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Pour ce spĂ©cialiste de l'institution policiĂšre, coauteur de l’ouvrage Police questions sensibles Puf, 2018, les autoritĂ©s sont dans le "dĂ©ni", et ce "silence politique entretient le ressentiment et l’hostilitĂ© envers les forces de police". JĂ©rĂ©mie Gauthier a signĂ©, en mars, une tribune avec plus de 400 universitaires qui se dĂ©claraient "complices des 'gilets jaunes' face aux dĂ©rives autoritaires du pouvoir". Franceinfo Sur le terrain, la relation entre les forces de l’ordre et les manifestants s’est-elle vraiment tendue ? JĂ©rĂ©mie Gauthier Oui, bien sĂ»r. La sĂ©quence de manifestations des "gilets jaunes" depuis novembre 2018 se caractĂ©rise par une escalade de la violence. Un Ă©lĂ©ment est particuliĂšrement rĂ©vĂ©lateur au dĂ©but du mouvement, les violences policiĂšres ne faisaient absolument pas partie des revendications des manifestants mais au cours des semaines, dĂ©jĂ  avant NoĂ«l, de plus en plus de pancartes, et de plus en plus de gilets, portaient des inscriptions qui renvoyaient Ă  la dĂ©nonciation des violences policiĂšres et Ă  une rĂ©ponse policiĂšre considĂ©rĂ©e comme particuliĂšrement rĂ©pressive. Sur les derniers mois, le nombre de blessĂ©s, plusieurs centaines, et les types de blessures, des dizaines de cas de mutilation, sont sans prĂ©cĂ©dent depuis Mai-68. Il y a Ă©galement deux morts survenues dans un contexte de maintien l’ordre une femme de 80 ans est morte Ă  Marseille [le 1er dĂ©cembre] et, plus rĂ©cemment, un homme, Steve Maia Caniço, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Nantes. A quoi doit-on cette "escalade de la violence" ? Le matĂ©riel utilisĂ© par les manifestants contre les policiers ne prĂ©sente pas de grande nouveautĂ©. Les armes qui ont pu ĂȘtre saisies par les forces de police depuis novembre sont principalement du mobilier urbain, des billes d’acier, parfois des boules de pĂ©tanque, des bĂątons, des cocktails molotov... Ces objets font partie de l’équipement de certains manifestants depuis longtemps, qu'il s'agisse des grĂšves ouvriĂšres de l’aprĂšs-Seconde Guerre mondiale, de Mai-68, des manifestations autonomes des annĂ©es 1970, ou encore des manifestations des marins-pĂȘcheurs dans les annĂ©es 1990. De ce cĂŽtĂ©-lĂ , il n’y a pas d’évolutions notables. L’équipement des forces de l’ordre, lui, a beaucoup Ă©voluĂ©. Alors qu'en Mai-68, par exemple, les forces de l'ordre disposaient d’une protection trĂšs sommaire un long impermĂ©able et un casque. Les policiers qui interviennent aujourd’hui sont autrement plus Ă©quipĂ©s, et leur corps est autrement plus protĂ©gĂ©. Leur armement est Ă©galement plus diversifiĂ©, comme en tĂ©moignent les lanceurs de balles de dĂ©fense LBD, et les grenades de dĂ©sencerclement. L’usage de grenades lacrymogĂšnes est aussi beaucoup plus massif. Mais il n'est pas possible de tout mettre sur le compte de l'Ă©quipement... Il faut Ă©galement regarder l’évolution des stratĂ©gies manifestantes et des tactiques des forces de l’ordre. Le recours Ă  la rue des "gilets jaunes" est atypique, le fait que les manifestations ne soient pas organisĂ©es en amont, qu’elles ne soient pas dĂ©clarĂ©es en prĂ©fecture, qu’il n’y ait pas de nĂ©gociations prĂ©alables avec les forces de l’ordre, qu’elles se dĂ©roulent dans des lieux inhabituels et qu’il n’y ait pas d’organisateurs dĂ©clarĂ©s dans ces mobilisations complexifie fortement le maintien de l'ordre. Du cĂŽtĂ© des forces de l'ordre, on constate une fragmentation du maintien de l’ordre qui se traduit par une diversitĂ© bien plus importante que par le passĂ© des unitĂ©s qui interviennent lors des manifestations. Il ne s’agit plus uniquement de CRS et de gendarmes mobiles, mais Ă©galement de tout un ensemble d’unitĂ©s mobiles qui interviennent habituellement pour des missions dites "d'anticriminalitĂ©", comme les brigades anticriminalitĂ© BAC. En quoi la mobilisation d’unitĂ©s comme la BAC pose-t-elle problĂšme ? Intervenir auprĂšs de foules manifestantes, comme le font les CRS, et sillonner les villes Ă  la recherche de flagrants dĂ©lits, ce qui constitue la mission premiĂšre des BAC, sont des tĂąches policiĂšres trĂšs diffĂ©rentes. En France, les unitĂ©s de maintien de l’ordre forment une corporation avec un syndicalisme trĂšs fort, une formation, des techniques et un Ă©quipement spĂ©cifiques. Les unitĂ©s de maintien de l’ordre traditionnelles ont une formation qui intĂšgre Ă©galement la protection du droit de manifester. Elles ont un entraĂźnement et des stratĂ©gies qui les incitent Ă  privilĂ©gier des positions statiques, Ă  Ă©puiser les manifestants, Ă  encaisser les jets de pierre et d’autres projectiles. Elles interviennent, bien sĂ»r, mais en dernier recours. Et la nature de leurs interventions est trĂšs diffĂ©rente de celles des BAC. Les BAC, elles, sont spĂ©cialisĂ©es dans l’interpellation. Dans les manifestations, elles sont utilisĂ©es comme des unitĂ©s offensives. On leur demande de repĂ©rer les fauteurs de trouble, de les interpeller, donc d’aller au contact, et de les pourchasser. Ce sont des unitĂ©s qui ont fait "leurs armes" en banlieue. Les autoritĂ©s ont commencĂ© Ă  les utiliser dans le maintien de l’ordre lors des Ă©meutes urbaines de 2005 et 2007. La culture professionnelle des policiers des BAC repose sur l’anticriminalitĂ©, ils sont formĂ©s Ă  intervenir contre ce qu’ils perçoivent comme des dĂ©linquants. Vous avez mentionnĂ© les Ă©vĂ©nements de 2005 et 2007 le regard sur les violences policiĂšres semble avoir changĂ© en France depuis une quinzaine d’annĂ©es. Auparavant, lorsque des jeunes gens de quartiers dĂ©favorisĂ©s parlaient de violences policiĂšres, cela n’intĂ©ressait pas vraiment. Aujourd’hui, c’est devenu un thĂšme important. Comment l’expliquez-vous ? La question des violences policiĂšres, qui travaille la sociĂ©tĂ© française depuis trĂšs longtemps, accompagne chaque nouveau "cycle de violences". Il faut garder en tĂȘte que le degrĂ© de conflictualitĂ© dans la sociĂ©tĂ© varie en fonction des pĂ©riodes et des contextes politiques, l’intensitĂ© d’un cycle de violence est dĂ©terminĂ© par les interactions entre le pouvoir politique, la police et les protestataires. Rappelons par exemple la grande grĂšve des mineurs de 1948. Le ministre de l’IntĂ©rieur de l’époque avait autorisĂ© l’armĂ©e et les CRS Ă  tirer Ă  balles rĂ©elles contre les grĂ©vistes qui, eux-mĂȘmes, Ă©taient Ă©quipĂ©s d’armes Ă  feu. Les manifestations pendant la pĂ©riode de la guerre d’AlgĂ©rie [1954-1962] ont Ă©galement Ă©tĂ© trĂšs durement rĂ©primĂ©es. A partir de la fin des annĂ©es 1970, la dĂ©gradation des relations entre la police et les habitants des quartiers populaires de banlieue traduit l'ouverture d'un nouveau cycle de violences. Depuis le dĂ©but des annĂ©es 1980, il existe des collectifs mobilisĂ©s contre les violences policiĂšres, souvent des proches des victimes. Le comitĂ© VĂ©ritĂ© et justice pour Adama [TraorĂ©], par exemple, s'est construit dans l’hĂ©ritage d’une tradition de luttes et de revendications. Mais pendant longtemps, la mĂ©diatisation de ces violences n’a pas trouvĂ© de relais en dehors des quartiers populaires. Une partie de l’extrĂȘme gauche s’y est intĂ©ressĂ©e, mais pas les pouvoirs politiques et les grands mĂ©dias. Aujourd'hui, ce que j'appelle la communautĂ© d’expĂ©riences des violences policiĂšres, c’est-Ă -dire les gens qui ont Ă©tĂ© victimes ou ont fait face Ă  des abus policiers, s’est considĂ©rablement Ă©largie. JĂ©rĂ©mie Gauthier, sociologueĂ  franceinfo Les groupes sociaux confrontĂ©s Ă  la rĂ©pression policiĂšre comprennent dĂ©sormais non seulement des jeunes hommes des quartiers de banlieues, mais Ă©galement des ouvriers, des syndicalistes, des militants de tous bords, des supporters de football, des lycĂ©ens, des Ă©tudiants ainsi que des journalistes. Des Ă©vĂ©nements comme la mort de RĂ©mi Fraisse [en octobre 2014], ou encore les manifestations contre la loi Travail [2016] ont accĂ©lĂ©rĂ© les choses. Les "gilets jaunes" viennent encore Ă©largir cette communautĂ© d’expĂ©riences des violences policiĂšres. Pour la plupart d’entre eux, ils n’avaient pas d’expĂ©rience militante ou manifestante. Une majoritĂ© vient de la France pĂ©riurbaine et pour beaucoup, c’est la premiĂšre fois qu’ils Ă©taient confrontĂ©s Ă  la rĂ©pression policiĂšre. Mais pourquoi les violences policiĂšres intĂ©ressent-elles maintenant les mĂ©dias ? Depuis novembre, un certain nombre de journalistes ont Ă©tĂ© confrontĂ©s Ă  la rĂ©pression policiĂšre. De plus, le fait que le journaliste David Dufresne se soit emparĂ© de la question a probablement contribuĂ© Ă  sensibiliser l'univers mĂ©diatique. Peut-ĂȘtre que la voix d’un journaliste trouve-t-elle plus d’écho auprĂšs de ses collĂšgues que celle des personnes concernĂ©es. Les militants sont Ă©galement plus organisĂ©s qu’auparavant. Le comitĂ© VĂ©ritĂ© et justice pour Adama, par exemple, sait exploiter les potentialitĂ©s offertes par les rĂ©seaux sociaux. Son engagement, trĂšs soutenu, contribue Ă  rendre visible cette problĂ©matique. Face Ă  ces Ă©volutions, le dĂ©ni de la part des responsables politiques sur ces thĂ©matiques est d’autant plus flagrant. Lors d’un Ă©change pendant le grand dĂ©bat national, Emmanuel Macron avait dĂ©clarĂ© qu’on ne pouvait pas parler de "violences policiĂšres", et avait ajoutĂ© "Ces mots sont inacceptables dans un Etat de droit." Il y a une difficultĂ© de la part de l’Etat de reconnaĂźtre que sa police peut ĂȘtre faillible ou dĂ©viante dans certaines situations. JĂ©rĂ©mie Gauthier, sociologueĂ  franceinfo Il n’y a quasiment pas eu, du cĂŽtĂ© des responsables politiques, encore moins du cĂŽtĂ© des responsables policiers, de reconnaissance de l’existence de ces violences. Or on ne peut que supposer que ce silence politique entretient le ressentiment et l’hostilitĂ© envers les forces de police. Dans son rapport sur l’annĂ©e 2018, l’Inspection gĂ©nĂ©rale de la police nationale IGPN rapporte que sur les 957 dossiers dont les suites ont Ă©tĂ© portĂ©es Ă  sa connaissance, 90,5% n'ont mis en lumiĂšre aucun manquement des policiers. Ce rĂ©sultat n’est-il pas Ă©galement une source de tension ? Cela participe Ă  la construction du dĂ©ni. ParallĂšlement Ă  la parole politique qui nie la rĂ©alitĂ© des faits de violences policiĂšres, il y a Ă©galement une instance de contrĂŽle, l’IGPN, qui est incapable, ou trĂšs peu capable, de travailler sur les cas de violences. L’IGPN est dans une posture compliquĂ©e car elle dĂ©pend du ministĂšre de l’IntĂ©rieur, donc ce n’est pas du tout une instance de contrĂŽle indĂ©pendante telle qu'on en trouve dans d’autres pays comme en Angleterre oĂč des instances de contrĂŽle indĂ©pendantes mĂȘlent des policiers, des citoyens, des juristes et enquĂȘtent sur des faits de violence. LĂ , ce sont des policiers qui enquĂȘtent sur des policiers. Le travail de l’IGPN est trĂšs efficace pour sanctionner les infractions administratives des policiers, lorsqu’ils volent du matĂ©riel et qu’ils portent atteinte Ă  l’institution. En revanche, il l’est beaucoup moins dĂšs lors que l’IGPN est sollicitĂ©e pour des affaires oĂč des policiers sont mis en cause par des citoyens. Les smartphones et les rĂ©seaux sociaux ont aussi changĂ© le paysage puisque des manifestants et des tĂ©moins peuvent maintenant facilement filmer les interventions, apportant des images pour contredire ou nuancer les versions officielles. Cela ne crispe-t-il pas les forces de l'ordre ? Il faudrait leur demander ! La particularitĂ© du contexte contemporain, c’est effectivement la prĂ©sence des smartphones, des rĂ©seaux sociaux, d’appareils photo et de camĂ©ras au cƓur des manifestations, qui permettent de produire des images et de les diffuser trĂšs rapidement. Mais le droit autorise les personnes Ă  filmer les interventions policiĂšres. Les forces de l'ordre, qui sont elles-mĂȘmes Ă©quipĂ©es de camĂ©ras, sont donc contraintes de se soumettre au regard des smartphones et Ă  voir leur travail diffusĂ© sur les rĂ©seaux sociaux. MalgrĂ© tout, dans les sondages, les personnes interrogĂ©es ont majoritairement une bonne image de la police. Comment expliquez-vous ce rĂ©sultat ? Depuis les annĂ©es 1980, les sondages montrent que la confiance dans la police en France est Ă©levĂ©e, elle se situe gĂ©nĂ©ralement entre 70% et 80%. La police fait partie des institutions qui inspirent le plus de confiance avec les pompiers et les gendarmes. La justice, quant Ă  elle, arrive en derniĂšre position dans les enquĂȘtes. Ce rĂ©sultat doit cependant ĂȘtre nuancĂ©. En effet, "la confiance" dans la police, traduit surtout une opinion gĂ©nĂ©rale sur l’existence et la lĂ©gitimitĂ© de la police. Ensuite, si l’on regarde les rĂ©sultats plus prĂ©cisĂ©ment, on s'aperçoit que la confiance s’érode trĂšs fortement chez les sondĂ©s les plus jeunes, ceux qui sont issus des minoritĂ©s et ceux qui ont dĂ©jĂ  eu affaire Ă  la police. De plus, des sondages rĂ©cents montrent Ă©galement que le travail de la police en France est souvent perçu comme inĂ©quitable. De quelle maniĂšre pouvons-nous sortir du cycle de violences dans lequel nous nous trouvons ? La situation est trĂšs dĂ©lĂ©tĂšre en ce moment parce que le pouvoir politique semble faire reposer sur les Ă©paules de la police la rĂ©solution du conflit actuel. Du cĂŽtĂ© de la police et du maintien de l’ordre, il existe un ensemble de stratĂ©gies dites de "dĂ©sescalade" qui reposent notamment sur la communication avec les manifestants en amont et lors des manifestations. Le terme renvoie Ă©galement Ă  la rĂ©forme des armes qui sont utilisĂ©es, notamment le lanceur de balles de dĂ©fense et les grenades de dĂ©sencerclement, dont la dangerositĂ© ne peut ĂȘtre niĂ©e. L’exemple de la police allemande indique qu’il s’agit lĂ  de pistes pertinentes. Rappelons que le DĂ©fenseur des droits souhaite l'interdiction des LBD et que, la commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe a demandĂ© Ă  la France de "suspendre" son usage. Enfin, la reconnaissance par les autoritĂ©s politiques de l’existence de cas de violences policiĂšres pourrait aussi permettre d’apaiser la situation. FranceCasque de Maintien de l'Ordre Police Nationale modĂšle ancien annĂ©es 70 ? Pro. 39,00 EUR. 9,35 EUR de frais de livraison . ou Offre directe. CASQUE POLICE CRS GUERRE ALGERIE MAI 68 / ORIGINAL / RARE. Pro. 55,00 EUR. 10,00 EUR de frais de livraison. CASQUE DE POLICE ANGLAISE VINTAGE. Pro. 39,00 EUR. 16,00 EUR de frais de Les Compagnies RĂ©publicaines de SĂ©curitĂ©, CRS, ont Ă©tĂ© créées en 1944 et dĂ©pendent de la Direction GĂ©nĂ©ral de la Police Nationale, DGPN. Elles sont majoritairement actives en milieu urbain en France mĂ©tropolitaine et en AlgĂ©rie entre 1955 et 1962 en tant qu’unitĂ©s de sĂ©curitĂ©s mobiles terme dĂ©signant indiffĂ©remment une CRS de la Police nationale ou un EGM de la Gendarmerie nationale.Les CRS sont un des Ă©lĂ©ments de la force publique composĂ© d’unitĂ©s mobiles de police placĂ©es sous l’autoritĂ© du ministre de l’intĂ©rieur. Elles constituent une direction active de la police nationale. Elles sont spĂ©cialisĂ©es dans le maintien et le rĂ©tablissement de l’ordre public sur l’ensemble du territoire. Elles participent aussi Ă  la sĂ©curitĂ© routiĂšre, au secours en montagne ou sur les plages ainsi qu’à la plupart des missions de la Police. Ils sont facilement identifiables par leur Ă©cusson CRS et par les bandes jaunes sur les casques. En 2018, les CRS sont composĂ©es 13,100 hommes et femmes pour une soixantaine de compagnies de 130 policiers chacune. Il sont Ă©quipĂ©s de toutes les armes de maintien de l’ordre ainsi que des fusils HK, sniper et d’engins lanceurs Ă  eau. Les compagnies 60 compagnies de "service gĂ©nĂ©ral" 2 compagnies de montagnes 9 compagnies autoroutiĂšres 6 compagnies motocyclistes 1 compagnie de protection des personnalitĂ©s Chaque compagnie est divisĂ©e en 5 sections 1 section de commandement 2 sections d'appui et de manƓuvres SAM 2 sections de protection et d'intervention SPI Une des deux SPI est une SPI 4G pour 4° gĂ©nĂ©ration qui comprend un armement et des protections spĂ©cifiques Ă  la lutte anti-terroriste ainsi que l’infirmier de compagnie. Cette section ne possĂšde pas forcĂ©ment les bandes jaune sur le casque et son insigne est souvent en noir et blanc pour plus de sections SAM et SPI sont sous divisĂ©es en trois groupes A, B et C C pour le commandement de la section. Composition d’une CRS Ă  4 sections Composition d’une CRS 1 commandant de police, commandant de la CRS 1 capitaine de police 2 lieutenants de police 1 Ă  4 majors de police 10 Ă  20 brigadiers-chef de police 5 Ă  10 brigadiers de police 100 Ă  150 gardiens de la paix Liste des CRS Les sections SMS, sections des moyens spĂ©cialisĂ©s, peuvent se greffer aux compagnies en mettant en oeuvre certains Ă©quipements comme les engins lanceur Ă  eau. Les Compagnies rĂ©publicaines de sĂ©curitĂ© sont composĂ©es d’un Ă©chelon central, et d’une soixantaine de compagnies rĂ©parties sur le territoire français, en suivant les diffĂ©rentes zones de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ©. Île-de-France - Paris Hauts-de-France - Lille Bretagne, Centre-Val de Loire, Normandie, Pays de la Loire - Rennes Nouvelle-Aquitaine - Bordeaux Corse, Occitanie, Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur - Marseille Auvergne-RhĂŽne-Alpes - Lyon Grand Est, Bourgogne-Franche-ComtĂ© - Strasbourg Laccord-cadre a pour objet l'acquisition de casques de maintien de l'ordre pare-balles, de casques lĂ©gers d'intervention Ă  destination de la sĂ©curitĂ© civile, de la gendarmerie et de la police nationale. L'accord-cadre est mono-attributaire et est conclu pour une durĂ©e de quatre ans Ă  compter de la date de sa notification. Simple Ă©cran Casque avec calotte extĂ©rieure en polycarbonateCalotin intĂ©rieur en polystyrĂšne expansĂ© pour une meilleure absorption des chocsEcran relevable en polycarbonate LEXAN, Ă©paisseur 3 mm 4 mm sur commande spĂ©cialeJoint d’étanchĂ©itĂ© au sommet de l'Ă©cran2 crochets latĂ©raux pour fixation masque Ă  gazProtĂšge nuque pare-coupsFermeture par boucle automatiqueTaille unique rĂ©glable grĂące Ă  une couronne intĂ©rieurePoids environ 1650 gr avec Ă©cranColoris Bleu nuit / Autres couleurs sur demande. Ces produits peuvent vous interesser Je souhaite avoir plus d’informations ProtecopGroupe industriel Français depuis 1982, Protecop conçoit, fabrique et commercialise des Ă©quipements de protection individuelle tant pour le maintien de l’ordre que pour la protection balistique destinĂ©s aux primo intervenants des Forces ArmĂ©es ou des sociĂštĂ©s de sĂ©curitĂ© privĂ©es aussi bien en France qu’à l’étranger. Fort de 35 ans d’expĂ©rience, Protecop rĂ©pond

Par avec AFPPubliĂ© le 20/01/2021 Ă  10h43 Des policiers d'un nouveau genre vont s'inviter dans les manifestations pour apaiser les tensions en isntaurant un dialogue permanent avec les organisateurs D'ici quelques semaines, des policiers d'un nouveau genre vont s'inviter dans les manifestations. Sans bouclier, ni casque ou LBD mais avec un simple brassard siglĂ© "Liaison et information" et une dĂ©licate mission apaiser les tensions par un dialogue permanent avec les organisateurs. "Un nouveau mĂ©tier de la police"Toulouse, Marseille, Mulhouse,... Venus de toute la France, une quarantaine de policiers ont suivi cette semaine Ă  Paris la toute nouvelle formation des futures "Ă©quipes de liaison et d'information" ELI dont la premiĂšre apparition dans les cortĂšges est prĂ©vue dĂšs mars. DerriĂšre cet acronyme se cache l'une des mesures annoncĂ©es dans le nouveau schĂ©ma national du maintien de l'ordre SNMO , prĂ©sentĂ© en septembre par le ministre de l'IntĂ©rieur GĂ©rald Darmanin. InitiĂ©e par son prĂ©dĂ©cesseur Christophe Castaner, cette rĂ©flexion se prĂ©sente comme une rĂ©ponse aux polĂ©miques Ă  rĂ©pĂ©tition sur la gestion controversĂ©e par les forces de l'ordre des manifestations , trĂšs rĂ©guliĂšrement Ă©maillĂ©es de heurts ces derniĂšres annĂ©es avec plusieurs personnes gravement blessĂ©es par des tirs de LBD et de grenades."C'est un nouveau mĂ©tier de la police", rĂ©sume Bertrand Chamoulaud, conseiller doctrine du directeur gĂ©nĂ©ral de la police nationale. "Depuis une dizaine d'annĂ©es, on constate une permĂ©abilitĂ© des manifestations au phĂ©nomĂšne des violences urbaines, il faut donc nous adapter", prĂ©cise Philippe Lutz, directeur central du recrutement et de la formation de la police nationale. ConcrĂštement, des Ă©quipes de deux ou trois policiers, identifiĂ©s par un brassard bleu ciel, auront pour mission exclusive de rester en contact permanent avec les organisateurs des manifestations, rencontrĂ©s en amont lors de rĂ©unions prĂ©paratoires. L'objectif est d'utiliser ces "points de contact" pour informer le reste du cortĂšge des actions de la police, comme l'imminence d'une charge, en lien avec le directeur des opĂ©rations du maintien de l' les policiers devront faire remonter les informations recueillies auprĂšs de leurs interlocuteurs sur le terrain, comme la modification d'un itinĂ©raire, l'arrĂȘt du cortĂšge pour des prises de parole publiques ou la prĂ©sence de fauteurs de troubles. "Quand on utilise les lacrymogĂšnes sur les casseurs, les manifestants ne le comprennent pas toujours et cette incomprĂ©hension crĂ©e des tensions inutiles avec des gens pacifiques qui finissent par venir au soutien des casseurs parce que nous n'avons pas su expliquer", souligne Bertrand Chamoulaud."Messagers"Ce dispositif saura-t-il composer avec la nouvelle typologie des manifestations, sans leader ni organisateur vĂ©ritablement dĂ©signĂ©, dans le sillage des "gilets jaunes"? "MĂȘme dans les mouvements plus spontanĂ©s, comme les Ă©tudiants, les lycĂ©ens, il y a de fait des meneurs. Charge Ă  nous de trouver ceux les plus Ă  mĂȘme d'ĂȘtre des porte-parole", pointe encore ce dernier."Avant, avec les manifestations de la CGT ou de FO, il y avait leurs services d'ordre et un balisage, ça se passait trĂšs bien. Aujourd'hui, elles ne sont parfois pas autorisĂ©es et c'est beaucoup plus compliquĂ© car les manifestants sont dĂ©terminĂ©s Ă  en dĂ©coudre", concĂšde Bruno, brigadier-chef Ă  Toulouse, participant Ă  la formation. Les policiers de ces unitĂ©s pourront conserver leur arme de service, un gilet pare-balles, leur bĂąton tĂ©lescopique et des bombes lacrymogĂšnes, mais seront en civil et non en tenue de maintien de l'ordre. Seul leur brassard les distinguera des policiers infiltrĂ©s dans la foule, chargĂ©s d'identifier et d'interpeller les casseurs.

DLes exigences de formation et de contrĂŽle matiĂšre en de maintien de l’ordre doivent ĂȘtre renforcĂ©es a)Une nĂ©cessaire harmonisation des formations au maintien de l’ordre 1. Pour les unitĂ©s spĂ©cialisĂ©es en maintien de l’ordre 2. Pour les unitĂ©s non spĂ©cialisĂ©es b)La chaĂźne de commandement du dispositif du maintien de l’ordre Prix de rĂ©serve Le Prix de rĂ©serve est dĂ©terminĂ© par le vendeur lors de la mise en vente de son objet. Il correspond au prix en deça duquel le vendeur ne souhaite pas vendre son objet. Par dĂ©finition, le prix de rĂ©serve n'est pas portĂ© Ă  la connaissance des acheteurs potentiels. En tant qu'acheteur, vous devez donc enchĂ©rir jusqu'Ă  dĂ©passer le prix de rĂ©serve afin de pouvoir remporter l'objet. La livraison par Mondial Relay n'est possible qu'en cas de paiement par Carte Bleue ou livraison Colissimo par NaturaBuy n'est possible qu'en cas de paiement par Carte Bleue ou moyen d'expĂ©dition des armes constatĂ© chez ce calculĂ© sur ses expĂ©ditions des 30 derniers jours, aprĂšs confirmation du moyen d'expĂ©dition constatĂ© chez ce vendeur sur ce type de calculĂ© sur ses expĂ©ditions des 30 derniers jours aprĂšs, confirmation du de rĂ©ponse moyen constatĂ© sur les questions posĂ©esĂ  ce vendeur sur les 30 derniers jours. Durantla pĂ©riode Ă  l'examen, la MANUTO a continuĂ© d'assurer le maintien de l'ordre tout en appuyant le dĂ©veloppement de la Police nationale du Timor oriental. Significant impediments have also been presented by the slow provision of basic equipment and resources necessary to carry out executive policing functions. En outre, la lenteur avec laquelle Ă©taient fournis le
ï»żAller au menu Aller au contenu principal Vous ĂȘtes ici Accueil MĂ©tiers Policier en maintien de l՚ordre Missions Assurer le maintien de l’ordre public et son rĂ©tablissement si nĂ©cessaire ; assurer les missions propres de surveillance et de protection des personnes et des biens ; concourir, avec les effectifs de la direction centrale de sĂ©curitĂ© publique DCSP, Ă  la lutte contre les violences urbaines ; participer Ă  la lutte contre le terrorisme et intervenir sur des actions de tuerie de masse et actes terroristes ; porter aide et assistance aux populations en cas de sinistres graves. ConfĂ©rence depuis le salon du lycĂ©en et de l'Ă©tudiant 2022 sur le mĂ©tier de CRS ; Conditions d'accĂšs Tous policiers gradĂ©s et gardiens de la paix, officiers et commissaires. Choix de poste en sortie d’école de police. Dans le cadre de mutation interne, sur proposition de vacance de postes. SĂ©lection Jury d’entretien, si mutation interne. Formation DĂšs la prise de poste, le policier bĂ©nĂ©ficie de formations spĂ©cifiques aux diffĂ©rents usages d’armements collectifs, de matĂ©riels adaptĂ©s Ă  la gestion de foule.
IlsrĂ©alisent une mission de maintien de l'ordre sur leur dĂ©partement, mais ne relĂšvent pas de la direction centrale des compagnies rĂ©publicaines de sĂ©curitĂ© Ă  compĂ©tence nationale. Le casque Ă©quipĂ© d'une bande jaune est le signe distinctif des CRS depuis 1969. Il s'agissait de les diffĂ©rencier des autres forces de l'ordre, Ă  l Fiche DĂ©nomination "Casque modĂšle 51 Gie", puis "Casque modĂšle 56/70 Gie". DestinĂ© aux forces de la Gendarmerie Nationale, pour le maintien de l'ordre. CaractĂ©ristique modification des casques homonymes de l'ArmĂ©e de terre. Coiffe assurĂ©e par sous-casque de couleur bleu marine. Jugulaire en toile bleue pour le Mle 51 et spĂ©ciale en cuir noir pour le Mle 56/70. Camouflage par couvre-casque spĂ©cifique kaki clair. Autre caractĂ©ristique fentes d'attribut. Attributs Grenade laiton pour la Gie mobile et maillechort nickelĂ© pour la Gie dĂ©partementale. FabriquĂ© Ă  partir des annĂ©es 1960. DistribuĂ© Ă  partir des annĂ©es 1960. Pays d'origine France. PĂ©riode d'utilisation des annĂ©es 1960 Ă  1980. MatĂ©riaux acier amagnĂ©tique M12/14 de 1,2 mm Ă  haute teneur en manganĂšse. Poids 1100 g. Taille unique le rĂ©glage se fait par le sous-casque. Couleur Bleu marine foncĂ© brillant. Casque Mle 51 type 2 de la Gendarmerie DĂ©partementale. Casque Mle 51 type 3 de la Gendarmerie DĂ©partementale. Casque Mle 56/70 de la Gendarmerie DĂ©partementale. Casque Mle 56 de la Gendarmerie Maritime. Veuillez vous connecter ou vous inscrire pour lire la suite... Please login or register to read more... Bitte loggen Sie sich ein oder registrieren Sie sich, um mehr zu erfahren... Por favor, identifĂ­carse o regĂ­strarse para leer mĂĄs... Lemaintien de l’ordre public appartient aux unitĂ©s composant la force publique, comme les compagnies rĂ©publicaines de sĂ©curitĂ© (CRS), les compagnies ou sections d’intervention (CI ou SI), les compagnies de sĂ©curisation (CS), les unitĂ©s de voie publique et unitĂ©s mobiles d’intervention et de protection.. Les missions d'un policier en maintien de l'ordre sont de : Je vous ai prĂ©sentĂ© dans mon prĂ©cĂ©dent article La doctrine du maintien de l'ordre entre rĂ©pression et mĂ©pris de classe », un historique du maintien de l'ordre en France, l'image de la police nationale en Europe et au niveau international, mais aussi ce qu'est une manifestation sociale et son rĂŽle. Je vous ai surtout prĂ©sentĂ© ce qu'Ă©tait un service d'ordre interne en prenant pour exemple celui de la CGT. Je souhaite ici vous prĂ©senter ce qu'est la doctrine du maintien de l'ordre en Europe, c'est-Ă -dire celle appliquĂ©e avec succĂšs dans la majoritĂ© des pays europĂ©ens et servant, aujourd'hui, de modĂšle. Le GODIAC. Jusqu'en 2010, dans les pays europĂ©ens dont la France, le maintien de l'ordre prĂ©voyait les techniques de contrĂŽles des foules par divers moyens comme un tri des manifestants entre les bons » et mauvais », le nassage des manifestants, et enfin une criminalisation des manifestants enquĂȘtes, arrestation, garde Ă  vue, etc, suivant les modalitĂ©s que l'on connaĂźt que trop bien encore aujourd'hui en France. Ces diffĂ©rentes techniques, accĂ©lĂ©rĂ©es par les mouvements Hooligan d'une part et altermondialistes d'autres part, ont rempli des pages et des pages de blessĂ©s, certains graves, et de dĂ©nonciations dans la plupart des pays europĂ©ens. La prise de conscience des citoyens de ces diffĂ©rents pays dans un premier temps, et des politiques dans un second temps, a contraint plusieurs pays Ă  se rassembler afin d'Ă©changer sur leur doctrine de maintien de l'ordre. Depuis 2010, sauf en France, faisant le constat d'Ă©chec de ce modĂšle du maintien de l'ordre, un changement s'est opĂ©rĂ© basĂ© sur la psychologie des foules soit sur les observations de psychologues sociaux et sociologues, dont on trouve Stephen Reicher en premier rang. Le principe est assez simple les individus adoptent des signes distinctifs associĂ©s Ă  leur groupe lorsqu'ils se trouvent face Ă  un autre groupe. Ils affichent ainsi leur appartenance Ă  leur groupe. La manifestation est composĂ©e d'un groupe d'individus qui, ne se connaissent pas, mais qui Ă©voluent vers une mĂȘme entente symbolique ou rĂ©elle. La manifestation doit sa visibilitĂ© grĂące Ă  son nombre, son message qu'il soit de soutien ou de protestation, etc. Lors d'une manifestation oĂč l'objet est moins bien identifiĂ© ou apparaĂźt des slogans divergents, les manifestants sont plus concentrĂ©s Ă  crĂ©er une cohĂ©sion au sein mĂȘme de la manifestation et de rendre invisibles celles et ceux qui divergent. Les observateurs indiquent d'ailleurs, qu'une manifestation oĂč apparaĂźt des contradictions trop Ă©videntes au sein du cortĂšge se dissout d'elle mĂȘme, avec des manifestants s'opposant entre eux et/ou se dĂ©sintĂ©ressant de la manifestation. Selon cette thĂ©orie, l'usage de la force par la police de maniĂšre indiffĂ©renciĂ©e lors d'une manifestation provoque l'effet inverse. Les manifestants crĂ©ent une solidaritĂ© contre la police qui devient l'identitĂ© commune », au delĂ  des slogans pouvant crĂ©er un clivage au sein du cortĂšge, entre ceux qui manifestent paisiblement et ceux qui ont l'intention d'en dĂ©coudre. Les manifestations des Gilets Jaunes se sont suivies chaque samedi durant plusieurs semaines/mois, non pas du fait d'un message politique commun et, par lĂ , d'une entente commune autour de principaux projets, - il faudrait ĂȘtre plutĂŽt naĂŻf pour le croire - mais parce que l'identitĂ© du groupe se trouvait confortĂ©e, sinon renforcĂ©e, face aux violences policiĂšres et aux dĂ©nis des politiques Ă  ce sujet. Autrement dit, les manifestations des Gilets Jaunes n'ont durĂ© que grĂące aux violences policiĂšres, transcendant lĂ  leurs Ă©ventuels clivages politiques. C'est pour cette raison – entre autre chose – alors que la plupart des pays dĂ©mocratiques maĂźtrisent cette thĂ©orie que la France et son gouvernement ont Ă©tĂ© dĂ©criĂ©s par toutes les institutions internationales et europĂ©ennes. Le projet GODIAC entre aoĂ»t 2010 et juillet 2013 avait pour objectif de construire une nouvelle doctrine du maintien de l'ordre autour de fondamentaux. Le projet a pour origine la SuĂšde et sa Special Police Tactics SPT. On en retrouve les linĂ©aments dans l’approche Deeskalation promue en Allemagne, dans le systĂšme des officiers de dialogue en SuĂšde, l’event police au Danemark, les peace units en Hollande, les liaison officers en Angleterre et la doctrine des trois D dialoguer, dĂ©samorcer, dĂ©fendre en Suisse romande. » Cette nouvelle doctrine issue d'une rĂ©flexion globale de plusieurs pays est dĂ©crite dans le manuel Council Resolution of 3 June 2010 Concerning an Updated Handbook with Recommendations for International Police Cooperation and Measures to Prevent and Control Violence and Disturbances in Connection with Football Matches with an International Dimension, in Which at Least One Member State is Involved » 2010/C 165/01 rĂ©digĂ© en 2010 La doctrine du maintien de l'ordre en Europe – modĂšle KFCD. Rappelons que cette doctrine n'a pas traversĂ© les frontiĂšres françaises. Je n'ai trouvĂ© qu'un article dans un grand mĂ©dia soulignant son intĂ©rĂȘt. Autant dire que ce modĂšle n'est absolument pas Ă  l'ordre du jour. Le modĂšle KFCD », reposant sur plusieurs concepts Knowlegde », Facilitation », Communication », Differentiation » Knowledge C'est certainement le point le plus troublant et le plus totalement inconnu dans le maintien de l'ordre en France qui ne voit que des moyens coercitifs et rĂ©pressifs. Il s'agit de connaĂźtre les manifestants ainsi que sur les potentiels fauteurs de trouble non pas pour un emprisonnement prĂ©ventif » ou des assignations Ă  rĂ©sidence, comme on le voit en France, mais pour comprendre pourquoi la violence d’une minoritĂ© dĂ©bouche ou pas sur une violence collective mais aussi de prendre conscience du besoin pour la police. Si j'ai insistĂ© sur les services d'ordre » des annĂ©es 1980-90, c'est pour ce point particulier les services d'ordre connaissaient les manifestants. Ils connaissaient l'objet de la manifestation, l'origine sociale des manifestants, leurs sens des valeurs et du juste », 
 Bref, ce qui constitue l'identitĂ© du groupe. Ainsi, cette Ă©tape prĂ©paratoire oblige Ă  bien connaĂźtre les groupes de protestataires, leurs buts, stratĂ©gies et dynamiques de contestation. recueillir des informations fiables, afin d'Ă©viter de baser ses stratĂ©gies sur des stĂ©rĂ©otypes ou pire encore des rumeurs. Ces informations permet d'Ă©viter d'arriver en sur-nombre, d'Ă©viter le surĂ©quipement, ou encore une rĂ©ponse disproportionnĂ©e. Enfin, il est nĂ©cessaire de bien transmettre les informations recueillies aux agents qui seront amenĂ©s Ă  intervenir sur le terrain. L'Allemagne n'hĂ©site pas Ă  Ă©diter des petits fascicules Ă  destination des agents, par exemple, cela dĂšs 2010 !. Nous avons, du mal, d'imaginer une telle police en France capable d'analyses, de recueillir des informations de fond, et de lire un fascicule pour leur expliquer le pourquoi et le comment d'une manifestation. Je donnais, comme exemple, deux 1er mai, organisĂ© par les syndicats. Lors du 1er mai 2018 affaire Benalla, Ă  Paris, il y avait selon les chiffres de la prĂ©fecture 1500 policiers pour 20 000 manifestants selon la prĂ©fecture de Police et 55000 selon la CGT. Lors du 1er mai 2019 invention de l'invasion de l'hĂŽpital PitiĂ©-La SalpetriĂšre par Christophe Castaner, alors ministre de l'IntĂ©rieur, le prĂ©fet Lallement a envoyĂ© 7400 policiers pour 16 000 manifestants selon son propre comptage selon un comptage indĂ©pendant, il y avait 40000 manifestants et selon la CGT 80 000 manifestants Ainsi, selon le comptage des pouvoirs publics, le 1er mai 2019, il y avait un policier envoyĂ© pour deux manifestants. De quoi pister les manifestants Ă  l'ombre de l'Ă©lastique de leur culotte. Selon toujours les chiffres de la prĂ©fecture, le 1er mai 2018, malgrĂ© un faible effectif policier, ces derniers ont procĂ©dĂ© Ă  200 arrestations. Le 1er mai 2019, les 7400 policiers ont arrĂȘtĂ© 283 personnes. Bien sĂ»r, selon toujours la mĂȘme prĂ©fecture, tous Ă©taient des casseurs black-blocs ». Or, trois jours plus tard, des 283 arrestations, seulement 103 garde Ă  vue, et au mieux deux condamnations sur les 47 personnes rĂ©ellement dĂ©fĂ©rĂ©es. Pour le 1er mai 2018, avec 1500 policiers, 103 personnes ont Ă©tĂ© rĂ©ellement placĂ©es en garde Ă  vue avec la mĂȘme rĂ©ponse judiciaire, soit Ă  peine trois condamnations qui soulignent, surtout, des arrestations arbitraires. Ces chiffres dĂ©montrent plusieurs choses une mĂ©connaissance des manifestants, une surĂ©valuation des besoins en matiĂšre de police qui n'apporte d'ailleurs rien de plus en matiĂšre de maintien de l'ordre, apportant d'ailleurs plus de dĂ©sordre qu'autre chose, et surtout des arrestations arbitraires pour faire du chiffre, 
. La meilleure illustration de cette mĂ©connaissance des manifestants et des mouvements sociaux, aujourd'hui, est l'arrestation d'une femme de 50 ans, placĂ©e 70 heures en garde Ă  vue, le 12 dĂ©cembre 2020, accusĂ©e d'ĂȘtre la meneuse des black blocs, parce qu'elle se rend Ă  chaque manifestation avec un parapluie arc-en-ciel ». Les policiers imaginent qu'en soulevant son parapluie, elle donne un signal au black-bloc, dĂ©clenchant ainsi des violences. C'est d'ailleurs tout dans leurs tĂȘtes car ils n'ont aucune preuve. Je vous dirais, Ă  la limite que si le parapluie Ă©tait noir – cela aurait au moins une certaine cohĂ©rence. Or, le phĂ©nomĂšne black bloc ne rĂ©pond pas Ă  un meneur qui organiserait les opĂ©rations tel un gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e, planquĂ© derriĂšre un parapluie. Mouvement autonomiste, voir anarchiste, la notion de hiĂ©rarchie leur est inconnue – dĂ©veloppant une nette prĂ©fĂ©rence pour le libre-arbitre. De plus, le phĂ©nomĂšne black-bloc qui tient plus d'une mĂ©thode de manifestation ne rĂ©pond Ă  aucune logique d'organisation, Ă©tant composĂ© de petits groupes de copains », agissant sans coordination. Lire mon article ici - et, n'hĂ©sitez pas, a priori, je possĂšde mĂȘme un meilleur niveau d'information que notre si chĂšre police ! Ainsi, l'accusation concernant l'implication de cette femme au mouvement black-bloc apparaĂźt Ă  la fois ridicule mais fortement inquiĂ©tante, puisque reposant sur un ensemble de rumeurs et de suppositions plutĂŽt que sur des preuves et sur une connaissance sĂ©rieuse des mouvements sociaux d'aujourd'hui. Cette mĂ©connaissance est, en partie, volontaire – cela n'intĂ©resse ni les politiques, ni les forces de l'ordre de comprendre le cƓur des manifestations. Il s'agit d'un mĂ©pris de classe », considĂ©rant, par dĂ©faut, toutes manifestations illĂ©gitimes et tous les manifestants comme des criminels en puissance. C'est aussi, d'un point de vue strictement policier, liĂ© Ă  leur parfait isolement dans le corps social. Une police intĂ©grĂ©e dans la sociĂ©tĂ© ne prendrait pas, au sĂ©rieux, une telle histoire autour d'un parapluie arc-en-ciel. Facilitation Il faut Ă  ce niveau mettre tout en Ɠuvre pour que les manifestants pacifiques puissent exprimer leur opinion sans contrainte extĂ©rieure. Ainsi, la prise de renseignement sur les manifestants en premiĂšre Ă©tape oblige Ă  considĂ©rer toute manifestation comme lĂ©gitime. La police n'est plus un maintien de l'ordre » Ă©vitant la casse et la violence d'une minoritĂ©, mais un facilitateur au service des citoyens. Cette facilitation doit avoir lieu avant, pendant et mĂȘme aprĂšs la manifestation. Elle y gagne la coopĂ©ration des manifestants contre la minoritĂ© violente » ou ce qui apparaĂźt ĂȘtre les casseurs infiltrĂ©s ». Lorsque l'on lit certains commentaires des syndicats de police ExtrĂȘme-droite qui ne cesse de juger la qualitĂ© de l'ensemble des manifestants ou rĂ©futent toute lĂ©gitimitĂ© des manifestations, cette Ă©tape nĂ©cessite une refonte complĂšte de la police et de son encadrement au mĂȘme titre que de la dĂ©finition de son rĂŽle. De mĂȘme, d'un point de vue politique, on comprend parfaitement qu'un gouvernement – que ce soit sous le mandat de Sarkozy, Hollande ou encore Macron pour ne citer que les trois derniers – refusent les oppositions politiques que reflĂštent les manifestations. Ainsi, les faciliter » va Ă  l'encontre mĂȘme de leurs intĂ©rĂȘts. Quant aux opinions politiques des policiers, qui s'illustrent rĂ©guliĂšrement, par un rejet gĂ©nĂ©ral des manifestations et de leurs causes. Pire encore, s'il y a un Ă©lĂ©ment marquant dans ces violences policiĂšres est que non seulement les policiers les revendiquent comme un droit » refusant d'en rĂ©pondre devant la justice mais s'en moque comme le prouve ces images lors d'une manifestation toujours Alliance Police. Victoire importante pour les policiers. L’article 24 de la loi sĂ©curitĂ© globale adoptĂ© malgrĂ© l’acharnement de nos dĂ©tracteurs. alliancepolice salue notre ministre, combatif dans la dĂ©fense des soir, une Ă©tape incontournable pour la protection de nos collĂšgues.— ALLIANCE PN alliancepolice November 20, 2020 L'Ă©tat de dĂ©gradation des forces de l'ordre est au point que l'on se demande si l'idĂ©e mĂȘme d'ĂȘtre aujourd'hui au service des citoyens a encore un sens pour ces derniers, qui voit dans les journalistes, les Ă©lus et les citoyens des ennemis. Communication En qualitĂ© de facilitateur, les phases prĂ©paratoires permettent d'instaurer un dialogue entre les organisateurs et les forces de l'ordre qui cherchent, ainsi, un moyen d'assurer la manifestation. Autrement dit, les policiers, Ă©tant au service de la manifestation et de son bon dĂ©roulement, dĂ©finissent des accords qui doivent ĂȘtre connus de toutes et de tous, aussi bien du cĂŽtĂ© des manifestants que des policiers en charge de la manifestation elle-mĂȘme. Ces accords, qui peuvent ĂȘtre un circuit, un trajet, un secteur plus sensible, un comportement prohibĂ©, 
 peuvent ĂȘtre rappelĂ© par haut-parleurs, sur des Ă©crans, permettant d'informer la foule. Cette communication peut ĂȘtre aussi assurĂ©e par les organisateurs, comme les pompiers, le service mĂ©dical, 
 Il faut, en effet, que les manifestants connaissent les stratĂ©gies des forces de l'ordre mais aussi les comprennent – et ne voient pas plus? leur prĂ©sence comme un danger pour leur sĂ©curitĂ©. Aujourd'hui, l'information est faite sur les rĂ©seaux sociaux suivant des initiatives privĂ©es avec les limites que l'on imagine trĂšs bien et par des journalistes de la nouvelle gĂ©nĂ©ration. THREAD A. VICTIME D'UN COUP DE MATRAQUE A LA TÊTE1/10 A. est le signalement 880 de davduf, il a reçu un coup de matraque le 18 janvier 2020 lors d'une manifestation contre la rĂ©forme des retraites. RĂ©sultat fracture du crĂąne, 2 cm d'os arrachĂ©s, hĂ©morragie cĂ©rĂ©brale AB7 MĂ©dia Ab7Media January 12, 2021 Le service mĂ©dical est assurĂ© par des militants, les street mĂ©dics » qui subissent d'ailleurs des violences policiĂšres gazage, coups, ... et des arrestations arbitraires, leur matĂ©riel de soins confisquĂ©s des armes lĂ©tales, certainement?. Au cƓur des manifestations aujourd'hui, il n'existe pas d'institutions publiques qu'elle soit mĂ©dicale, de secours ou encore permettant la diffusion d'informations. Des street medics ont Ă©tĂ© blessĂ©s et interpellĂ©s ce samedi 12/12/20 Ă  Paris-Coup de matraque, Coup de pied, gazage suivre prochain tweet-Les mĂ©dics possĂ©dant un casque de vĂ©lo, un masque ffp3 ou des lunettes de piscine, sont immĂ©diatement placĂ©s en GAVMarchesDesLibertes Street Medic France MĂ©dia CStreetmedic December 13, 2020 AprĂšs les manifestations, les pouvoirs publics ne donnent aucune information – tout du moins elles se rĂ©sument Ă  un nombre d'arrestation et Ă  un nombre de policiers fournis. Le dĂ©ni des violences policiĂšres conduit au dĂ©ni du nombre de blessĂ©s et Ă  la gravitĂ© des blessures. Ces informations sont, donc, toujours obtenues par une collecte effectuĂ©e par des initiatives privĂ©es de journalistes indĂ©pendants, de tĂ©moignage ou encore des collectifs de street mĂ©dic. Pour vous donner un exemple assez parlant, lors de la manifestation du 12 dĂ©cembre, que MĂ©diapart analyse dans une vidĂ©o libre d'accĂšs ici que je vous conseille fortement de visionner, les pouvoirs publics Ă©voquent aucun blessĂ© du cĂŽtĂ© des manifestants. Pour 5000 manifestants chiffre de la prĂ©fecture furent mobilisĂ©s 3000 policiers. On apprĂ©ciera le rapport de 3 policiers pour 5 manifestants. Sont comptĂ©s 67 blessĂ©s parmi les forces de l'ordre. L'observatoire national des street medic collectif dĂ©nombre, dans un rapport pour cette seule journĂ©e, 50 blessĂ©s, dont 19 blessures aux crĂąnes, dont plusieurs ont contraint des Ă©vacuations aux urgences. Differentiation Ce sont les personnes qui posent problĂšme qui doivent ĂȘtre arrĂȘtĂ©s et non pas les manifestants pacifiques. Sur ce point, tout le monde peut se mettre d'accord. C'est pourtant sur ce point que la police en France a le plus de problĂšme – et c'est peu dire. Le visionnage de plusieurs heures de vidĂ©os ces derniĂšres annĂ©es m'ont convaincu que cette police est arrivĂ©e Ă  un point de non retour tel que personne ne peut imaginer. Les forces de l'ordre ont atteint un niveau de violence frisant la barbarie. Si on ne peut pas contester qu'il s'agit aussi de dĂ©rives personnelles de la part de plusieurs membres des forces de l'ordre, celles-ci sont couvertes et, donc, institutionnalisĂ©es par le gouvernement et, en particulier, par les ministres de l'IntĂ©rieur, Christophe Castaner et GĂ©rald Darmanin. On comprend mieux l'intention de GĂ©rald Darmanin et des dĂ©putĂ©s LREM, comme de l'extrĂȘme-droite et d'une partie de la droite dure, de vouloir pĂ©naliser la diffusion des images mettant en cause des scĂšnes de violence de ces policiers via un appareil lĂ©gislatif comme l'article 24 de la Loi SĂ©curitĂ© Globale ou un article de la Loi contre le SĂ©paratisme. Pour terminer cette partie de cette longue Ă©tude, si vous vous souvenez des services d'ordre que je vous avais prĂ©sentĂ©, la mĂ©thode, prĂ©sentĂ©e ci-dessus et mise en place dans la plupart des pays europĂ©ens, n'est pas trĂšs diffĂ©rente. Sauf qu'au lieu de forces de l'ordre, en France, c'Ă©tait les services d'ordre qui faisaient le boulot de connaissance, de communication et de facilitation Ă  tous les moments des manifestations. Ils permettaient aussi "la diffĂ©renciation". C'Ă©tait ces services d'ordre privĂ©s et militants qui tenaient le rĂŽle, pourtant essentiel, de "maintien de l'ordre". La disparition de ces services d'ordre privĂ©s lors des manifestations est, aujourd'hui, Ă©vidente mais comme, vous allez le voir, trĂšs rĂ©cente. En 2016, lors des manifestations contre la Loi Travail », le Figaro indiquait Il revient aux syndicats d'assurer, avec les forces de police, la sĂ©curitĂ© des participants aux manifestations qu'ils organisent. Ils disposent pour cela d'un service d'ordre, constituĂ© de simples militants . » Ce mĂȘme article Ă©voque d'ailleurs les services de sĂ©curitĂ© privĂ©s des partis politiques les militants ne font pas le job. Emmanuel Valls, alors Premier Ministre mandat François Hollande, Parti Socialiste, s'insurgeait demandant aux services d'ordre de mieux maintenir les troupes face aux casseurs ! Cette rĂ©action du Figaro, parfaitement explicite, montre que les casseurs » sont l'affaire des services d'ordre privĂ©s et non pas des policiers en prĂ©sence. Pour souligner toute l'ambiguĂŻtĂ© de la situation, les syndicats de police encore eux se plaignaient aussi de l'incompĂ©tence de ces services de l'ordre, rĂ©clamant que ces manifestations soient interdites. Lors de l'organisation de la manifestation du 1er mai 2016, Emmanuel Valls et son ministre de l'IntĂ©rieur exigeaient des organisateurs syndicaux "de mettre en place un qu’un service d’ordre interne structurĂ©, identifiable et suffisamment dimensionnĂ© soit mis en place » et d’interdire les parcours qui prĂ©sentent des risques avĂ©rĂ©s ». En 2014, soit deux annĂ©es auparavant, une manifestation pro-palestinienne a Ă©tĂ© acceptĂ© parce que le service d'ordre a Ă©tĂ© renforcĂ© par les effectifs de plusieurs syndicats. Le 5 dĂ©cembre 2019, les responsables du service d'ordre de la CGT, ayant survĂ©cu au 1er mai 2019 et Ă  la fake-news de Christophe Castaner, expliquent, parfaitement, le renversement de la situation. Lors du 1er mai, les membres du service d'ordre ont Ă©tĂ© attaquĂ©s par les forces de l'ordre dĂšs la tĂȘte de cortĂšge . Et de prĂ©ciser J’ai Ă©tĂ© choquĂ© que le prĂ©fet Didier Lallement ait annoncĂ© cette semaine que les services d’ordre des syndicats et les forces de l’ordre allaient travailler main dans la main pour la manifestation d’aujourd’hui. Au-delĂ  du fait que ce soit faux, ces dĂ©clarations irresponsables mettent en danger les militants syndicaux qui pourraient ĂȘtre perçus comme des alliĂ©s ou des collaborateurs de la police. » La rupture Ă©tait consommĂ©e. Ces responsables de service d'ordre exprime, en fait, la thĂ©orie de base - mais vraiment la base, hein ? - de la psychologie de la foule ils ne pouvaient se permettre d'ĂȘtre associĂ©s aux forces de l'ordre et ĂȘtre exclus du groupe que constitue les manifestants de maniĂšre gĂ©nĂ©ral, au risque mĂȘme de subir des violences de la part des manifestants. Le prĂ©fet de Police Didier Lallement montre son ignorance des principes mĂȘme du "maintien de l'ordre". En voulant associer service de l'ordre et forces de l'ordre, il a certainement tentĂ© une maladroite manipulation pour un apaisement des manifestants en jouant la carte "comme avant". Il a surtout creuser un peu plus le gouffre qui sĂ©pare les manifestants et les forces de l'ordre, interdisant ainsi toute entente et dĂ©but de communication. Les crispations entre Emmanuel Valls et les services d'ordre des syndicats en 2016 lors des manifestations contre la loi Travail », qui semblent ĂȘtre d'un autre siĂšcle, montrent bien que le pouvoir public avait parfaitement conscience de l'incompĂ©tence des forces de l'ordre dans leur mission de maintien de l'ordre. Les manifestations – cela sans rire – Ă©taient conditionnĂ©es Ă  la prĂ©sence d'un service d'ordre ! Durant 30 ans – quand mĂȘme ! - les forces de l'ordre ont Ă©tĂ© remplacĂ©es par des services d'ordre des syndicats. Dans ces conditions, les politiques se sont interdits toutes rĂ©flexions sur le maintien de l'ordre et sur le rĂŽle effectif de la police. François Hollande et Emmanuel Valls se sont bien gardĂ©s d'en mener une. Plusieurs milliers de blessĂ©s plus tard, GĂ©rald Darmanin propose Ă  notre Ă©dification un "SchĂ©ma National du Maintien de l'Ordre". La suite dans un prochain article. KITELECTRO ACOUSTIQUE OSTEOPOL POUR CASQUE MAINTIEN DE L'ORDRE. 329.00 € 296.10 €. - 10 %. Produit en stock. Nombre de produits : 5. L’administrateur du site est actuellement en ligne! Discuter. Retour au menu catalogues Note Les Photographies ne sont pas libres de droits ; toute utilisation sans l'accord express du webmaster sera poursuivie pĂ©nalement. Remerciements La veste modĂšle 1936 Gardien de la Paix est une rĂ©plique confectionnĂ©e par Mme Jeanne-Marie Vestigo styliste en retraite ; merci Ă©galement Ă  Serge de chez BALSAN Paris 15Ăšme pour ses prĂ©cieux conseils. POLICE D'ETAT Uniformes du Gardien de la Paix des Groupes Mobiles de RĂ©serve GMR de la Police Nationale de 1941 Ă  1944 veste modĂšle 36 Gardien de la Paix des GMR tenue de service. Gardien de la Paix des GMR tenue de maintien de l'ordre. Gardien de la Paix des GMR. Gardien de la Paix des GMR tenue hiver avec pĂšlerine. Gardien de la Paix des GMR en tenue hiver avec capote. Gardien de la Paix des GMR en tenue de circulation. SÛRETE NATIONALE Uniformes du Gardien de la Paix des Compagnies RĂ©publicaines de SĂ©curitĂ© de la SĂ»retĂ© Nationale de 1944-1966. Tenue de service de 1944 Ă  1945. Tenue de Maintien de l'ordre de 1944 Ă  1945. Tenue de service de 1946 Ă  1963. Tenue de service Hiver de 1946 Ă  1963. Tenue de Maintien de l'Ordre de 1946 Ă  1947 Tenue de Maintien de l'Ordre de 1948 Ă  1959. Tenue guerre d'AlgĂ©rie 1954-1962 Tenue de patrouille guerre d'AlgĂ©rie 1954-1962 Tenue honneur 1945-1963. Tenue honneur 1964-1965 Tenue de service 1964-1965. POLICE NATIONALE Uniformes du Gardien de la Paix des Compagnies RĂ©publicaines de SĂ©curitĂ© de la Police Nationale de 1966 Ă  2005. Tenue de service 1966-1974. Tenue de service Ă©tĂ© 1966-1974. Tenue Ă©tĂ© renfort de Circulation 1966-1974. Tenue renfort de circulation 1966-1974. Tenue de service hiver 1964-1974. Tenue de Maintien de l'Ordre 1960-1968. Tenue de Maintien de l'Ordre 1970-1974 Tenue de service en rangers 1975-1984. Tenue de service 1975-1984. Tenue de service renfort aĂ©roport, contrĂŽle routier, section AutoroutiĂšre 1975-1984. Tenue de service Ă©tĂ© renfort aĂ©roport, contrĂŽle routier et section AutoroutiĂšre 1970-1984. Tenue renfort circulation 1966-1980. Tenue Ă©tĂ© renfort circulation avec rangers 1975-1984. Tenue de Maintien de l'Ordre 1975-1984 Tenue honneur 1966-1984. Tenue de Maintien de l'Ordre 1985-1998. Tenue Ă©tĂ© section routiĂšre 1985-2006. Tenue de Maintien de l'Ordre 1999-2005. Tenue de service 1985-2006. Tenue de service Ă©tĂ© avec rangers 1985-2006. Tenue de service GradĂ©, Brigadier de Police 1966-2006. Tenue de cĂ©rĂ©monie GradĂ©, Brigadier de Police 1966-2006. Tenue hiver de cĂ©rĂ©monie Officier, Lieutenant 1966 Ă  aujourd'hui. Tenue Ă©tĂ© de cĂ©rĂ©monie Officier, Lieutenant 1966 Ă  aujourd'hui. Retour au menu catalogues Lasituation actuelle en matiĂšre de maintien de l’ordre n’a pas lieu d’ĂȘtre si on replace le dĂ©bat sur le plan du droit, et uniquement du droit, Ă  savoir celui des accords que la France
73 Anonyme 257565 a posĂ© une question dans les catĂ©gories Description de poste Ă  Nicolas A. Formateur En École De Police, Pol
 “ De quoi est obligatoirement Ă©quipĂ© un gardien de la paix? Quels sont les Ă©quipements supplĂ©mentaires? Merci ” 06/12/2018 Formateur En École De Police, Police Nationale Bonsoir et merci pour votre question, les Ă©quipements obligatoires sont la tenue, le gilet pare balles, l'arme individuelle, la paire de menottes, le sifflet, Ensuite il existe une multitude d'Ă©quipements complĂ©mentaires; des moyens de dĂ©fenses intermĂ©diaires bĂątons, taser, flash-ball etc., des armes longues tous ces Ă©quipements sont soumis Ă  formation et habilitation. Il existe des spĂ©cialitĂ©s comme le maintien de l'ordre qui nĂ©cessiteront des matĂ©riels de protection et de dĂ©fense casque, bouclier, etc.. Pour rĂ©sumer je dirais que selon la spĂ©cificitĂ© des missions effectuĂ©es par le policier, il existe de nombreux matĂ©riels adaptĂ©s. À vous de trouver votre spĂ©cialitĂ© Trouvez-vous cette discussion utile ? Merci pour votre retour ! Si vous ĂȘtes prĂȘt Ă  postuler - Postuler Merci pour votre retour Retour ... ou entamez une nouvelle discussion Retour RecommandĂ©
CASQUEMAINTIEN DE L'ORDRE, Police Municipale. CASQUE MAINTIEN DE L’ORDRE. 160,00 € HT soit 192,00 € TTC Ajouter au panier. CASQUE DNA FOX 12. CASQUE DNA-FOX 12 BLEU. 146,00 € HT soit 175,20 € TTC Ajouter au panier. BOUCLIER MAINTIEN DE L'ORDRE, CASQUE MAINTIEN DE L'ORDRE, EQUIPEMENTS INTERVENTIONS Dans une vidĂ©o qui a notamment circulĂ© sur TikTok, des CRS retirent leur casque sous les applaudissements de manifestants lors d’un rassemblement anti-passe sanitaire Ă  Nice, le 31 juillet. Beaucoup ont prĂ©sentĂ© ce geste comme un signe de ralliement aux manifestants, mais les policiers ont en rĂ©alitĂ© simplement agi sur ordre de leur hiĂ©rarchie, alors que la manifestation touchait Ă  sa fin. Un CRS dĂ©taille Ă  la rĂ©daction des Observateurs la procĂ©dure dans ce type de cas. Sur cette vidĂ©o vue plus de 2,5 millions de fois sur TikTok, des CRS retirent leur casque, sous les applaudissements d’une dizaine de manifestants postĂ©s prĂšs de barriĂšres en mĂ©tal dont deux femmes Ă  genoux, les mains derriĂšre la tĂȘte. Le tout avec une musique dramatique, rendant inaudible la scĂšne, et un filtre rose. “Nice, le 31 juillet on n’a pas lĂąchĂ© ils les ont enlevĂ©s”, indique le texte sur la vidĂ©o, qui porte Ă©galement le hashtag “la police avec nous”. L’extrait a Ă©galement circulĂ© sur Twitter dans une vidĂ©o de plusieurs sĂ©quences montrant les secondes prĂ©cĂ©dant le moment oĂč les CRS enlĂšvent leur casque. La situation semble alors tendue la manifestante qui filme interpelle les CRS qui ne rĂ©agissent pas et leur demande, rejoints par d’autres manifestants, “enlevez vos casques”. Selon cette publication, “ils [les CRS, NDLR] n'ont pas reçu l'ordre de le faire, ils l'ont fait Ă  la demande des manifestants!” conclut l’auteur du tweet partagĂ© plus de 1 800 fois. Que montre cette vidĂ©o ?La scĂšne se dĂ©roule bien le 31 juillet, en fin de manifestation contre le passe sanitaire qui a rassemblĂ© prĂšs de 6 500 personnes Ă  Nice, comme l’a confirmĂ© aux Observateurs de France 24 la prĂ©fecture d’Alpes-Maritimes. Plus prĂ©cisĂ©ment, sur le cĂŽtĂ© droit de la façade de l’hĂŽtel de ville, qu’on peut retrouver ici sur Google Street View. Mais les CRS en poste n’ont pas montrĂ© le signe de solidaritĂ© que certains croient identifier dans la vidĂ©o. La prĂ©fecture des Alpes-Maritimes explique qu’ils l’ont fait Ă  la suite d’un ordre de leur hiĂ©rarchie, en fin de manifestation “La scĂšne en question a Ă©tĂ© filmĂ©e aprĂšs que la majoritĂ© des manifestants aient repris leur dĂ©ambulation et que la situation sur place ait Ă©tĂ© a alors Ă©tĂ© donnĂ© par la hiĂ©rarchie de retirer les casques et Ă©quipements individuels de maintien de l'ordre, qui n'Ă©taient plus nĂ©cessaires pour poursuivre leur mission de sĂ©curisation.”“Si un CRS met ou retire son casque, c’est toujours sur ordre”Une version Ă©galement appuyĂ©e par Johann Cavallero, dĂ©lĂ©guĂ© national CRS du syndicat Alliance, qui explique qu’un tel geste ne peut se faire que sur ordre, sous peine de sanction administrative “C’est comme ça dans toutes les manifestations si un CRS met ou retire son casque, c’est toujours sur ordre. Cela peut venir soit de l’autoritĂ© civile, soit du commandant d’unitĂ©, qui prennent la dĂ©cision en Ă©valuant la situation ici, c’était par exemple la fin de la manifestation, il est donc logique qu’il y ait un ordre de retrait de casque.”La vidĂ©o TikTok donnait en fait dĂ©jĂ  une indication Ă  la 10e seconde, on voit une femme en tenue de policier avec une Ă©charpe tricolore. Un accessoire rĂ©servĂ© Ă  certains Ă©lus
 et aux commissaires de police. “Quand un commissaire porte l’écharpe tricolore, c’est qu’il est habilitĂ© Ă  faire des sommations, en tant que reprĂ©sentant du prĂ©fet et donc de l’autoritĂ© civile”, dĂ©taille Johann cette vidĂ©o, les CRS enlĂšvent donc leurs casques en prĂ©sence d’un membre de leur hiĂ©rarchie capable de donner un tel ordre. Juste avant que les CRS ne s’exĂ©cutent, on distingue Ă©galement une voix fĂ©minine dire “enlevez vos casques”. Impossible de l’affirmer avec certitude, mais cette voix pourrait trĂšs probablement ĂȘtre celle de la commissaire qui a pu donc ĂȘtre confondue avec la voix d’une manifestante. Ce n’est pas la premiĂšre fois que des publications sur les rĂ©seaux sociaux prĂ©tendent que les manifestants en France sont soutenus par les forces de l'ordre, images Ă  l’appui. Fin juillet, une vidĂ©o circulant principalement en anglais prĂ©tendait montrer des policiers ayant rejoint les manifestants Ă  Paris, alors qu’ils encadraient simplement les vous souhaitez nous demander de vĂ©rifier une photo ou une vidĂ©o, n’hĂ©sitez pas Ă  nous contacter via le compte Twitter InfoIntoxF24. LaForce de maintien de la paix de l'Organisation des Nations unies (couramment Casques bleus en rĂ©fĂ©rence Ă  la couleur bleue de leur casque) est une force militaire ayant pour rĂŽle le « maintien ou [le] rĂ©tablissement de la paix et de la sĂ©curitĂ© internationale » [1], sur ordre du Conseil de sĂ©curitĂ© ou Ă  la demande de l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, agissant en vertu de la Arrestation Ă©meutiers dans un coron. Mes prĂ©cĂ©dents articles prĂ©sentaient l'historique plutĂŽt court du maintien de l'ordre en France, les raisons internes comme externes Ă  son Ă©volution, la doctrine mise en place dans la plupart des pays europĂ©ens ignorĂ©e en France, et enfin le SchĂ©ma National de Maintien de l'Ordre SNMO de GĂ©rald Darmanin. J'ai largement illustrĂ© mon propos des rĂ©actions des syndicats de police police nationale qui considĂšre les manifestants comme leurs ennemis. Par ailleurs, sauf dans un rare cas – soit le syndicat de police VIGI – il n'existe aucune analyse sĂ©rieuse de la doctrine de maintien de l'ordre dĂ©finit par Darmanin Ă©manant de la police nationale. J'ai trouvĂ© un avis plus construit et plus argumentĂ© – je souhaite que vous m'applaudissez ! - dans une publication de la Gendarmerie Nationale. Il s'agit d'un numĂ©ro spĂ©cial datant de Juin 2020 que je vous met en fichier. AprĂšs plusieurs articles de prĂ©sentation historique, la question tombe comment sortir du discrĂ©dit ? » dans le dossier "Doctrine" signĂ© par le gĂ©nĂ©ral d’armĂ©e 2S Jean-RĂ©gis VĂ©chambre, prĂ©cise que ses propos n’engagent pas l’institution Ă  laquelle il a appartenu, en l’occurrence la gendarmerie, ni les travaux du schĂ©ma national du maintien de l’ordre auxquels il a participĂ© ». Face aux images de violences policiĂšres qu'il n'appelle pas comme cela, mais souligne un usage de la force disproportionnĂ©, il prĂ©cise Les sociologues voient leurs thĂšses confortĂ©es. Les violences policiĂšres provoquent la violence des manifestants, les mĂ©thodes fabriquent des ennemis. Comme Jean-Luc MĂ©lenchon le dĂ©clarait le 25 septembre 2019, les policiers seraient-ils devenus des barbares ? Ils dĂ©plorent enfin que la France n’ait pas adoptĂ©e la doctrine KFCD » » Il conteste, bien Ă©videment, l'expression de violences policiĂšres » qui autorisent, selon lui, un retournement de situation, soit la violence des manifestants contre les forces de l'ordre. Il Ă©voque une manipulation permettant d'accepter des actes illĂ©gaux comme les ZAD zones Ă  dĂ©fendre alors qu'il s'agit de zones occupĂ©es illĂ©galement des ZOI?. On ne fera pas d'un gĂ©nĂ©ral une Antigone. Il remet en cause les vidĂ©os de violences policiĂšres, virales », au mĂȘme titre que les street mĂ©dic » et regrette que du cĂŽtĂ© des forces de l'ordre, l'usage des vidĂ©os soit guĂšre possible. On apprĂ©ciera le raccourci. Comme je l'explique dans ma note en fin de cette article des vidĂ©os Ă©manant des pouvoirs publics existent dĂ©jĂ . La question n'est pas qui ou comment sont produites les images, mais la confiance en l'Etat et les forces de l'ordre dans le traitement de ces images. Quant aux street medic, qui sont prĂ©sentĂ©s par notre gĂ©nĂ©ral comme apolitiques ou radicaux » j'ignorais qu'ĂȘtre apolitique Ă©tait jugĂ© dangereux, ils soignent aussi les forces de l'ordre. Le cas le plus cĂ©lĂšbre est un policier qui a fait une crise cardiaque lors d'une manifestation en mars 2019 qui a Ă©tĂ© secouru par une street medic. Si ce gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e est dĂ©rangĂ© par la prĂ©sence de street medic, bĂ©nĂ©voles, y voyant des images faisant croire Ă  une scĂšne de guerre, il n'est pas choquĂ© par l'absence de structures officielles permettant de prodiguer les premiers soins aux blessĂ©s. La question de la visibilitĂ© des forces de l'ordre, lors des manifestations, a toujours Ă©tĂ© au cƓur des organisations des manifestations lorsqu'il existait des services d'ordre privĂ©s. Le dĂ©bat n'est pas inintĂ©ressant en soi. Cependant, ces derniĂšres annĂ©es, ce n'est pas juste une visibilitĂ© de policiers Ă  des carrefours qui est mis en cause. Il s'agit de s'interroger sur le nombre de policiers par rapport au nombre de manifestants, selon les chiffres du ministĂšre de l'IntĂ©rieur. En se basant sur ces donnĂ©es, on compte 2 policiers pour 5 manifestants Ă  1 policier pour 1 manifestant. Au point que cette prĂ©sence de policiers tient plus d'une contre-manifestation organisĂ©e par le gouvernement qu'Ă  un maintien de l'ordre. Afin de sortir du piĂšge sĂ©mantique », ce gĂ©nĂ©ral propose de modifier le vocabulaire utilisĂ© dans le cadre du maintien de l'ordre. Il s’agirait d’abord de passer du concept de maintien de l’ordre / rĂ©tablissement de l’ordre » Ă  celui de protection de la paix et de l’expression publique ». Ce concept donne le vrai sens Ă  la mission qui est de faciliter et protĂ©ger l’expression publique et l’environnement. » Et de continuer Il ouvre Ă  un dialogue continu, en amont,pendant et en aval avec les manifestants, dans le cadre d’un accompagnement. Il le rend compatible avec la complexitĂ© des situations ou phĂ©nomĂšnes manifestations classiques de rue ou de lieux ou imbriquĂ©es avec des contestations violentes, violences urbaines dans les zones contestĂ©es Ă  l’occasion de rĂ©unions ou de rassemblements, phĂ©nomĂšnes durables de contestation de la dĂ©mocratie. Il permet une approche globale renseignement, police administrative, police judiciaire, communication
, inscrite dans la durĂ©e, avec un commandement intĂ©grĂ©. Il accentue le contrĂŽle sur le comportement des forces de l’ordre. Enfin, il peut redorer la notion plus vaste d’ordre public qui pĂątit de l’image nĂ©gative du MO.» Et bien je suis tout Ă  fait d'accord. C'est le K » de connaissance 
 je veux dire de Knowledge ». La question de fond n'est pas vraiment comment est perçu les forces de l'ordre par les manifestants, mĂȘme les plus radicaux – mais par le gouvernement. Les forces de l'ordre sont devenu le principal outil du gouvernement pour faire taire une contestation sociale alors qu'elles devraient ĂȘtre au service des citoyens et, Ă  ce titre, se devant leur faciliter leurs contestations sociales. Dis-je. Neutre, la force publique ne s’inscrit pas dans une logique de confrontation, qu’elle cherche Ă  tout prix Ă  prĂ©venir, dont elle ne saurait ĂȘtre Ă  l’origine et qui, lorsqu’elle se produit, doit ĂȘtre apaisĂ©e. » dit-il. Enfin pour amĂ©liorer la perception des forces de l'ordre, il s'agirait aussi de faire une rĂ©vision sĂ©mantique. Les sĂ©mantiques tactiques et techniques ont la mĂȘme importance. La notion de nasse est dramatique. Celle d’encerclement le serait tout autant. DĂ©nommer les nouvelles brigades moto brigades de rĂ©pression de l’action violente » constitue un contre-sens grave ; le seul outil de rĂ©pression en possession des forces de sĂ©curitĂ© est la contravention, les crimes et dĂ©lits relevant de la justice. L’emploi de la force lĂ©gitime n’est pas un outil de rĂ©pression. C’est toute la diffĂ©rence stratĂ©gique entre une matraque et un bĂąton de protection. » explique-t-il. Je souhaite souligner que si les manifestants radicaux jouent de la sĂ©mantique, les choix des appellations des brigades ne sont pas choisies par manque d'imagination. En mettant en place des Brigades de rĂ©pression des actions violentes motorisĂ©es BRAV-M, c'est bien parce que le rĂŽle jouĂ© et souhaitĂ© par le gouvernement et, en particulier, par le prĂ©fet Didier Lallement, est bien la rĂ©pression » de manifestations. Il s'agit aussi d'instituer la peur parmi les manifestants. Cette brigade ne sĂ©curise pas, ne contrĂŽle pas, ou encore mĂȘme n'a rien Ă  voir avec du maintien de l'ordre, mais rĂ©prime - devant par lĂ  "juge" et bras armĂ© du gouvernement. Si les BRAV-M sont une initiative du PrĂ©fet Didier Lallement, GĂ©rard Darmanin souhaite lancer une "Force d'Appui Rapide" FAR composĂ© de CRS "volontaires" et en fonction de certains critĂšres physiques, suivant le modĂšle des BRAV. L'Ă©quipement sera composĂ© de vĂ©hicules 4X4 pouvant franchir des barricades et derriĂšre les barricades, il y a des gens, non?, des casques plus lĂ©gers pour le combat et des Ă©quipements ignifugĂ©s pour aller au feu ... Cela donne tout de l'idĂ©e que ce fait Darmanin du "maintien de l'ordre". " Pour mieux se protĂ©ger, les forces de police se sont robocopisĂ©es ». Cette tenue, faute de modularitĂ©, interdit gradualitĂ© et rĂ©versibilitĂ©. À l’opposĂ© des leçons que le colonel Vicaire s’était attachĂ© Ă  donner, en chemisette bleue et kĂ©pi, sur le pont de Verbania au Kosovo. Il n’hĂ©sitait pas Ă  dire que ROBOCOP est un modĂšle agressif et provocateur donc amplificateur de dĂ©sordre. Il avait raison » Dans le dĂ©veloppement incontournable du dialogue continu avec les manifestants et l’environnement, celui-ci exige en outre la crĂ©ation d’unitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, allant de la prĂ©paration de la manifestation Ă  l’accompagnement de sa dispersion, tant au contact que par le truchement d’outils numĂ©riques de dialogue et des rĂ©seaux sociaux. » Il reformule ainsi l'idĂ©e gĂ©nĂ©rale de proximitĂ© sinon d'identification avec les manifestants. Les mĂ©diateurs allemands sont en civil. Le SNMO considĂšre, comme allant de soi, le paquetage classique des forces de l'ordre. L’attaque de provocation par ces groupes [note de la Maçonne les Black bloc] emporte la rĂ©plique alors que, pour pacifier, la violence appelant la violence, il est impĂ©ratif de toujours tenter d’éviter au maximum l’emploi de la force. Ce que la gendarmerie sait depuis 1840 Il faut la plus grande modĂ©ration, mĂȘme la longanimitĂ© ; les menaces de faire usage des armes, les actions brutales faites avec les chevaux pour Ă©craser, les simulacres de charges, sont tous moyens faibles et dangereux qui ne font en rĂ©sultat qu’irriter les masses ou les encourager. » De May d’Aulnay, 1840, 31 » Ainsi depuis 1840, la Gendarmerie Nationale, sans avoir besoin de sociologues et de psychologues gauchistes », comprenaient la psychologie des foules. Au moins sait-on que l'actuel ministre de l'IntĂ©rieur GĂ©rald Darmanin, comme le prĂ©cĂ©dent Christophe Castaner, ainsi que le prĂ©fet Didier Lallement, ne sont pas Ă  la hauteur d'un instructeur de gendarmerie de 1840. Je cite ce passage juste pour le plaisir . Mon allergie notoire Ă  l'uniforme m'interdit de faire un commentaire sur la question sous peine de passer sous cortisone. Sans renoncer aux protections, cette tenue doit se montrer plus rĂ©versible, notamment par une surveste aux couleurs classiques masquant tous les Ă©quipements et impliquer, pour la gendarmerie, des gendarmes en tenue de service courant. Le noir des tenues ne devrait-il pas ĂȘtre laissĂ© aux blacks blocs et aux Ninja ? » Jean-RĂ©gis VĂ©chambre continue ainsi , L’emploi des gaz, s’ils ne tuent ni ne blessent, montre aujourd’hui son impuissance dans les situations d’imbrication. Il est sans effet sur les contestataires Ă©quipĂ©s et, comme la tenue, est devenu amplificateur de dĂ©sordre, il gĂšne la manƓuvre et l’identification des casseurs par les nuages qu’il provoque. Sans renoncer Ă  cette capacitĂ©, il est impĂ©ratif d’en limiter l’emploi au profit des fourgons pompes qui permettent l’individualisation, l’isolement et favorisent l’interpellation. Leur redĂ©ploiement en gendarmerie est indispensable. La question des moyens d’éclairage, inexistants aujourd’hui, comme celle de la dĂ©multiplication des capacitĂ©s de barriĂ©rages et d’amĂ©nagement du terrain se pose Ă©galement avec acuitĂ©. » La diffĂ©renciation serait rendue impossible par l'emploi des gaz lacrymogĂšne. Ce que je veux bien croire ayant, moi mĂȘme visionner, durant plusieurs heures de nombreuses vidĂ©os de plus ou moins bonnes qualitĂ©s. Le gĂ©nĂ©ral Jean-RĂ©gis VĂ©chambre continue par des considĂ©rations sur la prise des vidĂ©os les camĂ©ras piĂ©tons » sont insuffisantes, il faut du personnel formĂ© Ă  la prise d'image – jour et nuit – qui pourront traiter des images de plusieurs provenances hĂ©licoptĂšres, drones, vidĂ©o protection, tĂ©lĂ©vision, rĂ©seaux sociaux 
 Ces capacitĂ©s permettraient de prĂ©venir les critiques du dĂ©fenseur des droits Ă  l’encontre de la judiciarisation du MO, au travers des communiquĂ©s sur le nombre d’interpellations. Ce qui compte en effet, n’est pas le nombre d’interpellĂ©s mais la capacitĂ© de la force publique Ă  prĂ©senter Ă  la justice, dans le temps le plus proche de l’action, les seuls auteurs identifiĂ©s d’infractions pĂ©nales. » explique-t-il. Or, le nombre d'interpellĂ©s lors d'une manifestation est, surtout, un outil de communication pour le gouvernement. Aujourd'hui, ce n'est pas uniquement le dĂ©fenseur des droits qui souligne l'importance de ces arrestations arbitraires mais bon nombre de mĂ©dias et de journalistes qui font le suivi judiciaire de ces interpellĂ©s. Lors d'une premiĂšre lecture, j'avais trouvĂ© ce texte et le raisonnement inachevĂ© comme si cet imminent auteur se retenait d'aller jusqu'au bout de sa pensĂ©e. En deuxiĂšme lecture, j'ai Ă©tĂ© stupĂ©faite par, non pas la qualitĂ© du raisonnement – bien que l'on pourrait l'ĂȘtre au vu des lectures que je vous ai prĂ©sentĂ© sous la forme de tracts – mais parce que, finalement, il explique la mĂȘme chose que moi. Certes, il nous prĂ©sente aussi quelques prĂ©cisions purement gendarmesques. Mais tout le monde ne peut pas faire de la Maçonne » ! L'auteur de ce texte est le gĂ©nĂ©ral d’armĂ©e 2S Jean-RĂ©gis VĂ©chambre, qui fut ancien inspecteur gĂ©nĂ©ral des armĂ©es-gendarmerie, - jusque lĂ  ne me demandez pas ce que cela signifie mais je sais avoir quelques spĂ©cialistes parmi mon lectorat – Il a Ă©tĂ© associĂ© comme expert aux travaux sur le schĂ©ma national du maintien de l’ordre, c'est-Ă -dire le SNMO que je vous ai prĂ©sentĂ© dans un prĂ©cĂ©dent article. Il est, par ailleurs, membre du Haut conseil du livre blanc sur la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure. Il prĂ©side la sociĂ©tĂ© nationale de l’histoire et du patrimoine de la gendarmerie – SociĂ©tĂ© des amis du musĂ©e de la gendarmerie. Quant Ă  l'usage du LBD, on peut lire dans un article signĂ© par Bertrand Pauvert, maĂźtre de confĂ©rences HDR en droit public Ă  l’UniversitĂ© de Haute-Alsace – c'est-Ă -dire un universitaire, ceci Il faut toutefois rappeler que les moyens de dispersion, type AFI, privilĂ©giĂ©s par les unitĂ©s spĂ©cialisĂ©es sont les grenades et non le LBD. Ce dernier ne doit pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un moyen de dispersion mais comme un moyen de faire cesser les comportements dangereux et d’interpeller. Si un comportement n’est pas dangereux, il n’y pas de raison d’employer le LBD pour interpeller, du moins pas en situation de MO, du fait du principe de proportionnalitĂ© et de nĂ©cessitĂ©. DĂšs lors, les polĂ©miques nĂ©es du grand nombre de blessĂ©s lors des manifestations et du recours exagĂ©rĂ© aux LBD rĂ©vĂšlent surtout le problĂšme de la participation au MO/RO d’unitĂ©s non formĂ©es Ă  ces missions bien particuliĂšres. La question n’est donc pas celle de la nĂ©cessitĂ© de recourir aux AFI dans la gestion des manifestations mais bien celle de l’aptitude Ă  les utiliser. » Ce passage souhaitant rappeler un usage normal du LBD veut renvoyer aussi la faute Ă  des policiers non-formĂ©s. Or, comme les procĂšs n'auront jamais lieu, on ne connaĂźtra pas le niveau de formation des auteurs de ces blessures dans la plupart des cas. Toutefois, je doute fort qu'elle soit toujours du fait d'un manque de formation du personnel. Comme il le signale lui-mĂȘme, l'usage des LBD est remis en cause depuis 2013. Le LBD n'est pas une arme de maintien de l'ordre. Le LBD ne disperse pas, il abat. L'utiliser dans ce cadre est vouloir abattre des manifestants. Il s'agit d'une arme d'interpellation, remplaçant d'ailleurs l'arme Ă  feu traditionnelle, dans un face Ă  face » entre un individu dangereux ou plusieurs et les forces de l'ordre. L'usage du LBD dans une foule consiste prosaĂŻquement Ă  tirer au hasard et donc blesser au hasard des manifestants qu'ils soient dangereux ou non. Or, actuellement, pour la totalitĂ© des manifestations, les LBD sont utilisĂ©es au petit bonheur la malchance en tant que arme de dispersion sans que les manifestants reprĂ©sentent un quelconque danger et sans que les forces de l'ordre n'interpellent d'ailleurs celles et ceux qui ont Ă©tĂ© touchĂ©s – et l'ont Ă©tĂ© sans trop de dommages corporels montrant ainsi que les manifestants touchĂ©s ne sont pas dangereux et donc amenĂ©s Ă  ĂȘtre interpellĂ©s. Les LBD ne sont pas utilisĂ©s uniquement dans lors des manifestations protestataires d'ailleurs. Lors de la fĂȘte de la musique en 2019 Ă  Nantes, il y a eut des charges policiĂšres, nassage, gazage et tirs de LBD. Cela sur un public de jeunes, certainement avinĂ©s. 14 personnes sont tombĂ©es Ă  l'eau et on dĂ©nombre un mort Steve. Le SNMO de Darmanin ne prĂ©voit pas la suppression des LBD en maintien de l'ordre. Il prĂ©voit le mĂȘme usage, avec une camĂ©ra piĂ©ton en sus et un superviseur qui existe dĂ©jĂ  sous une autre forme. Les consignes d'utilisation sont d'ailleurs les mĂȘmes. Un article pouvant faire office d'un souhait de connaĂźtre les manifestants est, quant Ă  lui, signĂ© par CĂ©dric Michel traitant de l'ultra-gauche ». Ainsi, explique-t-il Sous l’angle historique et symbolique, la subversion violente puise sa source dans la tradition insurrectionnelle idĂ©ologique française, remontant Ă  la rĂ©volution de 1789. En 1871, la Commune de Paris, malgrĂ© un triste bilan estimĂ© selon les sources de 13 000 Ă  25 000 morts, tient Ă©galement la part belle dans l’imaginaire collectif de l’ultra-gauche radicale. » En rĂ©alitĂ©, la Commune fut bien un mouvement d'une gauche radicale appelĂ©e aujourd'hui ultra-gauche » et qui Ă©tait appelĂ© anarchiste ». Il ne s'agit pas, Ă  ce titre, d'un fantasme. Je ne crois pas que ce valeureux gendarme aurait aimĂ© dĂ©jeuner avec une Louise Michel, condamnĂ©e au bagne, ou encore moins avec une Madeleine Pelletier lire mon article sur cette grande dame ici. S'il y a un article sur l'ultra-gauche », il n'existe pas son pendant sur l'ultra-droite » et les mouvements nĂ©o-nazis et racistes du type gĂ©nĂ©rations identitaires ». Ces derniers ne se contentent pas – malheureusement – de libĂ©rer des poulets ou de squatter un champ. Trois gendarmes on Ă©tĂ© tuĂ©s par un survivaliste, sur-armĂ©. MichaĂ«l DI MEO Colonel de gendarmerie, dans son article ayant pour sujet les outils du maintien de l'ordre, explique Le maintien Ă  distance de l’adversaire est l’un des grands principes du maintien de l’ordre Ă  la française mĂȘme si le contact est parfois incontournable. La Gendarmerie dispose de barriĂšres rĂ©tractables associĂ©es Ă  un camion tactique qui une fois dĂ©ployĂ©es, instaurent un Ă©cran protecteur entre la foule et les forces de l’ordre. » Si la gradation de la force est un concept parfaitement maĂźtrisĂ© pour la gendarmerie, celui de la dĂ©sescalade reste embryonnaire. La dissociation des Ă©lĂ©ments perturbateurs du reste de la foule et la lĂ©gitimation de l’action des forces de l’ordre exigent un effort de communication Ă  l’adresse des manifestants durant la phase de conduite de la manoeuvre. Cette communication tactique » doit s’appuyer sur des Ă©quipes de terrain formĂ©es au dialogue et Ă  la mise en Ɠuvre de nouveaux outils de diffusion de messages tels que des vĂ©hicules sonorisĂ©s et Ă©quipĂ©s de panneaux LED, des portevoix hyper-puissants et un systĂšme de transmission de SMS Ă  destination de tous les mobiles prĂ©sents sur une aire gĂ©ographique dĂ©terminĂ©e. Le chantier n’est pour le moment qu’à l’état de rĂ©flexion. » PrivĂ©s de moyens matĂ©riels, humains, de formations, du fait d'un dĂ©sintĂ©rĂȘt durant de nombreuses annĂ©es de la part des politiques et de leurs pseudo-conseillers, les manifestations de ces derniĂšres annĂ©es les Gilets Jaunes sont souvent citĂ©s ont, semble-t-il, permis que les forces de l'ordre, dont la Gendarmerie, bĂ©nĂ©ficient d'un regain d'intĂ©rĂȘt du cĂŽtĂ© des politiques. Je vais poser la question qui fĂąche. A la lecture de cette revue, pourquoi les principaux principes prĂ©sentĂ©s n'ont pas Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rĂ©s au lieu de la sorte de purĂ©e sĂ©curitaire dĂ©crite dans le SNMO ? La suite dans un prochain et dernier article. Note Les vidĂ©os des forces de l'ordre existent dĂ©jĂ  les drones ont Ă©tĂ© utilisĂ©s alors qu'interdits par le Conseil d'Etat encore lors de la manifestation du 12 dĂ©cembre 2020, les parcours des manifestations qui se dĂ©cident avec les prĂ©fectures sont jalonnĂ©s de vidĂ©os fixes. Personne ne conteste l'usage de camĂ©ras piĂ©tons » par les forces de l'ordre Ă  part plusieurs gouvernements qui les promettent sans jamais vraiment les fournir. Ainsi, la prise d'image par les forces de l'ordre n'est pas, en soi, un problĂšme dans une certaine limite de la lĂ©galitĂ© dont les drones, par exemple. Ce qui inquiĂšte, par contre, les français est la manipulation des images par les forces de l'ordre, l'IGPN, la prĂ©fecture de police, et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale l'Etat. C'est une histoire de confiance entre les citoyens et l'Etat. L'affaire Michel Zecler montre une rĂ©alitĂ© bien sordide. AprĂšs avoir tabassĂ© sans motif Michel Zecler, appelĂ© d'autres policiers Ă  la rescousse, envoyĂ© une grenade Ă  l'intĂ©rieur d'un local privĂ© ce qui est interdit, continuĂ© Ă  tabasser le mĂȘme Michel Zecler sous les yeux de toute une population de policiers, soit tout un commissariat, arrĂȘtĂ© des jeunes, les tabassant au passage, prĂ©sents dans les locaux, cela sans motif non plus, les policiers ont fait de fausses dĂ©clarations dans leur procĂšs verbaux d'intervention. Cela le plus naturellement du monde. Ce ne sont pas ces policiers qui passent devant les tribunaux, mais Michel Zecler accusĂ© par ces mĂȘmes policiers. Ils ignoraient qu'ils avaient Ă©tĂ© filmĂ©s par une vidĂ©o situĂ©e dans le local de Michel Zecler. Sans cette vidĂ©o, cet homme aurait Ă©tĂ©, trĂšs certainement, condamnĂ©. D'ailleurs, il ne faut pas chercher trĂšs loin dans le temps pour comprendre que la manipulation des vidĂ©os par le pouvoir public est, dĂ©jĂ , une rĂ©alitĂ©. L'ElysĂ©e – un des plus proches conseillers du PrĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron – avait diffusĂ© deux vidĂ©os trompeuses, sur les rĂ©seaux sociaux et sur un compte anonyme, afin de disculper Benalla. Il a fait un montage en utilisant une vidĂ©o obtenue illĂ©galement et en utilisant une vidĂ©o qui n'avait rien Ă  voir avec les faits montrant un jeune homme courir avec une chaise aprĂšs les forces de l'ordre – Un montage mensonger, donc, diffusĂ© par l'ElysĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux en utilisant un compte anonyme. Dernier exemple, une vidĂ©o-surveillance montre plusieurs personnes arrĂȘtĂ© par trois vĂ©hicules et un homme tirĂ© Ă  travers la vitre du conducteur. Ces hommes qui arrĂȘtent un vĂ©hicule et tirent avec une arme Ă  feu sont des policiers qui non seulement ne se signalent pas, pas de gyrophares, pas de brassards, mais aussi ne font aucune sommation avant de tirer deux fois. Ceux, ainsi, agressĂ©s sont accusĂ©s du vol d'un sac Ă  main !. Il s'avĂ©rera trĂšs vite qu'il s'agit simplement de jeunes qui souhaitaient faire un tour en ville et qu'ils n'ont rien Ă  voir avec ce vol. La vidĂ©o-surveillance existe et, grĂące Ă  elle, le comportement violent et dĂ©lictueux de ces policiers ne fait aucun doute. Le jeune conducteur Paul a Ă©tĂ©, par la suite tabassĂ© et arrĂȘtĂ© luxation d'une Ă©paule alors qu'il Ă©tait dĂ©jĂ  traumatisĂ© par les deux tirs du policier. Il a Ă©tĂ© accusĂ© de violences sur les forces de l'ordre par arme Ă  destination. Pris au piĂšge par plusieurs vĂ©hicules qu'il n'a pas identifiĂ© comme des vĂ©hicules de police, il a fait une marche arriĂšre sans voir qu'un autre vĂ©hicule, aussi non identifiĂ©; lui bouclait le passage. Il a fallu une annĂ©e Ă  la dĂ©fense de Paul pour obtenir les images de cette vidĂ©o-surveillance et autant de temps pour obtenir la relaxe du jeune conducteur. Les policiers ne sont pas suspendus, malgrĂ© la vidĂ©o surveillance et une enquĂȘte de l'IGPN. A l'Ă©poque, le jour des faits soit le 30 avril 2019, le Point faisait un compte-rendu de cette interpellation musclĂ©e faisant du conducteur et des passagers des criminels en puissance reprenant le rĂ©cit des policiers, faite bien que l'existence de cette vidĂ©o-surveillance Ă©tait connue Les voleurs, au volant d'un Duster, ont rapidement Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s par les forces de l'ordre. Plusieurs brigades anti-criminalitĂ© ont alors convergĂ© vers le lieu du dĂ©lit. PiĂ©gĂ©, le conducteur a, selon une source policiĂšre, tentĂ© une marche arriĂšre pour se dĂ©gager sans prĂ©caution pour les gardiens de la paix qui se trouvaient sur sa route. Il a percutĂ© un vĂ©hicule de police. » La prĂ©somption d'innocence n'est pas vraiment leur truc. En novembre 2020, la prĂ©fecture de police, couvrant les faits, avait dĂ©clarĂ© Ă  MĂ©diapart que "le parquet a conclu Ă  la lĂ©gitime dĂ©fense". Ce qui Ă©tait, Ă  l'Ă©poque, complĂštement mensonger. Quelques jours plus tard, la mĂȘme prĂ©fecture de police expliquait Ă  MĂ©diapart " La prĂ©fecture de police nous a recontactĂ©s le 28 novembre, jour des Marches pour les libertĂ©s, lĂ©gitimant cette fois l’absence de suspension des policiers par la complexitĂ© juridique de cette affaire"" Le policier, qui a tirĂ© deux fois sur des jeunes qui n'avaient rien fait, cela sans sommation et sans s'identifier, n'est pas suspendu et se promĂšne un flingue Ă  la ceinture prĂȘt Ă  tirer sur tout ce qui bouge. L'absence de vidĂ©o-surveillance arrange les pouvoirs publics, qui sautent Ă  chaque occasion pour planquer ou mentir lorsque l'une d'entre elle ne corrobore pas leurs rĂ©cits. LĂ , c'est tout un systĂšme qui s'entraĂźne Ă  couvrir des bavures et des violences de policiers. LĂ  encore, ce sont les français qui sont trahis. Note 2 Si la Commune est un fantasme, il se chante. Voici un ancien article sur les chansons de la Commune dont une de Louise Michel. Voici ma contribution personnelle au MusĂ©e de la Gendarmerie et qui n'est pas la cĂ©lĂšbre chanson Ă  laquelle vous pensez toutes et tous. Trouvezles fournisseurs de produits technique Ă  valeur ajoutĂ©e et recevez des devis comparatifs; Agroalimentaire. BĂątiment. Electricit Ă© Ă©lectronique. Environnement. Equipements Services. Industrie. Informatique Multimedia. Logistique Distribution. Sciences SantĂ©. Textile Habillement Loisirs. CETTE PAGE N'EXISTE PLUS. Secteurs. BĂątiment - travaux publics (56774004
RĂ©sultat Casque de maintien de l'ordre de CRS Police... - Lot 353 - MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres Nevers Lot n° 353 Lot n° 353 Estimation 30 - 50 EUR Casque de maintien de l'ordre de CRS Police... - Lot 353 - MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres Nevers Casque de maintien de l'ordre de CRS Police Nationale circa 1968. H_18 cm L_26,5 cm Informations sur la vente - CERAMIQUES, FRANC MACONNERIE ET AUTRES COLLECTIONS Vente CollectionsCĂ©ramiques, franc-maçonnerie, compagnonnage, instruments de musique et autres collectionsSamedi 8 fĂ©vrier Ă  14h30HĂŽtel Mercure Nevers Pont de Loire, Quai de MĂ©dine58000 NeversExpositions publiques vendredi 7 fĂ©vrier de 15h00 Ă  18h00samedi 8 fĂ©vrier de 10h00 Ă  12h00 Conditions de vente - CERAMIQUES, FRANC MACONNERIE ET AUTRES COLLECTIONS Vente Ă  Nevers 58000, HĂŽtel Mercure Nevers Pont de Loire, Quai de des lots sur place ou au bureau 7 place Saint-Laurent 58000 NEVERS Ă  partir du mardi 11 conditions gĂ©nĂ©rales de la vente et tout ce qui s’y rapporte sont rĂ©gis uniquement par le droit français. Le fait de participer Ă  la prĂ©sente vente aux enchĂšres publiques implique que tous les acheteurs ou leurs mandataires, acceptent et adhĂ©rent Ă  toutes les conditions ci-aprĂšs Ă©noncĂ©es. La vente est faite au comptant et conduite en euros. La loi française seule rĂ©git l’ensemble des relations contractuelles entre les ET GARANTIESLes indications figurant au catalogue sont Ă©tablies par MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres et l’expert, sous rĂ©serve des rectifications, notifications et dĂ©clarations annoncĂ©es au moment de la prĂ©sentation du lot et portĂ©es au procĂšs-verbal de la dimensions, couleurs des reproductions et informations sur l’état des oeuvres et objets sont fournies Ă  titre indicatif. L’absence d’indications relatives Ă  un incident, un accident, une restauration ou une mesure conservatoire affectant un lot n’indique pas que l’oeuvre ou l’objet en soit les lots sont vendus dans l’état oĂč ils se trouvent au moment de leur adjudication avec leurs possibles dĂ©fauts et rĂ©clamation ne sera admise une fois l’adjudication prononcĂ©e, une exposition prĂ©alable ayant permis aux acquĂ©reurs l’examen des oeuvres rapport de condition sur l’état de conservation pourra ĂȘtre communiquĂ© gracieusement sur demande. La responsabilitĂ© de MĂ©tayer Maison de ventes aux enchĂšres ou de l’expert de la vente, ne saurait ĂȘtre engagĂ©e relativement Ă  un dĂ©faut qu’un examen attentif de l’objet n’aurait pu dĂ©celer, et qui aurait nĂ©cessitĂ© des moyens techniques non habituels – radiographie, dĂ©montage
 cas de contestation au moment de l’adjudication, s’il est Ă©tabli que deux ou plusieurs enchĂ©risseurs ont simultanĂ©ment portĂ© une enchĂšre Ă©quivalente, et rĂ©clament en mĂȘme temps l’adjudication du lot pour leur compte, aprĂšs le prononcĂ© du mot adjugĂ©, le dit lot sera remis en adjudication au prix proposĂ© par les enchĂ©risseurs et tout le public prĂ©sent sera admis Ă  enchĂ©rir de DE LA VENTELes enchĂšres sont portĂ©es librement en salle, par tĂ©lĂ©phone ou sur internet. L’inscription prĂ©alable Ă  la vente est obligatoire sur les plateformes Drouot Digital et Pour certaines ventes, MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres se rĂ©serve le droit de demander des garanties bancaires aux potentiels acheteurs avant la commissaire-priseur garde l’entiĂšre maĂźtrise de la vente. Lui seul dĂ©cide de la mise Ă  prix, de l’ordre de prĂ©sentation des lots et du pas d’ ENCHÈRES TÉLÉPHONIQUES ET INTERNETLa prise en compte et l’exĂ©cution des enchĂšres tĂ©lĂ©phoniques et internet est un service gracieux rendu par MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres. À ce titre, la sociĂ©tĂ© n’assumera aucune responsabilitĂ© si la liaison tĂ©lĂ©phonique ou internet est interrompue, n’est pas Ă©tablie ou tardive. MĂ©tayer Maison de Ventes aux enchĂšres n’assumera aucune responsabilitĂ© en cas d’inexĂ©cution au titre d’erreurs ou d’omissions en relation avec les ordres tĂ©lĂ©phoniques. Le seul click de formulation d’enchĂšre via Ă©tablit une enchĂšre au mĂȘme titre que si elle Ă©tait portĂ©e dans la salle de vente. En aucun cas, l’évocation d’une erreur ou d’une mauvaise manipulation ne pourrait soustraire l’acquĂ©reur via internet Ă  son obligation de rĂ©gler les sommes dues. Les enchĂšres portĂ©es par l’intermĂ©diaire des plateformes partenaires que sont Drouot Digital et qui ne seraient pas honorĂ©es par l’adjudicataire, peuvent donner lieu, suite Ă  un prĂ©avis de l’enchĂ©risseur, au blocage de son compte Drouot Digital ou jusqu’à complet paiement du À LA CHARGE DE L’ACHETEURL’acheteur paiera Ă  MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres, en sus du prix d’adjudication ou prix au marteau, une commission d’adjudication de 22 % TEMPORAIRELes acquĂ©reurs des lots indiquĂ©s par * devront s’acquitter, en sus des frais de vente, de la TVA 5,5 % des droits et des taxes pour importation SORTIE DU TERRITOIRE FRANÇAISLa sortie d’un objet ou d’une oeuvre du territoire français peut ĂȘtre sujette Ă  une autorisation du document concernĂ© ne relĂšve que de la responsabilitĂ© du bĂ©nĂ©ficiaire de l’adjudication du lot concernĂ© par cette retard ou le refus de dĂ©livrance par l’administration des documents de sortie du territoire, ne justifiera ni l’annulation de la vente, ni un retard de rĂšglement, ni une MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres est sollicitĂ©e par l’acheteur ou son reprĂ©sentant, pour faire ces demandes de sortie du territoire, l’ensemble des frais engagĂ©s sera Ă  la charge totale du demandeur. Cette opĂ©ration ne sera qu’un service rendu par MĂ©tayer Maison de Ventes aux APRÈS LA VENTELa TVA collectĂ©e au titre des frais de vente ou celle collectĂ©e au titre d’une importation temporaire du lot, peut ĂȘtre remboursĂ©e Ă  l’adjudicataire dans les dĂ©lais lĂ©gaux sur prĂ©sentation des documents qui justifient l’exportation du lot D’ARMES La vente d'armes est soumise Ă  la prĂ©sentation par l'adjudicataire d'un agrĂ©ment propre Ă  la catĂ©gorie PROTEGEES Les espĂšces protĂ©gĂ©es au titre de la CITES sont soumises Ă  l'obtention d'un certificat Ă  la charge de l’ DE SUITELe paiement du droit de suite, prĂ©vu Ă  l’article L 122-8 du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle, est Ă  la charge du DE L’ÉTAT FRANÇAISL’État français dispose, dans certains cas dĂ©finis par la loi, d’un droit de prĂ©emption des oeuvres vendues aux enchĂšres ce cas, l’État français se substitue au dernier enchĂ©risseur sous rĂ©serve que la dĂ©claration de prĂ©emption formulĂ©e par le reprĂ©sentant de l’Etat dans la salle de vente, soit confirmĂ©e dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la DES ENCHÉRISSEURSEn portant une enchĂšre sur un lot, les enchĂ©risseurs assument la responsabilitĂ© personnelle de rĂ©gler le prix d’adjudication de ce lot, augmentĂ© de la commission d’adjudication et de tous droits ou taxes exigibles. Les enchĂ©risseurs sont rĂ©putĂ©s agir en leur nom et pour leur propre compte, sauf convention contraire prĂ©alable Ă  la vente et passĂ©e par Ă©crit avec MĂ©tayer Maison de Ventes aux DE PAIEMENTConformĂ©ment Ă  l’article 14 de la loi n°2000-642 du 10 juillet 2000, Ă  dĂ©faut de paiement par l’adjudicataire, aprĂšs mise en demeure restĂ©e infructueuse, le bien est remis en vente Ă  la demande du vendeur sur rĂ©itĂ©ration des enchĂšres de l’adjudicataire dĂ©faillant; si le vendeur ne formule pas cette demande dans un dĂ©lai d’un mois Ă  compter de l’adjudication, la vente est rĂ©solue de plein droit, sans prĂ©judice de dommages et intĂ©rĂȘts dus par l’adjudicataire dĂ©faillant MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres se rĂ©serve le droit de rĂ©clamer Ă  l’adjudicataire dĂ©faillant - des intĂ©rĂȘts au taux lĂ©gal - des frais forfaitaires de recouvrement, correspondant Ă  10% du prix d’adjudication, avec un minimum de 250 euros - le paiement du prix d’adjudication ou - la diffĂ©rence entre ce prix et le prix d’adjudication en cas de revente s’il est infĂ©rieur, ainsi que les coĂ»ts gĂ©nĂ©rĂ©s pour les nouvelles enchĂšres - la diffĂ©rence entre ce prix et le prix d’adjudication sur rĂ©itĂ©ration des enchĂšres s’il est infĂ©rieur, ainsi que les coĂ»ts gĂ©nĂ©rĂ©s pour les nouvelles Maison de Ventes aux EnchĂšres se rĂ©serve Ă©galement le droit de procĂ©der Ă  toute compensation avec les sommes dues par l’adjudicataire dĂ©faillant ou Ă  encaisser les chĂšques de caution si, dans les 2 mois aprĂšs la vente, les bordereaux ne sont toujours pas DES ACHATS, ASSURANCE, MAGASINAGE ET TRANSPORTMĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres ne remettra les lots vendus Ă  l’adjudicataire qu’aprĂšs encaissement de l’intĂ©gralitĂ© du prix global. 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On ne peut pas parler de police sans évoquer l'équipement d'aujourd'hui." Les fonctionnaires de Police ont à leur disposition un nombre important d'équipements tonfa matraque d'intervention, grenade et lance-grenade, flash ball, menottes, gilet pare-balles, aérosol de défense gaz incapacitant et lacrymogÚne, tazer pistolet à impulsions électriques ..." habilitation à posseder pour pouvoir l'utiliser Le taser ayant une habilitation spéciale pour son utilisation Il sagit du pistolet mitrailleur Le tout récent gillet par balle de la police Le sig Sauer SP2022 Le flashball il faut également une habilitation pour l'utiliser. En général cette arme est reservée à la BAC. Ensuite il me semble qu'ils ont une "gazeuse" c'est à dire du lacrymogÚne. Bien sûre ils ont sur eux les différents étuis pour l'arme et pour les balles, ainsi qu'une lampe la tenue la voici Il y a sûrement d'autres choses qui viennent compléter cet equipement selon les services, les brigades CRS, canine, BAC... etc.
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