra et salua Fabrice en l’appelant Votre Excellence » 276. L’homme se présenta comme Ludovic, ancien cocher de la duchesse Sanseverina. Comme il était malade, la duchesse lui avait offert une pension pour qu’il se consacrât à la poésie. Un jour, il avait conduit Fabrice à la chartreuse de Velleja. Fabrice apprit à Ludovic qu’il venait de tuer un homme le matin même à six heures 277. Ludovic se proposa pour lui procurer des habits moins voyants. Lui et l’hôtesse lui proposeraient même de l’argent. Puis, le mari de l’hôtesse, nommé Pierre-Antoine, entra et se montra tout aussi affable avec Fabrice 278. Il lui conseilla de monter dans leur chambre. Un gendarme qui faisait la cour à la femme menaçait de fermer la Trattoria de la Théodolinde. Ludovic n’avait pas acheté de chemise. Il en donna une du mari et donna des instructions à Théodolinde et à son mari 279. Puis, il fit passer des fossés à Fabrice et lui donna de l’eau-de-vie car sa blessure à la cuisse le faisait souffrir. Ludovic lui trouva un endroit pour qu’il se repose. Il parla des réactions probables de la duchesse et de la marquise Raversi et proposa à Fabrice de faire parvenir une lettre à la duchesse. Il se préoccupa de trouver de quoi écrire 280. Quand il revint, Ludovic trouva Fabrice profondément endormi. Puis, il rédigea deux lettres. Ludovic pensait que si l’on trouvait les lettres écrites de sa main, ce serait compromettant pour lui. Il se proposa d’écrire lui-même. Fabrice lui dit donc de copier les deux lettres 281 … Une barque arriva. Ludovic demanda à Fabrice s’il voulait qu’il apporte lui-même la lettre ou qu’il l’accompagne à Ferrare. L’un des mariniers, né sur la rive droite du Pô se chargez de porter les lettres et Ludovic de conduire la barque. Ils évitèrent les barques de la police. Ludovic profita de ces longs moments de loisir pour réciter à Fabrice ses sonnets 282 jugement assez négatif. Le surlendemain dans la nuit, Fabrice débarqua avant d’arriver à Ponte Lago Oscuro. Il resta caché toute la journée et Ludovic le précéda à Ferrare. Il loua un logement chez un juif pauvre. Les blessures de Fabrice lui avaient donné de la fièvre 283. POT ETHIQUE A LENTS TICS - dans CPGE
I MARSEILLE. — L’ARRIVÉE. Le 24 février 1815, la vigie de Notre-Dame de la Garde signala le trois-mâts le Pharaon, venant de Smyrne, Trieste et Naples. Comme d’habitude, un pilote côtier partit aussitôt du port, rasa le château d’If, et alla aborder le navire entre le cap de Morgion et l’île de Rion. Aussitôt, comme d’habitude encore, la plate-forme du fort Saint-Jean s’était couverte de curieux ; car c’est toujours une grande affaire à Marseille que l’arrivée d’un bâtiment, surtout quand ce bâtiment, comme le Pharaon, a été construit, gréé, arrimé sur les chantiers de la vieille Phocée, et appartient à un armateur de la ville. Cependant ce bâtiment s’avançait ; il avait heureusement franchi le détroit que quelque secousse volcanique a creusé entre l’île de Calasareigne et l’île de Jaros ; il avait doublé Pomègue, et il s’avançait sous ses trois huniers, son grand foc et sa brigantine, mais si lentement et d’une allure si triste, que les curieux, avec cet instinct qui pressent un malheur, se demandaient quel accident pouvait être arrivé à bord. Néanmoins les experts en navigation reconnaissaient que si un accident était arrivé, ce ne pouvait être au bâtiment lui-même ; car il s’avançait dans toutes les conditions d’un navire parfaitement gouverné son ancre était en mouillage, ses haubans de beaupré décrochés ; et près du pilote, qui s’apprêtait à diriger le Pharaon par l’étroite entrée du port de Marseille, était un jeune homme au geste rapide et à l’œil actif, qui surveillait chaque mouvement du navire et répétait chaque ordre du pilote. La vague inquiétude qui planait sur la foule avait particulièrement atteint un des spectateurs de l’esplanade de Saint-Jean, de sorte qu’il ne put attendre l’entrée du bâtiment dans le port ; il sauta dans une petite barque et ordonna de ramer au-devant du Pharaon, qu’il atteignit en face de l’anse de la Réserve. En voyant venir cet homme, le jeune marin quitta son poste à côté du pilote, et vint, le chapeau à la main, s’appuyer à la muraille du bâtiment. C’était un jeune homme de dix-huit à vingt ans, grand, svelte, avec de beaux yeux noirs et des cheveux d’ébène ; il y avait dans toute sa personne cet air calme et de résolution particulier aux hommes habitués depuis leur enfance à lutter avec le danger. — Ah ! c’est vous, Dantès ! cria l’homme à la barque ; qu’est-il donc arrivé, et pourquoi cet air de tristesse répandu sur tout votre bord ? — Un grand malheur, monsieur Morrel ! répondit le jeune homme, un grand malheur, pour moi surtout à la hauteur de Civita-Vecchia, nous avons perdu ce brave capitaine Leclère. — Et le chargement ? demanda vivement l’armateur. — Il est arrivé à bon port, monsieur Morrel, et je crois que vous serez content sous ce rapport ; mais ce pauvre capitaine Leclère… — Que lui est-il donc arrivé ? demanda l’armateur d’un air visiblement soulagé ; que lui est-il donc arrivé, à ce brave capitaine ? — Il est mort. — Tombé à la mer ? — Non, monsieur ; mort d’une fièvre cérébrale, au milieu d’horribles souffrances. Puis, se retournant vers ses hommes — Holà hé ! dit-il, chacun à son poste pour le mouillage ! L’équipage obéit. Au même instant, les huit ou dix matelots qui le composaient s’élancèrent les uns sur les écoutes, les autres sur les bras, les autres aux drisses, les autres aux hallebas des focs, enfin les autres aux cargues des voiles. Le jeune marin jeta un coup d’œil nonchalant sur ce commencement de manœuvre, et, voyant que ses ordres allaient s’exécuter, il revint à son interlocuteur. — Et comment ce malheur est-il donc arrivé ? continua l’armateur, reprenant la conversation où le jeune marin l’avait quittée. — Mon Dieu, monsieur, de la façon la plus imprévue après une longue conversation avec le commandant du port, le capitaine Leclère quitta Naples fort agité ; au bout de vingt-quatre heures, la fièvre le prit ; trois jours après il était mort… Nous lui avons fait les funérailles ordinaires, et il repose, décemment enveloppé dans un hamac, avec un boulet de trente-six aux pieds et un à la tête, à la hauteur de l’île d’el Giglio. Nous rapportons à sa veuve sa croix d’honneur et son épée. C’était bien la peine, continua le jeune homme avec un sourire mélancolique, de faire dix ans la guerre aux Anglais pour en arriver à mourir, comme tout le monde, dans son lit. — Dame ! que voulez-vous, monsieur Edmond, reprit l’armateur qui paraissait se consoler de plus en plus, nous sommes tous mortels, et il faut bien que les anciens fassent place aux nouveaux, sans cela il n’y aurait pas d’avancement ; et du moment que vous m’assurez que la cargaison… — Est en bon état, monsieur Morrel, je vous en réponds. Voici un voyage que je vous donne le conseil de ne point escompter pour 25,000 fr. de bénéfice. Puis, comme on venait de dépasser la tour ronde — Range à carguer les voiles de hune, le foc et la brigantine ! cria le jeune marin ; faites penaud ! L’ordre s’exécuta avec presque autant de promptitude que sur un bâtiment de guerre. — Amène et cargue partout ! Au dernier commandement, toutes les voiles s’abaissèrent, et le navire s’avança d’une façon presque insensible, ne marchant plus que par l’impulsion donnée. — Et maintenant, si vous voulez monter, monsieur Morrel, dit Dantès voyant l’impatience de l’armateur, voici votre comptable, M. Danglars, qui sort de sa cabine, et qui vous donnera tous les renseignements que vous pouvez désirer. Quant à moi, il faut que je veille au mouillage et que je mette le navire en deuil. L’armateur ne se le fit pas dire deux fois. Il saisit un câble que lui jeta Dantès, et, avec une dextérité qui eût fait honneur à un homme de mer, il gravit les échelons cloués sur le flanc rebondi du bâtiment, tandis que celui-ci, retournant à son poste de second, cédait la conversation à celui qu’il avait annoncé sous le nom de Danglars, et qui, sortant de sa cabine, s’avançait effectivement au-devant de l’armateur. Le nouveau venu était un homme de vingt-cinq à vingt-six ans, d’une figure assez sombre, obséquieux envers ses supérieurs, insolent envers ses subordonnés ; aussi, outre son titre d’agent comptable, qui est toujours un motif de répulsion pour les matelots, était-il généralement aussi mal vu de l’équipage qu’Edmond Dantès au contraire en était aimé. — Eh bien ! monsieur Morrel, dit Danglars, vous savez le malheur, n’est-ce pas ? — Oui, oui. Pauvre capitaine Leclère ! c’était un brave et honnête homme ! — Et un excellent marin surtout, vieilli entre le ciel et l’eau, comme il convient à un homme chargé des intérêts d’une maison aussi importante que la maison Morrel et fils, répondit Danglars. — Mais, dit l’armateur, suivant des yeux Dantès qui cherchait son mouillage, mais il me semble qu’il n’y a pas besoin d’être si vieux marin que vous le dites, Danglars, pour connaître son métier, et voici notre ami Edmond qui fait le sien, ce me semble, en homme qui n’a besoin de demander des conseils à personne. — Oui, dit Danglars en jetant sur Dantès un regard oblique où brilla un éclair de haine, oui, c’est jeune, et cela ne doute de rien. À peine le capitaine a-t-il été mort qu’il a pris le commandement sans consulter personne, et qu’il nous a fait perdre un jour et demi à l’île d’Elbe au lieu de revenir directement à Marseille. — Quant à prendre le commandement du navire, dit l’armateur, c’était son devoir comme second ; quant à perdre un jour et demi à l’île d’Elbe, il a eu tort ; à moins que le navire n’ait eu quelque avarie à réparer. — Le navire se portait comme je me porte, et comme je désire que vous vous portiez, monsieur Morrel ; et cette journée et demie a été perdue par pur caprice, pour le plaisir d’aller à terre, voilà tout. — Dantès, dit l’armateur se retournant vers le jeune homme, venez donc ici. — Pardon, Monsieur, dit Dantès, je suis à vous dans un instant. Puis s’adressant à l’équipage — Mouille ! dit-il. Aussitôt l’ancre tomba, et la chaîne fila avec bruit. Dantès resta à son poste, malgré la présence du pilote, jusqu’à ce que cette dernière manœuvre fût terminée ; puis alors Abaissez la flamme à mi-mât, mettez le pavillon en berne, croisez les vergues ! — Vous voyez, dit Danglars, il se croit déjà capitaine, sur ma parole. — Et il l’est de fait, dit l’armateur. — Oui, sauf votre signature et celle de votre associé, monsieur Morrel. — Dame ! pourquoi ne le laisserions-nous pas à ce poste ? dit l’armateur. Il est jeune, je le sais bien, mais il me paraît tout à la chose, et fort expérimenté dans son état. Un nuage passa sur le front de Danglars. — Pardon, monsieur Morrel, dit Dantès en s’approchant ; maintenant que le navire est mouillé, me voilà tout à vous vous m’avez appelé, je crois ? Danglars fit un pas en arrière. — Je voulais vous demander pourquoi vous vous étiez arrêté à l’île d’Elbe ? — Je l’ignore, Monsieur ; c’était pour accomplir un dernier ordre du capitaine Leclère, qui, en mourant, m’avait remis un paquet pour le grand maréchal Bertrand. — L’avez-vous donc vu, Edmond ? — Qui ? — Le grand maréchal ? — Oui. Morrel regarda autour de lui, et tira Dantès à part. — Et comment va l’empereur ? demanda-t-il vivement. — Bien, autant que j’ai pu en juger par mes yeux. — Vous avez donc vu l’empereur aussi ? — Il est entré chez le maréchal pendant que j’y étais. — Et vous lui avez parlé ? — C’est-à-dire que c’est lui qui m’a parlé, Monsieur, dit Dantès en souriant. — Et que vous a-t-il dit ? — Il m’a fait des questions sur le bâtiment, sur l’époque de son départ pour Marseille, sur la route qu’il avait suivie et sur la cargaison qu’il portait. Je crois que s’il eût été vide, et que j’en eusse été le maître, son intention eût été de l’acheter ; mais je lui ai dit que je n’étais que simple second, et que le bâtiment appartenait à la maison Morrel et fils. — Ah ! ah ! a-t-il dit, je la connais. Les Morrel sont armateurs de père en fils, et il y avait un Morrel qui servait dans le même régiment que moi lorsque j’étais en garnison à Valence. — C’est pardieu vrai ! s’écria l’armateur tout joyeux ; c’était Policar Morrel, mon oncle, qui est devenu capitaine. Dantès, vous direz à mon oncle que l’empereur s’est souvenu de lui, et vous le verrez pleurer, le vieux grognard. Allons, allons, continua l’armateur en frappant amicalement sur l’épaule du jeune homme, vous avez bien fait, Dantès, de suivre les instructions du capitaine Leclère et de vous arrêter à l’île d’Elbe, quoique, si l’on savait que vous avez remis un paquet au maréchal et causé avec l’empereur, cela pourrait vous compromettre. — En quoi voulez-vous, Monsieur, que cela me compromette ? dit Dantès je ne sais pas même ce que je portais, et l’empereur ne m’a fait que les questions qu’il eût faites au premier venu. Mais, pardon, reprit Dantès, voici la santé et la douane qui nous arrivent ; vous permettez, n’est-ce pas ? — Faites, faites, mon cher Dantès. Le jeune homme s’éloigna, et, comme il s’éloignait, Danglars se rapprocha. — Eh bien ! demanda-t-il, il paraît qu’il vous a donné de bonnes raisons de son mouillage à Porto-Ferrajo ? — D’excellentes, mon cher monsieur Danglars. — Ah ! tant mieux, répondit celui-ci, car c’est toujours pénible de voir un camarade qui ne fait pas son devoir. — Dantès a fait le sien, répondit l’armateur, et il n’y a rien à dire. C’était le capitaine Leclère qui lui avait ordonné cette relâche. — À propos du capitaine Leclère, ne vous a-t-il pas remis une lettre de lui ? — Qui ? — Dantès. — À moi, non ! En avait-il donc une ? — Je croyais qu’outre le paquet, le capitaine Leclère lui avait confié une lettre. — De quel paquet voulez-vous parler, Danglars ? — Mais de celui que Dantès a déposé en passant à Porto-Ferrajo ? — Comment savez-vous qu’il avait un paquet à déposer à Porto-Ferrajo ? Danglars rougit. — Je passais devant la porte du capitaine qui était entr’ouverte, et je lui ai vu remettre ce paquet et cette lettre à Dantès. — Il ne m’en a point parlé, dit l’armateur ; mais s’il a cette lettre, il me la remettra. Danglars réfléchit un instant. — Alors, monsieur Morrel, je vous prie, dit-il, ne parlez point de cela à Dantès ; je me serai trompé. En ce moment, le jeune homme revenait ; Danglars s’éloigna. — Eh bien, mon cher Dantès, êtes-vous libre ? demanda l’armateur. — Oui, Monsieur. — La chose n’a pas été longue. — Non, j’ai donné aux douaniers la liste de nos marchandises ; et quant à la consigne, elle avait envoyé avec le pilote côtier un homme à qui j’ai remis nos papiers. — Alors, vous n’avez plus rien à faire ici ? Dantès jeta un regard rapide autour de lui. — Non, tout est en ordre, dit-il. — Vous pouvez donc alors venir dîner avec nous ? — Excusez-moi, monsieur Morrel, excusez-moi, je vous prie, mais je dois ma première visite à mon père. Je n’en suis pas moins reconnaissant de l’honneur que vous me faites. — C’est juste, Dantès, c’est juste. Je sais que vous êtes bon fils. — Et… demanda Dantès avec une certaine hésitation, et il se porte bien, que vous sachiez, mon père ? — Mais je crois que oui, mon cher Edmond, quoique je ne l’aie pas aperçu. — Oui, il se tient enfermé dans sa petite chambre. — Cela prouve au moins qu’il n’a manqué de rien pendant votre absence. Dantès sourit. — Mon père est fier, monsieur, et, eût-il manqué de tout, je doute qu’il eût demandé quelque chose à qui que ce soit au monde, excepté à Dieu. — Eh bien, après cette première visite, nous comptons sur vous. — Excusez-moi encore, monsieur Morrel ; mais, après cette première visite, j’en ai une seconde qui ne me tient pas moins au cœur. — Ah ! c’est vrai, Dantès ; j’oubliais qu’il y a aux Catalans quelqu’un qui doit vous attendre avec non moins d’impatience que votre père c’est la belle Mercédès. Dantès sourit. — Ah ! ah ! dit l’armateur, cela ne m’étonne plus, qu’elle soit venue trois fois me demander des nouvelles du Pharaon. Peste ! Edmond, vous n’êtes point à plaindre, et vous avez là une jolie maîtresse ! — Ce n’est point ma maîtresse, monsieur, dit gravement le jeune marin c’est ma fiancée. — C’est quelquefois tout un, dit l’armateur en riant. — Pas pour nous, Monsieur, répondit Dantès. — Allons, allons, mon cher Edmond, continua l’armateur, que je ne vous retienne pas ; vous avez assez bien fait mes affaires pour que je vous donne tout loisir de faire les vôtres. Avez-vous besoin d’argent ? — Non, Monsieur ; j’ai tous mes appointements du voyage, c’est-à-dire près de trois mois de solde. — Vous êtes un garçon rangé, Edmond. — Ajoutez que j’ai un père pauvre, Monsieur Morrel. — Oui, oui, je sais que vous êtes un bon fils. Allez donc voir votre père j’ai un fils aussi, et j’en voudrais fort à celui qui, après un voyage de trois mois, le retiendrait loin de moi. — Alors, vous permettez ? dit le jeune homme en saluant. — Oui, si vous n’avez rien de plus à me dire. — Non. — Le capitaine Leclère ne vous a pas, en mourant, donné une lettre pour moi ? — Il lui eût été impossible d’écrire, Monsieur ; mais cela me rappelle que j’aurai un congé de quinze jours à vous demander. — Pour vous marier ? — D’abord ; puis pour aller à Paris. — Bon, bon ! vous prendrez le temps que vous voudrez, Dantès ; le temps de décharger le bâtiment nous prendra bien six semaines, et nous ne nous remettrons guère en mer avant trois mois… Seulement, dans trois mois, il faudra que vous soyez là. Le Pharaon, continua l’armateur en frappant sur l’épaule du jeune marin, ne pourrait pas repartir sans son capitaine. — Sans son capitaine ! s’écria Dantès les yeux brillants de joie ; faites bien attention à ce que vous dites là, Monsieur, car vous venez de répondre aux plus secrètes espérances de mon cœur. Votre intention serait-elle de me nommer capitaine du Pharaon ? — Si j’étais seul, je vous tendrais la main, mon cher Dantès, et je vous dirais C’est fait ; mais j’ai un associé, et vous savez le proverbe italien Che a compagne a padrone. » Mais la moitié de la besogne est faite au moins, puisque sur deux voix vous en avez déjà une. Rapportez-vous-en à moi pour avoir l’autre, et je ferai de mon mieux. — Oh ! monsieur Morrel, s’écria le jeune marin, saisissant, les larmes aux yeux, les mains de l’armateur ; monsieur Morrel, je vous remercie, au nom de mon père et de Mercédès. — C’est bien, c’est bien, Edmond, il y a un Dieu au ciel pour les braves gens, que diable ! Allez voir votre père, allez voir Mercédès, et revenez me trouver après. — Mais vous ne voulez pas que je vous ramène à terre ? — Non, merci ; je reste à régler mes comptes avec Danglars. Avez-vous été content de lui pendant le voyage ? — C’est selon le sens que vous attachez à cette question, monsieur. Si c’est comme bon camarade, non, car je crois qu’il ne m’aime pas depuis le jour où j’ai eu la bêtise, à la suite d’une petite querelle que nous avions eue ensemble, de lui proposer de nous arrêter dix minutes à l’île de Monte-Cristo pour vider cette querelle ; proposition que j’avais eu tort de lui faire, et qu’il avait eu, lui, raison de refuser. Si c’est comme comptable que vous me faites cette question, je crois qu’il n’y a rien à dire et que vous serez content de la façon dont sa besogne est faite. — Mais, demanda l’armateur, voyons, Dantès, si vous étiez capitaine du Pharaon, garderiez-vous Danglars avec plaisir ? — Capitaine ou second, monsieur Morrel, répondit Dantès, j’aurai toujours les plus grands égards pour ceux qui posséderont la confiance de mes armateurs. — Allons, allons, Dantès, je vois qu’en tout point vous êtes un brave garçon. Que je ne vous retienne plus allez, car je vois que vous êtes sur des charbons. — J’ai donc mon congé ? demanda Dantès. — Allez, vous dis-je. — Vous permettez que je prenne votre canot ? — Prenez. — Au revoir, monsieur Morrel, et mille fois merci. — Au revoir, mon cher Edmond, bonne chance ! Le jeune marin sauta dans le canot, alla s’asseoir à la poupe, et donna l’ordre d’aborder à la Canebière. Deux matelots se penchèrent aussitôt sur leurs rames, et l’embarcation glissa aussi rapidement qu’il est possible de le faire, au milieu des mille barques qui obstruent l’espèce de rue étroite qui conduit, entre deux rangées de navires, de l’entrée du port au quai d’Orléans. L’armateur le suivit des yeux en souriant, jusqu’au bord, le vit sauter sur les dalles du quai, et se perdre aussitôt au milieu de la foule bariolée qui, de cinq heures du matin à neuf heures du soir, encombre cette fameuse rue de la Canebière, dont les Phocéens modernes sont si fiers, qu’ils disent avec le plus grand sérieux du monde et avec cet accent qui donne tant de caractère à ce qu’ils disent Si Paris avait la Canebière, Paris serait un petit Marseille. En se retournant, l’armateur vit derrière lui Danglars, qui, en apparence, semblait attendre ses ordres, mais qui, en réalité, suivait comme lui le jeune marin du regard. Seulement, il y avait une grande différence dans l’expression de ce double regard qui suivait le même homme.pourlequel on trouve un résumé . puis successivement l’examen de : les sources (page 5) l’intérêt de l’action (page 7) l’intérêt littéraire (page 11) l’intérêt documentaire (page 11) l’intérêt psychologique (page 11) l’intérêt philosophique (page 13) la destinée de l’œuvre (page 17) Bonne lecture ! 2 Résumé . Dans la préface au récit de ses aventures, Arthur L'Île Mystérieuse est un roman de Jules Verne 1828-1905, publié à Paris dans le Magasin d’éducation et de récréation du 1er janvier 1874 au 15 décembre 1875, et en volume chez Hetzel en 1875. Cette œuvre vient achever, après les Enfants du capitaine Grant 1867 et Vingt Mille Lieues sous les mers 1870, une vaste trilogie dont la constitution, inspirée après coup par Hetzel pour des motifs plus commerciaux que littéraires, obligera Verne à compromettre la vraisemblance chronologique et la cohérence des deux premiers récits. Résumé du roman par chapitres Première partie Le 24 mars 1865, un ballon emporté par un ouragan s’abat sur un rivage indéterminé de l’océan Pacifique. Il contenait cinq passagers dépourvus de toute ressource l’ingénieur Cyrus Smith, accompagné de son fidèle serviteur noir, Nab, et de son chien, Top; l’intrépide correspondant de guerre Gédéon Spilett; le brave marin Pencroff et son protégé, un jeune orphelin du nom de Harbert Brown. Tous ont participé à la guerre de Sécession dans les rangs des nordistes. Prisonniers des sudistes à Richmond, ils se sont évadés en volant un aérostat. Mais la tempête les a amenés bien plus loin qu’ils n’avaient prévu. Et leur situation leur paraît d’autant plus inquiétante que Cyrus Smith, le plus savant et le plus ingénieux d’entre eux, semble avoir disparu dans la catastrophe chapitres 1-3. Ils ne tardent pas, cependant, à s’organiser pour survivre, trouvant à s’abriter, vivant de chasse et de cueillette, parvenant à faire du feu. Ils retrouvent même l’ingénieur, mystérieusement sauf, dans une grotte du littoral chapitres 4-8. Avec Cyrus Smith, tout devient plus facile. Utilisant au mieux tout ce que lui offre la nature, il permet à la communauté de se doter de moyens de plus en plus nombreux et efficaces pour coloniser son domaine. En même temps, il en pousse l’exploration aussi loin que possible il s’agit d’une terre absolument déserte, apparemment inconnue des géographes, qu’il baptise l’île Lincoln» chapitres 9-14. Les héros se lancent dans des entreprises de plus en plus hardies et délicates. Ils pratiquent la métallurgie, fabriquent des explosifs et réussissent, en abaissant les eaux d’un lac, à s’aménager une vaste demeure souterraine, Granite-House». Ils peuvent ainsi passer l’hiver dans un relatif confort. Cependant, certains faits ne manquent pas de les intriguer, comme la présence d’un grain de plomb dans la chair d’un cochon sauvage chapitres 15-22. Deuxième partie La construction d’une pirogue rend les explorations beaucoup plus aisées. Mais un événement, surtout, va profondément bouleverser la vie des robinsons la découverte d’une caisse échouée sur la plage, contenant des outils, des vêtements, des livres, des armes et des ustensiles de toutes sortes. La provenance de ce trésor est inexplicable. Capables désormais de se défendre contre les plus terribles fauves, Cyrus Smith et ses compagnons s’aventurent sans crainte dans leur île. Ils peuvent ainsi récupérer les débris du ballon qui les a amenés et la précieuse étoffe qui le constitue chapitres 1-5. On parvient à domestiquer un singe. On fortifie les abords de Granite-House, on en assure l’accès par un ascenseur hydraulique et l’on met des vitres aux fenêtres. Cyrus Smith, grâce aux instruments récupérés, peut constater que l’île Lincoln est toute proche d’une autre terre, l’île Tabor. Tous projettent d’aller la visiter. On entreprend alors la construction d’un bateau chapitres 6-10. Le second hivernage peut être affronté dans des conditions bien meilleures. L’embarcation est bientôt achevée. Dès ses premiers essais, le Bonadventure donne toute satisfaction. Harbert pêche une bouteille renfermant un message un naufragé attendrait des secours dans l’île Tabor. Les héros y rencontrent un être revenu à l’état sauvage qu’ils doivent ramener de force. Ils ne retrouvent leur route que grâce à un feu allumé par une main inconnue chapitres 11-15. Leur nouveau compagnon est un ancien mutin, le contremaître Ayrton, abandonné par lord Glenarvan dans l’île Tabor pour y expier ses crimes voir les Enfants du capitaine Grant. Bourrelé de remords, Ayrton trouve la rédemption parmi ses sauveurs. Mais il affirme qu’il n’est pas l’auteur du message dans la bouteille. Ainsi renforcée, la petite société accomplit de nouveaux prodiges Cyrus Smith réalise même un télégraphe électrique. C’est alors qu’un navire est signalé chapitres 16-20. Troisième partie Il s’agit, hélas! d’un bateau pirate, le Speedy, commandé par un ancien complice d’Ayrton l’infâme Bob Harvey. Le sort des six colons serait funeste si le brick ne sautait sur une mine. Qui l’a placée sous la coque? Tout en récupérant ce qui peut l’être dans l’épave disloquée, Cyrus Smith s’ouvre de ses soupçons à ses amis depuis leur établissement, une présence bienveillante n’a cessé de leur venir en aide. À ce mystère s’ajoute une inquiétude six pirates courent toujours. Ils se mettent à tout ravager. Au cours d’un combat, Harbert est grièvement blessé. Il mourrait sans un médicament, lui aussi apporté par le protecteur invisible qui a également exterminé les derniers pirates et libérés Ayrton, leur prisonnier chapitres 1-13. On songe à construire un nouveau bateau et à faire face à un troisième hiver. Mais le mont Franklin, volcan qui domine l’île, entre en éruption. L’hôte inconnu se montre enfin c’est le capitaine Nemo voir Vingt Mille Lieues sous les mers, dont le Nautilus est caché depuis six ans dans une caverne communiquant avec Granite-House 14-15. L’extraordinaire personnage raconte toute son histoire. Il était jadis le prince Dakkar, souverain indien, et il participa avec foi à la révolte des Cipayes, en 1857. Vaincu, ayant vu toute sa famille massacrée, il projeta une terrible vengeance contre l’Angleterre. Il conçut donc son fabuleux sous-marin, semant la terreur sur les mers. Ayant perdu tous ses hommes, vieux et malade, Nemo a trouvé refuge dans son repaire de l’île Lincoln. C’est là qu’ému par les grandes qualités humaines des naufragés, il a décidé de les secourir. Il meurt après cette confession, léguant à Cyrus Smith et à ses amis une énorme fortune en diamants. Le Nautilus, à jamais bloqué dans sa caverne, lui sert de tombe chapitres 16-18. Cependant, l’île donne les signes d’une désagrégation de plus en plus imminente. Malgré leur hâte, les héros ne peuvent achever à temps leurs préparatifs. Les coulées de lave et les tremblements de terre ruinent toute leur œuvre. Bientôt, il ne reste plus de leur petite république qu’un rocher battu par les flots. Ils y sont miraculeusement recueillis par le Duncan, envoyé par lord Glenarvan afin de rapatrier Ayrton au terme de douze années d’expiation dans l’île Tabor. Une notice déposée par Nemo dans l’île a permis de les retrouver, quatre ans jour pour jour après leur dramatique atterrissage chapitres 18-20. Analyse de L'île Mystérieuse Mêlant grâce au personnage d’Ayrton les aventures du capitaine Grant à celles du capitaine Nemo, l’Île mystérieuse n’accomplit ce miracle qu’au prix d’évidentes contradictions. Ainsi, Nemo prétend qu’il a vécu depuis trente ans sous les mers. Mais si l’on considère qu’il s’est marié en 1849 et qu’il s’est engagé huit ans après dans la révolte des Cipayes, il n’a pu voyager plus de dix années dans son sous-marin. De plus, comment Ayrton, déposé dans l’île Tabor en 1865, pourrait-il y avoir passé douze ans en 1869? Mais ces incohérences risquent de choquer davantage dans le fond que dans la forme. On peut ainsi regretter que Nemo perde de cette manière son fascinant anonymat. Hetzel est pour beaucoup dans cette réapparition. Mais en l’encourageant, il participe à une trahison profonde de l’esprit fantastique qui dominait Vingt Mille Lieues sous les mers. L’incertitude apparaissait comme la seule conclusion possible de ce roman de démesure et de révolte. L’Île mystérieuse, en remplissant les vides de son histoire, donne au destin de Nemo l’apparence plus banale d’un récit achevé et moral. Utilisant son génie au service d’une œuvre d’humanité et de justice, après l’avoir consacré à sa vengeance, réconcilié avec la société dont Cyrus Smith et ses compagnons lui ont offert l’image la plus saine, il gagne son pardon. Toute la sombre ambiguïté du personnage disparaît au profit d’une figure plus édifiante, mais plus pâle, parfaitement conforme au projet d’une littérature didactique et purement divertissante. Il est étrange de constater qu’en écrivant cette suite» à son œuvre la plus originale, Jules Verne lui impose une correction» identique à celle qu’il imaginera pour les Aventures d’Arthur Gordon Pym d’Edgar Poe dans le Sphinx des glaces 1897. Dans les deux cas, il s’agira de pouvoir renvoyer aux textes premiers comme à de pures fictions. Leurs personnages seraient alors restitués à la réalité, réconciliés avec la morale et la raison, et rendus définitivement incapables d’en perturber les lois par leur mort constatée. La frénésie de la destruction justicière, sorte d’utopie négative, peut céder la place à l’utopie féconde et positive la fondation d’une cité idéale. Ainsi les diamants de Nemo pourront-ils servir à édifier une vaste colonie» en Iowa C’était comme une île en terre ferme.» On retrouvera ce schéma consacré dans la ville modèle réalisée par le docteur Sarrasin dans les Cinq Cents Millions de la bégum 1879. Dans tous les cas, le roman se charge d’une réflexion politique qui dépasse, cependant, les limites d’une simple robinsonnade. La micro-société de l’île Lincoln, fondant en un tout harmonieux Noirs et Blancs, travailleurs intellectuels et manuels, économies traditionnelle et préindustrielle, réalise ce que l’humanité historique n’a pas encore su créer. À ce titre, il est facile d’opposer ce monde idéal, géré par des hommes de bonne volonté, à celui que les héros ont quitté, déchiré par la plus injuste des guerres. Le récit des efforts et des inventions par lesquels ils s’assurent peu à peu le contrôle de leur existence semble reproduire en les accélérant les lentes étapes de l’histoire humaine, depuis ses origines. Mais elle corrige aussi cette histoire en l’imaginant faite par des hommes non pas sortis de l’innocence primitive, mais mûris par les épreuves et instruits de toutes les formes du savoir moderne. Cette sagesse leur évite de répéter les erreurs des âges anciens et donne à leur action une efficacité prodigieuse. Oubliant l’idéologie stérile, les héros veulent s’illustrer par des créations strictement pratiques. S’ils ne se trompent pas, c’est qu’ils vont toujours au plus simple, renonçant à tout raffinement inutile ou à toute originalité. Ils ne prétendent pas faire de l’île Lincoln autre chose qu’une imitation de leur monde originel Une petite Amérique! Nous y bâtirons des villes, nous y établirons des chemins de fer, nous y installerons des télégraphes, et un beau jour, quand elle sera bien transformée, bien aménagée, bien civilisée, nous l’offrirons au gouvernement de l’Union.» Leur tâche sera d’autant plus aisée que la nature qu’ils affrontent n’est pas vraiment un pur chaos. Produit parfait de l’activité volcanique, travaillée et structurée par les grandes forces telluriques, elle offre une synthèse de toutes les ressources de l’univers. Le regard savant du chimiste a tôt fait d’en réduire les roches et les minerais à une classification de substances aussi nombreuses que complémentaires. D’ailleurs, toute l’aventure n’apparaît-elle pas comme un voyage à travers tous les éléments? Commencé par la traversée des airs, il trouve dans l’eau une infranchissable limite, obligeant à conquérir la terre grâce au dangereux pouvoir du feu qui, après avoir servi l’œuvre des hommes, finit par la détruire. Étrange expérience, donc, qui commence par donner au héros la fière illusion de son pouvoir pour mieux lui révéler l’aspect précaire de toute victoire sur la nature. Le roman s’appuie donc sur des thèmes largement connotés par toute une tradition; celui de l’île en particulier. Mais on le voit traité d’une manière profondément nouvelle c’est tout l’esprit du mythe de Robinson qui se trouve, en effet, démenti par l’exemple symbolique d’Ayrton, complètement déshumanisé par l’épreuve de la solitude, régénéré par sa réintégration sociale. En imposant sa clôture, l’insularité oblige l’homme à chercher en lui un monde plus vaste, à comprendre qu’il lui incombe de faire un tout du rien, du manque absolu dans lequel il est jeté. Au milieu d’un tel contexte, tout semble capable de s’humaniser, même l’animal, comme le prouve le dressage de Jup, l’orang-outan transformé en domestique zélé. La société qui en découle est idéale, non parfaite. Totalement artificielle, fondée par la nécessité et les circonstances, si elle paraît apte à s’instituer avec bonheur, elle ne saurait se reproduire, atteindre par elle-même une pérennité définitive. La mort de Nemo et la disparition de l’île semblent montrer la précarité d’entreprises incapables d’un devenir naturel, biologique. Totalement absente, la famille fait irrémédiablement défaut à cet univers. Aucune femme n’accompagne les colons, Harbert est orphelin. L’éclatement des liens familiaux a précédé l’aventure et, du même coup, a défini a priori ses limites. Le dénouement seul permet de réunir les éléments ainsi disjoints, en ramenant sur scène les personnages du premier roman, les Enfants du capitaine Grant Cyrus Smith et ses compagnons reçurent à plusieurs reprises la visite de lord et de lady Glenarvan, du capitaine John Mangles et de sa femme, sœur de Robert Grant, de Robert Grant lui-même, du major Mac Nabbs, de tous ceux qui avaient été mêlés à la double histoire du capitaine Grant et du capitaine Nemo.» Il s’agit, sans doute, de remettre en ordre une histoire jusque-là régressive, puisque dominée par la seule recherche d’un père réel, le capitaine Grant, ou mythique, Nemo, protecteur presque divinisé des naufragés de l’île Lincoln. Mort ou retrouvé, le père peut s’effacer et permettre à ses fils de retrouver la voie d’une histoire positive, poursuivie dans la modernité grâce au legs d’un passé exaltant mais révolu. C’est aussi l’accès à une existence moins problématique, où il suffira d’imiter par la science ce que d’autres auront conquis par la passion. D. GIOVACCHINI Plus d'articles sur Jules Verne Fiche sur Voyage au centre de la Terre résumé et analyse Fiche de lecture sur Vingt mille lieues sous les mers résumé détaillé et analyse Michel Strogoff de Jules Verne résumé et analyse
Lachute est le dix-septième chapitre du manga Radiant. On y voit Seth et Mélie sur un véhicule, qui est un balai à plume à deux places. Ce premier est en train de le conduire, et cette dernière et assise derrière, rejetant Mr. Boobrie. Le balai semble venir de l'Artémis, puisqu'il a comme caractéristique, les logo de Majesty comme, les pattes de chats, ou
47 résultats Passer aux résultats principaux de la recherche Etat Comme neuf. Merci, votre achat aide à financer des programmes de lutte contre l'illettrisme. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Très bon Quantité disponible 1 Ajouter au panier Etat Très bon. Merci, votre achat aide à financer des programmes de lutte contre l'illettrisme. Etat Très bon. Solet, Bertrand illustrateur. Merci, votre achat aide à financer des programmes de lutte contre l'illettrisme. Befriedigend/Good Durchschnittlich erhaltenes Buch bzw. Schutzumschlag mit Gebrauchsspuren, aber vollständigen Seiten. / Describes the average WORN book or dust jacket that has all the pages present. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Bon Quantité disponible 1 Ajouter au panier Etat Bon. Merci, votre achat aide à financer des programmes de lutte contre l'illettrisme. Etat Assez bon. Livre Merci, votre achat aide à financer des programmes de lutte contre l'illettrisme. Expédition depuis la France. Livre. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Bon Quantité disponible 1 Ajouter au panier Softcover. Etat Bon. Petites traces de pliure sur la couverture. Légères traces d'usure sur la couverture. Salissures sur la tranche. Tampon ou marque sur la face intérieure de la couverture. ENGLISH DESCRIPTION Book Condition Used, Good. Slightly creased cover. Slight signs of wear on the cover. Soiling on the side. Stamp or mark on the inside cover page. Ammareal gives back up to 15% of this book's net price to charity organizations. Etat Très bon. Livre Merci, votre achat aide à financer des programmes de lutte contre l'illettrisme. Expédition depuis la France. Livre. Ancien ou d'occasion Etat Used Acceptable Quantité disponible 1 Ajouter au panier Etat Used Acceptable. Occasion - Etat Correct - Un peu gondolé - Il était un capitaine 1979. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Satisfaisant Quantité disponible 1 Ajouter au panier Couverture souple. Etat Satisfaisant. Coll. Plein vent, 229pp. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Bon Quantité disponible 1 Ajouter au panier Softcover. Etat Bon. Légères traces d'usure sur la couverture. Salissures sur la tranche. Une ou plusieurs pages légèrement déchirées. Ammareal reverse jusqu'à 15% du prix net de ce livre à des organisations caritatives. ENGLISH DESCRIPTION Book Condition Used, Good. Slight signs of wear on the cover. Soiling on the side. One or several slightly torn pages. Ammareal gives back up to 15% of this book's net price to charity organizations. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Bon Quantité disponible 1 Ajouter au panier Softcover. Etat Bon. Petites traces de pliure sur la couverture. Ammareal reverse jusqu'à 15% du prix net de ce livre à des organisations caritatives. ENGLISH DESCRIPTION Book Condition Used, Good. Slightly creased cover. Ammareal gives back up to 15% of this book's net price to charity organizations. Etat Correct. in8. 1978. Broché. 230 pages. Etat correct. Ropbert Laffont 1972, In-8 broché, 240 pages. Trés bon état. Livres. Collection "Plein vent" n*84, chez Robert Laffont, 1972. Format 13x21 cm, broche, 229 pages. Bon etat. Inconnu. In-8 13 x 21 cm., broché avec rabats, couverture illustrée en couleurs, 229 pages ; coiffes, et bords frottés, pliures au dos, quelques marques d'usage aux plats légèrement défraîchis, petites rousseurs aux tranches et aux gardes, assez bon état. Livraison a domicile La Poste ou en Mondial Relay sur simple demande. Plein vent. Ancien ou d'occasion Etat Used Acceptable Quantité disponible 1 Ajouter au panier Etat Used Acceptable. Occasion - Etat Correct - Un peu abîmé, page de garde écrite - Il était un capitaine 1972. Etat 2. PHOTOS SUR DEMANDE. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Good Quantité disponible 1 Ajouter au panier Soft cover. Etat Good. Paperback published by Robert Laffont, 1974. In good condition. Text in French. [Ref DM]. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Bon Quantité disponible 1 Ajouter au panier Etat Bon. Coll. Plein vent. Visuel de la couverture disponible sur demande Vendeur professionnel avec envoi sous pli à bulles philatélique ! french. Sprint, N°114 Le décortiqué par Rennes Couverture - Pour un point, la France, supérieure à l'Ecosse, perd à Edimbourg Couverture - Les Jeux Olympiques d'Hiver le capitaine James Couttet, champion et entrâineur - Il neige sur St-Moritz où 31 nations entreront en lice pour les Jeux Olympiques d'Hiver - A Bordeaux, contre les Kiwis, la France fait mieux qu'à Paris - "La meilleure ligne française de trois-quarts, elle est chez nous !" disent les Biterrois - Bergougnan était là, l'arbitre Bean aussi. et la France perdit pour un point à Edimbourg - Pour encourager le "Onze" de Lille, les cheminots-supporters ont des permis en réserve - Devant 35 000 spectateurs Marseille bat Reims par 1 but à 0 - Les parents terribles Bobet, Robin, Berlioux, Villemain - Pujazon était spectateur et le sage Mimoun sut attendre son heure Quatrième de couverture SPRINT - Le match de la vie sportive N° 114, 26 janvier 1948 - Pendant le tour, Sprint paraît lundi et jeudi - In-4, broché, couverture et 4ème de couv. illustrées - Revue illustrée - 16 pages Bon état. Tout petit élément iconographique découpé en bas de la 3ème page et pp. 7-10 légèrement émoussées sur les tranches. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat bon Quantité disponible 1 Ajouter au panier Couverture souple. Etat bon. RO80232511 Non daté. In-12. Broché. Bon état, Couv. partiel. décollorée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 246 de bibliothèque recouvert d'un film transparent. Etiquette sur le premier plat et au dos. Tampon sur certaines pages. Range fichette sur la dernière page. . . . Classification Dewey d'enfants. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat bon Quantité disponible 1 Ajouter au panier Couverture souple. Etat bon. RO80155243 12 janv. 1972. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 229 pages. Couverture rempliée. Quelques traits en marges, au crayon à papier. Couverture rempliée. . . . Classification Dewey 840-Littératures des langues romanes. Littérature française. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat bon Quantité disponible 4 Ajouter au panier Couverture souple. Etat bon. R110024889 21 AOUT 1869. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 737 à 752. Lecture en colonnes. Illustrée de quelques gravures en noir et blanc. . . . Classification Dewey pittoresque, universel et mosaïque. Ancien ou d'occasion - Couverture rigide Etat bon Quantité disponible 2 Ajouter au panier Couverture rigide. Etat bon. R160181974 1978. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 229 Pages. . . . Classification Dewey roman historique. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat bon Quantité disponible 3 Ajouter au panier Couverture souple. Etat bon. R160181973 1972. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 229 Pages - Couverture contre pliée. . . . Classification Dewey roman historique. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat bon Quantité disponible 2 Ajouter au panier Couverture souple. Etat bon. RO30218927 1931. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. paginé de 402 à 416 - nombreuses photos en noir et blanc dans et hors texte - texte sur plusieurs colonnes. . . . Classification Dewey divers.Lhiver Chapitre I: -Dar Chouafa Deux éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le poids de la solitude. Le narrateur y songe et part à la recherche de ses origines : l’enfance.Un enfant de six ans, qui se distingue des autres enfants qu’il côtoie. Il est fragile, solitaire, rêveur, fasciné par les mondes
Gabrielest bouleversé par ce qu’il y voit. Chargé de choisir cent prisonniers, il suit les conseils d’un missionnaire en faisant embarquer - non sans difficulté - tous les Noirs, sachant que les plus faibles mourraient en prison. Le capitaine lui reproche son manque de discernement. Bien qu’on ait enchaîné les détenus, on essaie de préserver leur santé.
Bonjour je suis en 4ème et j'ai un livre a lire qui s'appelle il était un capitaine de Bertrand Solet mais je ne comprend vraiment rien au livre j'ai beau relire plusieurs fois je ne comprend pas le sens peut t-on m'aider ? par exemple me faire un résumé détaillé par chapitre ou juste un résumé des 3 premiers chapitres que je n'ai pas vraiment pas compris, Merci. Lista de comentários easywork Réponse c'est l'histoire de l'affaire Dreyfus vu par un jeune journaliste Maxime Dumas. L'auteur nous raconte l'histoire des amours de Maxime ; Il est d'abord amoureux d'Agnès de Lachesnay, sa cousine, mais elle est amoureuse de Christian de Méricourt, un lieutenant. More Questions From This User See All
Téléchargerle livre Il était un capitaine de Bertrand Solet - Éditeur Livre de Poche Jeunesse - en version numérique. Lisez votre ebook - Il était un capitaine - sur votre liseuse où que vous soyez - - Furet du Nord Par dans Littérature Mis à jour le 11 avril 2021 , Lu 346 fois Résumé Préface Un éditeur anonyme nous explique les raisons pour lesquelles il nous propose le récit que nous allons lire. Il ne mentionne pas explicitement le nom ou l’histoire de Robinson Crusoé, mais décrit plutôt le récit comme les aventures d’un homme privé dans le monde» et se concentre sur son réalisme lorsqu’il l’appelle une histoire juste des faits». Il prétend qu’il est modeste et sérieux, et qu’il a une valeur instructive, nous apprenant à honorer la sagesse de la Providence». Ainsi, l’éditeur affirme qu’il rend un grand service au monde en publiant le conte de Crusoé. Résumé Chapitre I – Je vais en mer Je suis né en 1632 , dans la ville de York, d’une bonne famille, mais pas de ce pays, mon père étant étranger. » Un homme du nom de Robinson Crusoé raconte l’histoire de sa propre vie, en commençant par sa naissance en 1632 dans la ville anglaise de York. Le père de Crusoé était un Allemand, à l’origine nommé Kreutznaer. Crusoé est le plus jeune de trois frères, l’aîné étant soldat et le second ayant mystérieusement disparu. En tant que plus jeune fils de la famille, on s’attend à ce que Crusoé hérite peu et, par conséquent, son père l’encourage à se lancer dans la loi. Mais le penchant de Crusoé est d’aller en mer. Sa famille s’oppose fermement à cette idée, et son père lui donne une sévère leçon sur la valeur d’accepter une position intermédiaire dans la vie. Crusoé décide de suivre les conseils de son père. Mais lorsqu’un de ses amis s’embarque pour Londres, Crusoé succombe à la tentation et monte à bord du navire le 1er septembre 1651.. Une tempête se développe. Près de Yarmouth, le temps est si mauvais que Crusoé craint pour sa vie et prie Dieu pour la délivrance. Le navire a failli fonder, mais tous sont sauvés. Crusoé voit cette épreuve comme un signe du destin qu’il devrait abandonner les voyages en mer, et le père de son ami le met en garde contre la remise des pieds sur un navire, faisant écho à l’avertissement de son propre père. Résumé Chapitre II – Je suis capturé par des pirates Crusoé se sépare de son ami et se rend à Londres par voie terrestre, où il rencontre un capitaine de mer qui lui propose de l’accompagner lors d’un prochain voyage marchand. Écrivant à sa famille pour de l’argent d’investissement, Crusoé part avec quarante livres de bibelots et de jouets à vendre à l’étranger. Crusoé tire un revenu net de 300 livres de ce voyage et le considère comme un grand succès. Prenant cent livres avec lui et laissant les 200 livres restants avec une veuve en qui il a confiance, Crusoé se lance dans une autre expédition marchande. Cette fois, il est poursuivi par des pirates maures au large de Sallee en Afrique du Nord. Son navire est rattrapé et Crusoé est asservi, le seul Britannique parmi les esclaves de son maître maure. Crusoé se voit confier la tâche de pêcher en raison de son talent naturel. Un jour, le bateau de pêche des esclaves se perd dans le brouillard et le capitaine installe une boussole à bord. Le capitaine stocke également de la poudre à canon à bord en vue d’une partie de tir, mais les invités ne viennent pas. Crusoé attend. Résumé Chapitre III – Je m’échappe du Rover Sallee Robinson part pour une expédition de pêche avec deux autres esclaves, un homme nommé Ismael et un garçon nommé Xury. Se faufilant derrière Ismael, Robinson le pousse dans l’eau. Ismael nage à côté du bateau et demande à être recueilli. Crusoé tire un fusil sur lui et lui dit de retourner à terre ou d’être tué. Crusoé demande alors à Xury s’il va l’accompagner et le servir fidèlement, et Xury accepte. Le soir, Crusoé calcule qu’ils ont navigué 150miles au sud de Sallee. Ils voient des créatures sauvages à terre que Crusoé reconnaît comme des lions. Crusoé abat un mort, et lui et Xury l’écorchent. Ils se dirigent vers le sud vers ce que Crusoé croit être le Cap-Vert ou les îles Canaries. Ils voient des Noirs nus à terre et ils les craignent jusqu’à ce que les indigènes leur offrent de la nourriture. Quand les Africains voient Crusoé tirer sur un léopard, ils sont impressionnés et ils offrent la peau à Crusoé. Ne sachant pas où se diriger, Crusoé est surpris par un navire européen au loin. Le navire récupère Xury et Crusoé, et son aimable capitaine portugais propose de les emmener au Brésil. Le capitaine achète le bateau de Crusoé ainsi que Xury. Analyse Préface et chapitres I à III Ces chapitres nous présentent le style de narration particulier de Crusoé, qui a révolutionné le roman anglais il parle ouvertement et intimement, sans aucun des effets rhétoriques grandioses notables dans les premiers âges de l’histoire littéraire anglaise. En nous disant franchement combien il tire de profit de sa première entreprise marchande et en reconnaissant sa lutte intérieure pour obéir à son père ou suivre son désir d’aller en mer, Crusoé s’adresse à nous comme si nous étions ses amis proches et de confiance. Il est également un narrateur extrêmement pratique et axé sur les faits, comme le souligne l’éditeur en appelant la narration une histoire juste des faits». Crusoé est fixé sur des détails précis, nous indiquant le jour exact de son départ et le nombre de kilomètres au sud de Sallee qu’il se trouve. Ses sentiments sont moins entièrement racontés, bien qu’il raconte son angoisse à désobéir à son père. Crusoé montre également sa gentillesse et son humanité de base en épargnant la vie d’Ismael, bien qu’il soit clair que cet acte est un détail mineur pour lui. Son accent sur les faits, les actions et les détails contribue à marquer le début de la forme romanesque dans la littérature anglaise. Le récit de Crusoé n’est pas seulement une histoire d’aventure sur les tempêtes et les pirates, mais aussi ce que la littérature religieuse appelle un conte exemplaire un conte raconté à des fins d’enseignement moral et religieux. Dans la préface, l’éditeur nous dit explicitement que ce roman nous apprendra à honorer la sagesse de la Providence». Nous sommes censés apprendre quelque chose d’utile spirituellement en lisant cette histoire. Crusoé souligne cet aspect spirituel en se concentrant sur sa méchanceté en désobéissant aux ordres de son père, et les punitions qui lui sont infligées pour l’avoir fait. Dans le chapitre II, il se réfère à l’influence maléfique qui m’a d’abord éloigné de la maison de mon père», et le mot mal» est important ce choix n’est pas simplement une décision insensée, mais une décision prise avec une influence moralement mauvaise. De plus, la perversité fait curieusement de Crusoé sa victime passive, introduisant un autre aspect central de l’histoire de Robinson sa propre passivité. La place de Crusoé en tant que fils cadet rebelle dans la famille. L’idée d’étrangeté est présentée comme une préfiguration importante de la longue existence ultérieure de Crusoé en tant que naufragé dans un pays étranger. Fait intéressant, malgré le début de l’histoire à Hull et à Londres, Crusoé ne se concentre pas beaucoup sur les Anglais dans son récit. L’ami qui le tente à bord du navire n’est pas nommé et Crusoé ne lui montre aucune réelle affection. Même les membres de la famille de Crusoé ne sont pas nommés. Les Anglais ne semblent tout simplement pas exciter son intérêt. En revanche, Crusoé n’hésite pas à nous donner les noms des autres esclaves, Ismael et Xury, sur le bateau de pêche maure. Le capitaine portugais n’est pas nommé, mais il est décrit avec beaucoup plus de vivacité que le premier capitaine anglais. Crusoé révèle une prédisposition de base envers les étrangers qui souligne son inclination précoce à aller en mer et à quitter l’Angleterre. En tant que fils d’un étranger – le nom de son père était Kreutznaer – cette itinérance peut être son destin. Peut-être comme Ulysse dans L’Odyssée, il est simplement destiné par nature à quitter la maison.Ce roman de Guy de Maupassant a été publié en feuilleton à Paris en février et mars 1883. Il a été publié en volume la même année. Résumé détaillé par chapitre CHAPITRE I Jeanne, 17 ans, fille d'aristocrates normands, quitte le couvent dans lequel elle séjourne depuis quelques années ses parents ont voulu la meilleure éducation possible. Ils sont venus la chercher et, malgré une grosse pluie, ils prennent la route en direction de la demeure familiale située près du village de Yport, "Les Peuples". La liberté retrouvée de Jeanne lui fait ressentir un grand bonheur et elle redécouvre sa maison d'enfance, la nature qui l'entoure et son ancienne chambre avec joie. Ses parents aussi sont heureux, particulièrement son père qui lui fait visiter le domaine familial avec une grande fierté. Tout est harmonieux et doux, elle admire son environnement et se prend à rêver d'amour. CHAPITRE II "Une vie charmante et libre commença pour Jeanne." La jeune fille adore la nature qui l'entoure et en profite pleinement. Adélaïde, sa mère, a des problèmes de santé, elle est obèse et se plaint de "son hypertrophie". Un après-midi, l'abbé Picot se présente chez eux. Lors du dîner, il évoque en des termes élogieux Monsieur le vicomte de Lamare, fils du vicomte du même nom, décédé l'an passé. Il indique que le jeune homme s'ennuie dans le pays. A ces mots, le père de Jeanne dit au curé d'amener le vicomte chez eux. CHAPITRE III A la sortie de la messe, le curé présente le vicomte à Jeanne. Ce dernier est ensuite invité à se rendre dans la demeure familiale quelques jours plus tard. Lors de leur premier repas partagé, le vicomte plaît aux parents de Jeanne et ses visites au "Peuples" deviennent régulières. Une certaine complicité naît entre les deux jeunes gens. Lors d'une sortie en mer vers Etretat, ils deviennent plus proches l'un de l'autre. Jeanne en rentrant le soir se demande si le vicomte est celui qu'elle attend. Quelques temps plus tard, le vicomte demande Jeanne en fiançailles lors d'une cérémonie organisée à l'insu de celle-ci en mer, sur un bateau décoré de rubans, entourés par un paysage magnifique. Elle accepte sans hésiter. Elle lui demande son prénom et apprend qu'il s'appelle Julien. Enfin, il veut savoir si elle veut l'épouser. D'un regard, elle lui fait comprendre que sa réponse est positive. CHAPITRE IV Monsieur le vicomte demande la main de Jeanne à son père. Le mariage est préparé, il a lieu en comité restreint. Le seul membre de la famille – en dehors des parents de Jeanne – est tante Lison, une vieille fille, timide et effacée. Jeanne est heureuse. La nuit de noces est cependant un moment difficile pour la jeune fille apeurée, elle se donne à son mari, surprise et sans éprouver aucun plaisir. CHAPITRE V Quatre jours plus tard, les jeunes mariés partent en voyage de noces en Corse. Au début, Jeanne est assez distante, ne comprenant ni n'appréciant l'attirance physique de son mari à son égard. Un jour, cependant, alors qu'ils s'enlacent dans la magnifique nature corse qui plaît tant à Jeanne, la jeune femme découvre le plaisr des sens et ressent un véritable élan d'amour pour son mari. Elle est tout autant émerveillée par la beauté des paysages. Juilen, lui, semble être plus matérialiste, moins rêveur il compte son argent, cherche à réaliser des économies sur les pourboires. Il semble avoir changé, il se montre fatigué et peu à peu indifférent à sa femme. Il lui demande l'argent que les parents de celle-ci lui ont remis avant son départ. Elle accepte. Mais, plus tard, quand elle souhaite récupérer cette somme pour faire quelques dépenses sur le chemin du retour à Paris, il ne lui donne que cent francs sur les deux mille francs initiaux et lui recommande de ne pas les gaspiller. Ainsi, elle restreint ses dépenses en achetant qu'un petit pistolet qu'elle avait promis à une femme corse rencontrée pendant le voyage. CHAPITRE VI Jeanne et Julien rentrent aux "Peuples". C'est la fin de l'automne. Le jeune femme est tout d'abord triste et nostalgique, elle s'ennuie. Puis, peu à peu, la routine rythme ses journées et elle retrouve un certain élan. Julien s'occupe peu d'elle, il passe beaucoup de temps avec le baron à s'occuper de ses affaires. Il est de plus en plus distant avec la jeune fille et ne la retrouve dans sa chambre que rarement. Le jeune homme accorde une grande importance à l'image que renvoie la famille. Ainsi, il fait repeindre les écussons des deux portières de la calèche. Parallèlement, il fait des économies sur le personnel et deux vieux chevaux tirent la voiture. Il est très sérieux et accuse la famille de Jeanne d'avoir gaspillé sa fortune. Il engendre une ambiance glaciale. Ils font une visite à une famille noble des alentours mais celle-ci tourne court car ils n'ont rien à se dire. Au moment de repartir, plus tôt que prévu, le cocher a disparu. Lorsqu'il réapparaît, Julien le rue de coups. Le père de Jeanne est obligé de se fâcher pour qu'il s'arrête. L'ambiance est triste et morose. Les parents de Jeanne quittent leur demeure pour s'installer à Rouen. CH1APITRE VII Julien prête peu d'attention à Jeanne, consomme de plus en plus d'alcool et semble totalement absorbé par ses affaires. Il fait des économies sur tout, c'est un être dur et froid. Jeanne, de son côté, se tait pour éviter le conflit et passe seule de bons moments. Rosalie, sa soeur de lait, domestique dans la maison depuis toujours, est depuis quelques temps effacée et paraît triste. Un jour qu'elle se trouve dans la chambre de sa maîtresse,elle est prise de violentes douleurs elle est en train d'accoucher. Jeanne, voyant la détresse de la jeune femme veut lui venir en aide mais Rosalie refuse obstinément de lui indiquer le nom du père de l'enfant. Le bébé est placé en nourrice. La domestique n'est pas chassée du foyer grâce à l'intervention de Jeanne contre la volonté de son mari. Une nuit, Jeanne se sent mal. Elle appelle Rosalie mais n'obtient pas de réponse. Alors, elle décide d'aller chercher du réconfort dans la chambre de Julien. Lorsqu'elle entre dans la pièce, elle trouve Rosalie dans le lit de son mari. Choquée et désespérée, elle s'enfuit dans la campagne glacée. Puis, elle pense à ses parents et se calme, oubliant l'idée de suicide qui l'a traversée. Elle est ensuite conduite dans sa chambre où elle passe plusieurs jours à délirer. Lorsqu'elle se réveille, elle annonce à ses parents – qui sont arrivés plus tôt – la cause de ses soucis. Sa mère ne la prend pas au sérieux. Son père propose de faire témoigner Rosalie devant le curé pour lui interdire le mensonge. La pauvre fille avoue tout Julien a des relations avec elle depuis le jour où il a franchi le seuil de la maison. Les parents éprouvent de la colère mais l'abbé les calme en disant que la conduite du jeune homme est celle de tous les hommes de la campagne normande. Finalement, cet argument est accepté. Jeanne est épuisée, d'autant qu'elle est enceinte elle l'a appris à son réveil. Il est décidé que Rosalie sera installée dans la ferme de Barville qui appartient au baron. Le curé promet de se charger de lui trouver un mari pour régulariser sa situation. CHAPITRE VIII Julien passe beaucoup de temps à faire des promenades à cheval il s'agit de sa nouvelle occupation favorite. Un après-midi, le couple reçoit la visite d'un couple de notables, les Fourville. Pour l'occasion, Julien soigne son apparence physique. Jeanne est séduite par la jeune femme. Ils promettent de se revoir. Deux mois plus tôt que prévu, Jeanne accouche en souffrant beaucoup. Elle est prise d'une folle passion pour son fils à tel point que l'enfant est confié à une nourrice Julien souhaite ainsi diminuer l'intensité de l'amour que sa femme porte à leur enfant. De son côté, Julien n'éprouve aucune attirance pour le nouveau-né. Un peu plus tard, Julien est pris d'une grande colère quand il apprend que des terres ont été données à Rosalie et à son enfant. Il demande aux parents de Jeanne de revenir sur leur décision, mais ceux-ci refusent. Rosalie trouve ainsi un mari. Les parents de Jeanne repartent à Rouen. CHAPITRE IX Julien et Jeanne rendent visite aux Fourville. Le jeune homme semble être un familier des lieux. Quelques jours plus tard, ils se rendent chez les Coutelier, qui passaient pour la première famille noble des environs. Mais les relations restent froides et guindées. Il est décidé qu'ils n'y retourneront pas. Ils fréquentent cependant régulièrement les Fourville. Un jour de printemps, Jeanne a une révélation elle réalise que Julien et Gilberte Fourville sont amants. Elle en a la preuve très rapidement. Elle fait celle qui ne sait rien. A l'arrivée de ses parents, Jeanne est effondrée quand elle aperçoit sa mère celle-ci semble avoir beaucoup vieilli et elle est très affaiblie et ne peut quasiment plus se déplacer. Le baron doit s'absenter du domaine. Alors, que Jeanne est partie en promenade, on l'appelle sa mère est au plus mal. Celle-ci est en fait décédée. Les obsèques sont organisées. Jeanne est très affectée par cette mort. En veillant sa mère, elle a tout à coup l'idée d'ouvrir le coffre à reliques de celle-ci. Elle y découvre une correspondance qui la choque elle comprend que sa mère a été la maîtresse d'un des meilleurs amis des parents de Jeanne. Elle brûle toutes les lettres. CAHPITRE X Les jours sont monotones et Jeanne fait peu à peu le deuil de sa mère, écrasée par le souvenir de ce qu'elle a découvert. Parallèlement, lui vient un nouveau besoin celui d'avoir une fille. Or, elle n'a plus de relations avec son mari depuis qu'elle a eu connaissance de la relation qu'il a eue avec Rosalie. Elle ne sait comment faire. Alors, elle va demander conseil au curé qui lui promet d'intervenir auprès de Julien. Julien retourne dans dans le lit de Jeanne, mais il prend ses précautions car il ne veut absolument pas d'autre enfant. Jeanne est désespérée. Elle retourne voir le curé qui lui conseille de faire croire qu'elle est enceinte pour que son mari cesse de prendre toute précaution. C'était une bonne idée Jeanne tombe enceinte. Elle ferme maintenant la porte de sa chambre à son mari. Un nouvel abbé vient remplacer le précédent. Il a un caractère très différent et prône une pratique très rigoureuse de la religion. Le baron n'aime pas les pratiques de cet homme et l'indique à sa fille. Jeanne se rapproche de l'homme d'église et devient une fidèle pratiquante. Mais peu à peu, il s'immisce dans la vie privée de tous et croit apprendre à Jeanne que son mari a une maîtresse. Elle ne réagit pas et l'homme d'église la critique à ce sujet. Il va ensuite prévenir le mari de Gilberte Fourville. Ce dernier, fou de rage, découvre la cabane dans laquelle les deux amants se sont retrouvés et il la fait basculer dans un précipice. Ils sont retrouvés morts tous les deux. Jeanne, très choquée par la mort de son mari, accouche d'un enfant mort une fille. CHAPITRE XI Commence une série d'années monotones et douces. Jeanne vit avec sa tante Lison et son père. Tous trois ne se consacrent qu'au fils de Jeanne qui est devenu le centre de tous les intérêts. L'enfant - surnommé Poulet- est surprotégé et élevé loin des contraintes sociales il ne fait pas sa communion alors qu'il en a l'âge. Il finit tout de même, à l'âge de douze ans par entrer en pensionnat dans un collège du Havre. Son absence désespère sa mère qui ne cesse d'aller le voir. Ses résultats ne sont pas brillants. Les années passent et c'est maintenant Paul qui rend visite à sa famille aux "Peuples". L'enfant devient adulte et semble être de moins en moins intéressé par ses visites au domaine familial. Un jour, Jeanne reçoit la visite d'un huissier qui vient se faire régler des dettes que Julien a contractées. Commence alors une nouvelle période le jeune homme a arrêté les études, a une relation avec une femme et accumule les dettes que sa famille rembourse régulièrement. Ses visites sont très rares et il ne contacte ses parents uniquement quand il a besoin d'argent. Il séjourne à Paris et en Angleterre. Le baron meurt d'une attaque d'apoplexie. Quelques temps plus tard, c'est au tour de Tante Lison. Jeanne, seule, s'effondre au cimetière. Elle est relevée et soignée par une femme qu'elle ne reconnaît pas dans un premier temps il s'agit de Rosalie. Les deux femmes se retrouvent et passent une nuit à parler, évoquant tout ce qui s'est passé pendant cette vingtaine d'années qui les a séparées. Rosalie affirme qu'elle a été assez heureuse. Elle est veuve maintenant, son fils a grandi et s'est marié. La ferme a été bien entretenue. Rosalie annonce à Jeanne qu'elle va rester près d'elle, et cela, sans gage car la mère de Paul n'a presque plus d'argent. CHAPITRE XII Rosalie prend totalement en charge Jeanne. Elle lui indique qu'elle doit cesser d'envoyer de l'argent à Paul et que le domaine des "Peuples" doit être vendu. Jeanne prépare son déménagement et quitte les lieux avec beaucoup de tristesse. CHAPITRE XIII les deux femmes s'installent dans une maison bourgeoise de Batteville. Les mois passent et Paul n'est toujours pas venu. Jeanne lui écrit une lettre pour lui demander de revenir. Il lui répond en lui demandant l'autorisation de se marier avec la femme qu'il aime. Jeanne refuse et part à Paris à sa recherche par le train. Arrivée dans la capitale, elle ne le trouve pas il a déménagé, laissant derrière lui de nombreuses dettes qu'elle paie. Rosalie, mise au courant de la situation demande à Jeanne de rentrer. CHAPITRE XIV La vie est très monotone. Jeanne ne sort plus, ne bouge plus. Elle vit dans le souvenir de son passé qu'elle tente de reconstituer minutieusement. En rentrant d'une visite aux "Peuples", elle découvre une lettre de Paul qui lui demande de l'aide sa femme qui vient d'accoucher d'une petite fille est en trian de mourir, et il ne sait pas quoi faire de l'enfant. Rosalie propose d'aller chercher l'enfant et part par le train. Là-bas, elle arrange la mariage de Paul pour l'enfant et elle rentre avec le bébé. Quand Jeanne les accueille, une émotion infinie l'envahit. Une nouvelle vie semble commencer pour les deux femmes.
Résuméde l'album Chapitre 2 . Hiver 1765. Des nations indiennes de l'Est et le chef Pontiac ont du signer la paix et l'allégeance au Roi Georges, suite aux épidémies de varioles qui ont fait des ravages parmi les tribus. Saint-Ange, quand à lui, tient toujours Fort de Chartres sur les bords du Mississippi. Pour l'instant, rien n'a changé, mais sa
Résumé Peter Pan est un petit garçon qui refuse de grandir. Un jour, il rend visite à Wendy dans le cœur de Londres et la convainc de venir, avec ses frères, dans le pays imaginaire. C’est là-bas que vivent les enfants perdus, la fée clochette et le redoutable Capitaine Crochet, l’ennemi juré de Peter ! Avis Contrairement à Mallarmé, Hélas ! Je n’ai pas lu tous les livres ! La route est longue pour devenir culturé et j’ai encore de nombreuses lacunes du côté des grands classiques de la littérature. Peter Pan en faisait partie alors je me suis plongé dans ce conte qui a bercé mon enfance grâce aux adaptations dont il a pu être l’objet, je songe au dessin animé de Disney ainsi qu’au film Hook. Ce qui frappe quand on découvre ce texte, c’est que Peter Pan est bien loin de l’image que Disney en a fait. Derrière sa bravoure et son courage, on le découvre misogyne et très égoïste. Quant à Clochette, jalouse de Wendy elle en devient mauvaise et machiavélique. Bref, on est loin d’un conte 100 % gentillet tel qu’on pourrait l’imaginer mais il contient cependant plusieurs aspects intéressants. Wendy et ses frères vivent l’expérience que chaque lecteur fait lorsqu’il se plonge dans un conte aller de l’autre côté du miroir et vivre une aventure extraordinaire. James Barrie nous propose donc une mise en abîme assez intéressante puisque nous sommes amenés à franchir deux fois la barrière qui sépare la réalité de la fiction. La volonté de Peter de ne pas grandir et de rester dans le monde des enfants souligne par ailleurs la peur de la mort, à tel point que Peter va jusqu’à tuer les enfants qui grandissent. On trouvera également des ressemblances entre Peter et le Capitaine Crochet un Peter adulte ?, effrayé lui aussi par la mort symbolisée par le crocodile et le tic-tac de l’horloge = le temps qui passe. Tous les enfants, hormis un seul, grandissent. C’est par cette célèbre phrase que commence le roman et, effectivement, Peter reste le seul à ne pas grandir. Pour continuer à profiter de son enfance sans être affecté par le vieillissement puis la disparition de ses amis et compagnons, Peter oublie tout et très vite. C’en est extrêmement cruel pour les autres Wendy au premier plan qui se voient effacés de sa mémoire. Sans vous révéler la fin de l’histoire, j’ai trouvé les dernières pages extrêmement tristes et déprimantes, on se croirait par certains aspects dans l’éternel retour que décrivait Nietzsche. En bref, c’est un livre très intéressant qui soulève quelques réflexions lorsqu’on le découvre avec un regard d’adulte mais il ne faut pas s’attendre à trop de féérie ! Sans doute faut-il, pour l’apprécier pleinement, s’imaginer faire un retour en enfance le temps de la lecture et aller dans le monde perdu sans trop cogiter… mais je suis probablement déjà un peu trop vieux pour ça ! Extraits Extrait 1/2 – Qui est leur capitaine ? – Crochet, répondit Peter. Son visage s’était durci en prononçant ce nom haï. – Jacques Crochet ? – Oui ! Michael s’était mis à pleurer, et John ne parlait plus que par hoquets, car tous deux connaissaient la réputation de Crochet. – C’est l’ancien maître d’équipage de Barbenoire, souffla John. C’est le pire de toute la bande, le seul homme qu’ait jamais redouté Barbecue. – C’est bien lui. – Il est gros, hein ? – Pas aussi gros qu’autrefois. – Que veux-tu dire ? – J’en ai coupé un morceau. – Toi ? – Oui, moi ! dit Peter sèchement. – Je ne voulais pas t’offenser. – Passons. – Mais… quel morceau ? – Sa main droite. – Alors, il ne peut plus se battre ? – Tu parles ! – Il est gaucher ? – Il a un crochet de fer à la place de la main droite, et il s’en sert pour griffer. – Griffer ! – Ecoute, John, dit Peter. – Oui ? – Non, tu dois dire Oui, capitaine. » – Oui, capitaine. – Tous les gars qui servent sous mes ordres doivent me promettre une chose, et toi comme les autres. John pâlit. – Voilà si nous rencontrons Crochet dans la bataille, tu dois me le laisser. – Je te le promets, dit John sincère. Extrait 2/2 Crochet se hissa sur le rocher pour souffler un peu, au moment même où Peter escaladait l’autre côté. Le rocher était plus glissant qu’un oeuf, et il fallait ramper plutôt que grimper. Chacun ignorait que l’autre approchait et, cherchant une prise où s’agripper, leurs bras se rencontrèrent. De surprise, tous deux levèrent la tête ; leurs visages se touchaient presque. Ils étaient nez à nez. Certains héros, et non des moindres, ont reconnu qu’ils éprouvaient toujours un moment de trac avant de se mettre à l’ouvrage. Que Peter eût ressenti une pareille faiblesse, c’eût été parfaitement excusable après tout, il avait devant lui le seul homme qu’ait jamais redouté le Cuistot-des-Mers. Mais il n’en fut rien. Peter n’éprouvait que de la joie et il souriait de toutes ses dents de lait. Prompt comme l’éclair, il saisit le poignard à la ceinture de Crochet et allait le replanter à sa place quand il s’aperçut que l’ennemi était plus bas que lui sur le rocher. Profiter de cet avantage n’eût pas été de bonne guerre. Peter tendit donc la main au pirate pour l’aider à monter. Ce fut alors que Crochet le mordit. Bien plus que la douleur elle-même, ce procédé déloyal laissa Peter hébété, complètement désarmé. Il contemplait l’adversaire avec des yeux horrifiés. Tous les enfants éprouvent cette révolte, la première fois qu’on les prend par traîtrise. Lorsqu’ils viennent vers nous pour vous appartenir, ce qu’ils attendent de vous, c’est que vous vous comportiez loyalement. Si vous trichez, ils vous aimeront encore, mais ne seront plus jamais les mêmes. Aucun enfant ne guérit jamais de cette première trahison. Aucun hormis Peter qui en faisait souvent l’expérience mais oubliait toujours. Je suppose que c’est cela qui le distinguait vraiment des autres. Aussi, en ce moment, tout se passait comme s’il en était à sa première expérience ; il restait là, les yeux écarquillés, incapable de se défendre. A deux reprises, la main de fer le griffa. Note 1911 – 143 pages – ISBN 978-2-290-08045-0 James Barrie – Ecossais Traduction Yvette Métral Editions Librio Source de l’illustration AngeliciousO3O Heureux papa de Culturez-vous ! Trentenaire parisien passionné par l'art, la culture, le patrimoine et les voyages, je suis un flâneur professionnel et un éternel curieux 😉
SimonAnthony Il était un capitaine, c'est l'histoire de l'affaire Dreyfus vu par un jeune journaliste : Maxime Dumas. L'auteur nous raconte l'histoire des amours de Maxime ; IlSECTION 1 Un capitaine de vingt ans - La justice du roi DUE DATE Thursday, November 14th, 2013 WINDOW DATE Sunday, November 17th, 2013 LE RESUME DE CHAPITRE Dans vos résumé de chapitre, vous devez inclure ces points importants. 1. L’intrigue 2. Le symbolisme 3. Le développement du personnage 4. 2 citations important et expliquez pourquoi ils sont importants Ses citations ne doivent pas être plus courtes que ½ page. L’évaluation L’intrigue vous avez donné un résumé du chapitre avec tous les informations dans les chapitre. Le symbolisme vous avez décrit le bon symbolisme du chapitre avec un analyse. Le développement du personnage vous avez décrit un développement du personnage en détail. 2 citations important vous avez trouvé des citations qui a démontré une événement important dans le chapitre et l’explication était détaillé et correcte. .